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La famille syrienne qui avait débarqué à Porto-Vecchio dans la nuit de mardi 2 à mercredi 3 novembre après la panne subie par le bateau qui devait la ramener sur le continent, avait quitté la Corse vendredi 5 pour rejoindre une « zone d’attente » à Marseille. Présentés au juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Marseille dimanche dernier, les onze réfugiés ont été remis en liberté au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant.
"En début de semaine la famille, composée de sept adultes, dont une femme enceinte et quatre jeunes enfants, a rejoint la Belgique en attente d'aller en Allemagne où se trouve le père qui a le statut de réfugié, pour y déposer une demande d'asile", nous indique Elsa Renaut, membre de la section Corse de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) qui précise que "les réfugiés ont été récupérés à Marseille par de la famille vivant en Belgique."
Malgré l'issue, à priori positive, de cette affaire la LDH de Corse regrette que à son arrivée sur l'ile la famille ait été placée en rétention de manière irrégulière, "contrairement à ce qui a été précisé par d'autre associations locales" précise Elsa Renaut "la préfecture n'a pas fait son travail". Selon la Ligue des droits de l'homme "ces personnes étaient en situation de privation de liberté", ce qui est contraire à la loi républicaine. "Le préfet aurait dû prendre un arrêté assorti d'un accès à un avocat, à un médecin et à un traducteur pour ces gens qui avaient traversé des dures épreuves mais du mercredi au vendredi elles étaient dans un hôtel sans pouvoir avoir accès à leurs droits. Heureusement que la population de Porto-Vecchio et la municipalité se sont montrées très solidaires."
"En début de semaine la famille, composée de sept adultes, dont une femme enceinte et quatre jeunes enfants, a rejoint la Belgique en attente d'aller en Allemagne où se trouve le père qui a le statut de réfugié, pour y déposer une demande d'asile", nous indique Elsa Renaut, membre de la section Corse de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) qui précise que "les réfugiés ont été récupérés à Marseille par de la famille vivant en Belgique."
Malgré l'issue, à priori positive, de cette affaire la LDH de Corse regrette que à son arrivée sur l'ile la famille ait été placée en rétention de manière irrégulière, "contrairement à ce qui a été précisé par d'autre associations locales" précise Elsa Renaut "la préfecture n'a pas fait son travail". Selon la Ligue des droits de l'homme "ces personnes étaient en situation de privation de liberté", ce qui est contraire à la loi républicaine. "Le préfet aurait dû prendre un arrêté assorti d'un accès à un avocat, à un médecin et à un traducteur pour ces gens qui avaient traversé des dures épreuves mais du mercredi au vendredi elles étaient dans un hôtel sans pouvoir avoir accès à leurs droits. Heureusement que la population de Porto-Vecchio et la municipalité se sont montrées très solidaires."