« Cette conférence de presse a pour objet la diminution drastique du service public postal au travers du schéma directeur industriel que La Poste veut développer dans l’île » explique Claire Calendini, secrétaire territoriale FOCOM Corsica La Poste.
« Ce schéma industriel n’est autre qu’un retrait progressif des services postaux avec en toile de fond un plan social déguisé déjà en cours ».
Si le syndicat souligne avoir noué contacts et rencontré les plus hauts décideurs de l’entreprise, à ce jour il n’a eu aucune réponses concrètes à ses questions sur les grandes orientations du plan stratégique qui se développe sur l’île.
Parmi les inquiétudes du syndicat, les regroupements qui seraient opérés à Ajaccio et Bastia et le projet SURF, (Service aux Utilisateurs Regroupés en Filière).
« Le plan stratégique est lapidaire en termes de service public postal, de présence postale et par conséquent d’emplois » commente Claire Calendini, «Sur le continent, ce plan a généré de nombreuses suppressions d’emplois. Le projet SURF voit les mutualisations de services qui vont toujours dans le même sens : continent-Corse et jamais l’inverse ».
Autre combat que mène FO, celui du maintien de l’avion postal. « La Poste annonce le maintien de l’avion postal en l’état jusqu’en 2024. Si le centre de tri d’Ajaccio va être modernisé pour absorber l’évolution du trafic paquet, la délocalisation de celui de Bastia est toujours au point mort. Or on ne construit pas un centre de tri en 2 ans. La Poste va-t’elle le fermer ? Pour nous cela en prend le chemin. L’annonce de la sous-traitance de l’escale de Bastia vient de nous être faite. Autrement dit c’est une partie du travail qui serait enlevée aux postiers de Corse »
Enfin FO, nourrit aussi de grandes craintes concernant le réseau rural.
« Sur la partie réseau, la volonté de transformer les bureaux de poste en Agences Postales Communales se poursuit. La direction incite les maires des communes à accepter la transformation de leur bureau en agence postale communale. C’est le cas actuellement sur les communes de Piedicroce et Loreto di Casinca. Nous sommes contre ces agences communales car ce n’est pas aux communes de gérer le service public postal. En s’engageant sur ce créneau celles-ci acceptent implicitement une diminution du service public rendu aux usagers qui n’auront plus accès à certaines opérations notamment bancaires comme l’impossibilité de retrait d’argent au-dessus de 350 € avec leur CB ou 500 € avec chéquier par semaine, plus de rendez-vous avec un conseiller bancaire, plis de virements et transfert international. Aujourd’hui nous mettons en garde les municipalités face à ce miroir aux alouettes. Les conventions n’ont qu’un temps et le jour où La Poste reviendra dessus ou que, pour d’autres raisons l’Agence Postale Communale ne pourra plus fonctionner, que se passera-t’ il ? ».
Aujourd’hui le syndicat FOCOM Corsica La Poste tire donc la sonnette d’alarme. « A l’heure où le Président de la République annonce le retour du service public en zone rurale, La Poste se retire de Corse en avançant sous cape et tous les moyens sont bons. Elle laisse se développer dans les services un climat social anxiogène qui n’est pas sans rappeler celui de France Telecom voilà quelques années. Les risques psychosociaux sont réels. De plus en plus d’agents quittent l’entreprise vers la concurrence, notamment les conseillers financiers ou tout simplement sont poussés à la démission. Pour nous c’est un véritable plan social déguisé » dénonce Claire Calendini qui n’exclut pas des mobilisations et des actions.
« Ce schéma industriel n’est autre qu’un retrait progressif des services postaux avec en toile de fond un plan social déguisé déjà en cours ».
Si le syndicat souligne avoir noué contacts et rencontré les plus hauts décideurs de l’entreprise, à ce jour il n’a eu aucune réponses concrètes à ses questions sur les grandes orientations du plan stratégique qui se développe sur l’île.
Parmi les inquiétudes du syndicat, les regroupements qui seraient opérés à Ajaccio et Bastia et le projet SURF, (Service aux Utilisateurs Regroupés en Filière).
« Le plan stratégique est lapidaire en termes de service public postal, de présence postale et par conséquent d’emplois » commente Claire Calendini, «Sur le continent, ce plan a généré de nombreuses suppressions d’emplois. Le projet SURF voit les mutualisations de services qui vont toujours dans le même sens : continent-Corse et jamais l’inverse ».
Autre combat que mène FO, celui du maintien de l’avion postal. « La Poste annonce le maintien de l’avion postal en l’état jusqu’en 2024. Si le centre de tri d’Ajaccio va être modernisé pour absorber l’évolution du trafic paquet, la délocalisation de celui de Bastia est toujours au point mort. Or on ne construit pas un centre de tri en 2 ans. La Poste va-t’elle le fermer ? Pour nous cela en prend le chemin. L’annonce de la sous-traitance de l’escale de Bastia vient de nous être faite. Autrement dit c’est une partie du travail qui serait enlevée aux postiers de Corse »
Enfin FO, nourrit aussi de grandes craintes concernant le réseau rural.
« Sur la partie réseau, la volonté de transformer les bureaux de poste en Agences Postales Communales se poursuit. La direction incite les maires des communes à accepter la transformation de leur bureau en agence postale communale. C’est le cas actuellement sur les communes de Piedicroce et Loreto di Casinca. Nous sommes contre ces agences communales car ce n’est pas aux communes de gérer le service public postal. En s’engageant sur ce créneau celles-ci acceptent implicitement une diminution du service public rendu aux usagers qui n’auront plus accès à certaines opérations notamment bancaires comme l’impossibilité de retrait d’argent au-dessus de 350 € avec leur CB ou 500 € avec chéquier par semaine, plus de rendez-vous avec un conseiller bancaire, plis de virements et transfert international. Aujourd’hui nous mettons en garde les municipalités face à ce miroir aux alouettes. Les conventions n’ont qu’un temps et le jour où La Poste reviendra dessus ou que, pour d’autres raisons l’Agence Postale Communale ne pourra plus fonctionner, que se passera-t’ il ? ».
Aujourd’hui le syndicat FOCOM Corsica La Poste tire donc la sonnette d’alarme. « A l’heure où le Président de la République annonce le retour du service public en zone rurale, La Poste se retire de Corse en avançant sous cape et tous les moyens sont bons. Elle laisse se développer dans les services un climat social anxiogène qui n’est pas sans rappeler celui de France Telecom voilà quelques années. Les risques psychosociaux sont réels. De plus en plus d’agents quittent l’entreprise vers la concurrence, notamment les conseillers financiers ou tout simplement sont poussés à la démission. Pour nous c’est un véritable plan social déguisé » dénonce Claire Calendini qui n’exclut pas des mobilisations et des actions.