«La clé des retraites ce sont les cotisations. Les patrons doivent mettre la main à la poche ce qu’ils refusent depuis longtemps. Il y a eu jusqu’ici trop de dispenses de cotisations syndicales» expliquait sur place Catherine Sechet, membre du comité exécutif national de la CGT agriculture. « Il ne faut pas croire que le mouvement s’essouffle. Les gens sont foncièrement contre la reforme. Le gouvernement est seul. Même le Conseil d’Etat trouve le projet mal ficelé. C’est un retour au 19ème siècle. Aujourd’hui il n’y a pas d’essoufflement, Il y a un flux et un reflux. On est dans un processus où il faut enfin que le malheur succombe, comme dirait Jean Ferrat. Il faut prendre nouveau tournant dans cette société qui crée beaucoup de malheurs et de mal vivre. Il faut que les conditions changent, que les salaires changent. La retraite ne pourra être financée qu’avec de bons salaires et une loi égalité entre hommes et femmes. Il faut vraiment que les choses changent. On s’est réuni ce matin devant la CCI car c’est un symbole. Il pèse en effet de grosses menaces sur le commerce avec des licenciements, des fermetures et des rachats. On est sous le règne de la bourse. Demain à Paris va se tenir la réunion d’un comité de financement des retraites et c’est le patronat qui détient une des clés de ce financement. Ils doivent donner plus aux travailleurs et moins à la bourse ».
Autre action de l’intersyndicale jeudi soir à 18h, avec une retraite aux flambeaux devant la préfecture de la Haute-Corse.
Autre action de l’intersyndicale jeudi soir à 18h, avec une retraite aux flambeaux devant la préfecture de la Haute-Corse.