Sur place, pour saluer et s'associer à l'initiative, il y avait Albert Mattei, le maire de Caganu, Anne-Laure Santucci, conseillère territoriale représentant l'office de l'Environnement et de l'exécutif territorial, François Orlandi, président du Conseil départemental de la Haute-Corse, Dominique Cervoni, maire de Luri représentant de la communauté des communes du Cap Corse et bien sûr Antoine Aiello, Professeur à l'Université de Corse et directeur de la plateforme Stella Mare, Sylvie Agostini, responsable scientifique du projet, Jean-Valère Geronimi, président du CPIE Bastia Marana Golo Méditerranée etc…
Le projet CREANURS ?
Il répond à trois objectifs majeurs :
Il s'agit essentiellement de maintenir a biodiversité littorale en offrant, notamment, des zones refuges supplémentaires à celles déjà existantes naturellement. De la sorte, ces habitats adaptés aux jeunes stades de développement d’espèces halieutiques permettront d'augmenter leur taux de survie face à la prédation.
Autre souci des concepteurs du projet : soutenir les activités de pêche en offrant des micro-habitats spécifiques à des espèces d'intérêt économique sur des zones pauvres ou dégradées, ce concept visant à développer le potentiel de pêche sur des zones faciles d'accès mais pauvres en habitats naturels et ressources halieutiques.
Il s'agit enfin de contribuer à la restauration d'écosystèmes dégradés à partir d'un procédé qui vise à restaurer la fonction écosystémique de nurseries en remplaçant celles des petits fonds rocheux et sableux qui ont été soustraits par les aménagements littoraux.
L'expérience de Purticciolu, lieu choisi pour la qualité exceptionnelle du milieu et les possibilités de surveillance. va se poursuivre pendant près d'un an.
On saura, véritablement, à ce moment-là si elle pourra être exportée ailleurs.
Sylvia Agostini a dit son bon espoir à l'heure où les dernières nurseries étaient mises à l'eau.
Mais ainsi que l'a souligné Antoine Aielllo, qui au passage n'a pas manqué de rappeler la forte implication de Gérard Romiti - président du comité national des pêches maritimes -en faveur du projet, la recherche nécessite du temps.
Celle inhérente à CREANURS ne dérogera pas à la règle, et si lundi, elle a pris l'eau, elle n'en a pas moins mis bon cap sur l'avenir !