L'évêque de Corse, François Bustillo, est élevé au rang de cardinal par le pape, le 30 septembre 2023, au Vatican AFP / © Filippo Monteforte
Le Vatican a annoncé samedi que le pape François se rendrait à Ajaccio pour un «voyage apostolique» d’une journée le 15 décembre. Une visite éclair qu’il effectue à l’invitation de Mgr Bustillo, fait cardinal en septembre 2023 par le pape François, qui a aussi préfacé l’ouvrage Le Cœur ne se divise pas dont il est co-auteur.
Cette visite fait parler car dans le même temps, François sera absent à la réouverture de Notre-Dame de Paris le week-end précédent. Pourtant, «il n’a jamais été vraiment question que le pape vienne» à Paris rappelle notamment le président de la CEF Eric de Moulins-Beaufort. «La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c’est Notre-Dame de Paris» et François ne souhaitait pas «détourner le regard vers lui à cette occasion», assure-t-il.
Plusieurs évêques appellent aussi à ne pas faire de «procès d’intention» au pape à ce sujet: «Ce n’est pas une attitude contre la France», affirme l’un, ni «de la défiance envers le président» selon un autre. «Le pape est un imprévisible qui fonctionne beaucoup au feeling», rappelle à l’AFP une source vaticane.
Autres contraintes de calendrier : le pape est retenu au Vatican les 7 et 8 décembre par un «consistoire» où il créera 21 cardinaux ; et il aurait été difficile de retarder le voyage, compte-tenu de l’embouteillage d’événements à Rome en 2025, année du «jubilé» (fêté tous les 25 ans).
Quel programme en Corse ?
François se rendra à Ajaccio pour la clôture d’un colloque sur «la religiosité populaire en Méditerranée». «C’est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent» et sur lequel «il estime peut-être avoir encore des choses à dire», rappelle l’évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo.
La religiosité reste forte en Corse, île majoritairement catholique qui compte plus de 430 paroisses et 61 prêtres en activité. François a pour habitude «d’aller plutôt là où ses prédécesseurs ne sont pas tellement venus», c’est-à-dire «dans les petits pays, où il y a peu de chrétiens» ou dans ceux «où il y a des situations difficiles de guerre ou de tensions», a rappelé le 13 novembre l’archevêque de Paris Laurent Ulrich.
Cette visite fait parler car dans le même temps, François sera absent à la réouverture de Notre-Dame de Paris le week-end précédent. Pourtant, «il n’a jamais été vraiment question que le pape vienne» à Paris rappelle notamment le président de la CEF Eric de Moulins-Beaufort. «La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c’est Notre-Dame de Paris» et François ne souhaitait pas «détourner le regard vers lui à cette occasion», assure-t-il.
Plusieurs évêques appellent aussi à ne pas faire de «procès d’intention» au pape à ce sujet: «Ce n’est pas une attitude contre la France», affirme l’un, ni «de la défiance envers le président» selon un autre. «Le pape est un imprévisible qui fonctionne beaucoup au feeling», rappelle à l’AFP une source vaticane.
Autres contraintes de calendrier : le pape est retenu au Vatican les 7 et 8 décembre par un «consistoire» où il créera 21 cardinaux ; et il aurait été difficile de retarder le voyage, compte-tenu de l’embouteillage d’événements à Rome en 2025, année du «jubilé» (fêté tous les 25 ans).
Quel programme en Corse ?
François se rendra à Ajaccio pour la clôture d’un colloque sur «la religiosité populaire en Méditerranée». «C’est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent» et sur lequel «il estime peut-être avoir encore des choses à dire», rappelle l’évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo.
La religiosité reste forte en Corse, île majoritairement catholique qui compte plus de 430 paroisses et 61 prêtres en activité. François a pour habitude «d’aller plutôt là où ses prédécesseurs ne sont pas tellement venus», c’est-à-dire «dans les petits pays, où il y a peu de chrétiens» ou dans ceux «où il y a des situations difficiles de guerre ou de tensions», a rappelé le 13 novembre l’archevêque de Paris Laurent Ulrich.