Monsieur le Président,
Comme vous, j’ai été offusqué par les propos de Laurent Ruquier, tenus dans son émission « On n’est pas couché » samedi soir dernier. Comme vous, je suis sensible voire sourcilleux de l’image que l’on donne de la Corse et des corses, notamment dans les médias. Comme bon nombre de nos compatriotes, je pense qu’il ne faut pas s’en tenir à dénoncer les dérapages.
Car, en l’espèce et sous-couvert d’un humour plus que douteux, j’estime qu’un palier a été franchi. Les déclarations de l’animateur ne visaient pas à caricaturer les travers d’individus isolés mais bien d’insulter l’ensemble des corses qui sont la plupart du temps les premières victimes des agissements extrémistes de quelques uns.
Je suis en ce qui me concerne excédé par cette stigmatisation dont on prend grand soin d’épargner des communautés en mal d’intégration et parfois bien moins respectueuses du droit et des principes de la République.
C’est pourquoi en tant que membre de votre Assemblée, je vous écris pour vous demander en votre qualité de représentant légal de la Collectivité Territoriale de Corse, de porter les propos de M. Ruquier devant la justice. La qualification juridique de ses déclarations ne fait guère de doute mais je laisse les conseils de notre institution apprécier s’il s’agit d’une « injure publique » ou de « diffamation ».
Dans une démocratie représentative, les élus sont aussi en charge de la défense des intérêts de la population. Et aujourd’hui c’est l’honneur de tous les corses qui est mis en cause par un animateur dont l’audience est hélas importante. Les actes de terrorisme qui ont eu lieu en région parisienne au début du mois sont trop graves pour qu’ils servent d’inspiration à des amalgames, aux relents anti-corses.
J’espère que vous reprendrez à votre compte ma requête et que la justice de notre pays passera sans la moindre indulgence.
Dans l’attente de vous lire…
Comme vous, j’ai été offusqué par les propos de Laurent Ruquier, tenus dans son émission « On n’est pas couché » samedi soir dernier. Comme vous, je suis sensible voire sourcilleux de l’image que l’on donne de la Corse et des corses, notamment dans les médias. Comme bon nombre de nos compatriotes, je pense qu’il ne faut pas s’en tenir à dénoncer les dérapages.
Car, en l’espèce et sous-couvert d’un humour plus que douteux, j’estime qu’un palier a été franchi. Les déclarations de l’animateur ne visaient pas à caricaturer les travers d’individus isolés mais bien d’insulter l’ensemble des corses qui sont la plupart du temps les premières victimes des agissements extrémistes de quelques uns.
Je suis en ce qui me concerne excédé par cette stigmatisation dont on prend grand soin d’épargner des communautés en mal d’intégration et parfois bien moins respectueuses du droit et des principes de la République.
C’est pourquoi en tant que membre de votre Assemblée, je vous écris pour vous demander en votre qualité de représentant légal de la Collectivité Territoriale de Corse, de porter les propos de M. Ruquier devant la justice. La qualification juridique de ses déclarations ne fait guère de doute mais je laisse les conseils de notre institution apprécier s’il s’agit d’une « injure publique » ou de « diffamation ».
Dans une démocratie représentative, les élus sont aussi en charge de la défense des intérêts de la population. Et aujourd’hui c’est l’honneur de tous les corses qui est mis en cause par un animateur dont l’audience est hélas importante. Les actes de terrorisme qui ont eu lieu en région parisienne au début du mois sont trop graves pour qu’ils servent d’inspiration à des amalgames, aux relents anti-corses.
J’espère que vous reprendrez à votre compte ma requête et que la justice de notre pays passera sans la moindre indulgence.
Dans l’attente de vous lire…