Le tribunal correctionnel juge, depuis le 24 février, 24 prévenus pour de vastes opérations de blanchiment présumé du pactole de ce clan exerçant une "emprise mafieuse" en Corse-du-Sud, selon l'accusation.
Après un début de carrière dans la banque, Anthony Perrino, 45 ans, a brillamment développé à partir de 2004 le groupe familial de promotion immobilière sur l'île avant d'étendre ses activités sur le continent. Sa société Antony Perrino Holding a construit près de 2.000 logements en 18 ans, assurant au prévenu des revenus de 30.000 euros mensuels et lui permettant l’acquisition d’œuvres d'art et montres de luxe qu'il collectionne. "Ça m'a plutôt bien réussi", a-t-il confirmé, devenant rapidement "le principal acteur économique en Corse". Cette réussite le porte notamment à la présidence de la Fédération du BTP de Corse-du-Sud, jusqu'à l'éclatement de cette procédure qui va le conduire derrière les barreaux durant près de neuf mois en 2021.
"On a gardé le soutien des salariés, des acteurs locaux en Corse, entrepreneurs et collectivités locales mais la relation de confiance avec les banques s'est envolée", a-t-il expliqué avec fatalisme, décrivant "une machine qui broie" y compris sa vie personnelle.
Mis en cause pour sa proximité avec les membres du premier cercle du Petit Bar, son chef Jacques Santoni et Michaël Ettori, ses amis d'enfance, Anthony Perrino devra en 2022 renoncer à ses participations dans Corsica Linea, compagnie maritime rachetée avec d'autres acteurs économiques insulaires. Et aussi dans le quotidien Corse-Matin dont il a été un dirigeant. "C'est compliqué, je devenais un problème pour le développement, il faut savoir se retirer", a-t-il commenté à la barre.
Quand la présidente, Patricia Krummenacker, remarque que ses proximités avec le petit Bar ont pu être la cause de ses déboires économiques, Anthony Perrino rétorque, sibyllin : "de manière justifiée ou injustifiée, ça fera l'objet du débat".
Le tribunal a prévu de boucler mardi l'examen des personnalités des 24 prévenus avec Jacques Santoni, le "patron" présumé de cette équipe, tétraplégique depuis un accident de moto et dont la présence à ce procès reste une interrogation. Au premier jour, son avocate avait fourni un certificat médical attestant d'une intervention médicale à l'épaule. Le tribunal avait renvoyé ultérieurement sa réponse à la demande de disjonction de son cas.
Après un début de carrière dans la banque, Anthony Perrino, 45 ans, a brillamment développé à partir de 2004 le groupe familial de promotion immobilière sur l'île avant d'étendre ses activités sur le continent. Sa société Antony Perrino Holding a construit près de 2.000 logements en 18 ans, assurant au prévenu des revenus de 30.000 euros mensuels et lui permettant l’acquisition d’œuvres d'art et montres de luxe qu'il collectionne. "Ça m'a plutôt bien réussi", a-t-il confirmé, devenant rapidement "le principal acteur économique en Corse". Cette réussite le porte notamment à la présidence de la Fédération du BTP de Corse-du-Sud, jusqu'à l'éclatement de cette procédure qui va le conduire derrière les barreaux durant près de neuf mois en 2021.
"On a gardé le soutien des salariés, des acteurs locaux en Corse, entrepreneurs et collectivités locales mais la relation de confiance avec les banques s'est envolée", a-t-il expliqué avec fatalisme, décrivant "une machine qui broie" y compris sa vie personnelle.
Mis en cause pour sa proximité avec les membres du premier cercle du Petit Bar, son chef Jacques Santoni et Michaël Ettori, ses amis d'enfance, Anthony Perrino devra en 2022 renoncer à ses participations dans Corsica Linea, compagnie maritime rachetée avec d'autres acteurs économiques insulaires. Et aussi dans le quotidien Corse-Matin dont il a été un dirigeant. "C'est compliqué, je devenais un problème pour le développement, il faut savoir se retirer", a-t-il commenté à la barre.
Quand la présidente, Patricia Krummenacker, remarque que ses proximités avec le petit Bar ont pu être la cause de ses déboires économiques, Anthony Perrino rétorque, sibyllin : "de manière justifiée ou injustifiée, ça fera l'objet du débat".
Le tribunal a prévu de boucler mardi l'examen des personnalités des 24 prévenus avec Jacques Santoni, le "patron" présumé de cette équipe, tétraplégique depuis un accident de moto et dont la présence à ce procès reste une interrogation. Au premier jour, son avocate avait fourni un certificat médical attestant d'une intervention médicale à l'épaule. Le tribunal avait renvoyé ultérieurement sa réponse à la demande de disjonction de son cas.