Mercredi matin, le STC et son délégué de section, Frédéric Bagnaninchi, ont interpellé le président de la CAB, François Tatti : “ Au quotidien, nous sommes confrontés à des difficultés managériales majeures, à de la discrimination syndicale en tout genre et à des injustices sociales les unes plus inacceptables que les autres”, ajoutant “ Nous ne lâcherons jamais le dialogue social. Depuis deux ans, nous avons subi une gestion essentiellement basée sur les rapports de force dans le seul but de préserver vos intérêts”.
Dans le viseur du syndicat : “Le nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP), des méthodes managériales inappropriées, des conditions de travail relatives à la sécurité et à la santé qui se dégradent, des manoeuvres clientélistes…”.
“Nous demandons aux élus de la CAB qui ne sont pas encore conscients de la responsabilité qu’ils ont dans la gestion de notre intercommunalité de réagir au plus vite. Les mandats électoraux ne constituent pas seulement des privilèges, ils imposent à ceux qui les ont le devoir de faire évoluer notre collectivité pour qu’elle puisse offrir un service public décent, efficace, respectueux et des agents qui la font vivre”.
Le STC a réaffirmé ses velléités d’intensifier de manière radicale ses moyens d’action “ A chaque attaque, il y aura riposte derrière avec les moyens dont nous disposons au niveau syndical et en prenant compte de ne pas pénaliser la population dans nos actions”.