Document CNI
Depuis sa renaissance en 2008, la Cunfraterna Santa Croce a su mobiliser ses 38 membres pour faire vivre cette tradition. À l'approche de la Toussaint, les offrandes aux disparus prennent une forme variée selon les micro-régions, mais leur signification demeure universelle. À San Fiurenzu, c’est un collier unique, composé de châtaignes et d'une pomme rouge, qui symbolise ce lien sacré. “J'ai toujours entendu parler de cette tradition dans la famille et surtout par mon père. Je sais que les anciens pour chaque Toussaint faisaient ces cullane, et spécialement les pêcheurs, parce qu'ils maniaient parfaitement l'aiguille, enfilaient les châtaignes qu'on portait autour du cou.” explique Rumanu Giorgi, prieur de la confrérie. “Toutes les fêtes votives du mois de novembre, San Martinu, Sant'Andria, San Prosperi, sont dédiées aux défunts. Elles sont souvent liées à la notion de partage, mais il s'agit avant tout d'un partage avec les morts et pas simplement avec les pauvres.” précise-t-il.
Dans cette vision, les morts ne sont pas associés à la peur, mais sont perçus comme des vecteurs d’abondance et de fécondité. “C'est un partage, une sorte de don contre don qu'on fait à travers cette cullana. À eux, les vivants offrent des prières, des chants et des cullane qui est en quelque sorte une amulette propitiatoire, et ils nous garantissent en retour l'abondance et la fécondité,” ajoute Rumanu Giorgi.
Une participation active des enfants
Les cullane, composées de châtaignes bouillies, forment une sorte de chapelet, tandis que la pomme, symbole du cercle solaire, annonce la lumière et la résurrection. “C'est un usage important de pouvoir communier avec nos disparus, et réinstaurer ce don contre don est essentiel. Une façon de transmettre nos traditions aux enfants, et de leur montrer aussi une vision plus apaisée de la mort.” détaille Rumanu Giorgi.
Une semaine avant la Toussaint, confrères et enfants se réunissent pour ramasser les fruits dans la châtaigneraie de Francescu Bazziconi. Les enfants, très enthousiastes, s'impliquent activement dans la confection des cullane, qui seront portées lors de la messe des défunts, prévue le samedi 2 novembre à 11h au cimetière, suivie de la bénédiction des tombes.
En cette période de Toussaint, les cimetières sont ornés de chrysanthèmes et de bougies. À San Fiurenzu, la confrérie a préparé une grande cullana di i morti, qui sera déposée à Santa Croce pour honorer la mémoire de tous les défunts. Les enfants, parés de leur collier de châtaignes, perpétueront ainsi une tradition qui célèbre une identité collective et maintient vivante la mémoire de ceux qui nous ont précédés.
Dans cette vision, les morts ne sont pas associés à la peur, mais sont perçus comme des vecteurs d’abondance et de fécondité. “C'est un partage, une sorte de don contre don qu'on fait à travers cette cullana. À eux, les vivants offrent des prières, des chants et des cullane qui est en quelque sorte une amulette propitiatoire, et ils nous garantissent en retour l'abondance et la fécondité,” ajoute Rumanu Giorgi.
Une participation active des enfants
Les cullane, composées de châtaignes bouillies, forment une sorte de chapelet, tandis que la pomme, symbole du cercle solaire, annonce la lumière et la résurrection. “C'est un usage important de pouvoir communier avec nos disparus, et réinstaurer ce don contre don est essentiel. Une façon de transmettre nos traditions aux enfants, et de leur montrer aussi une vision plus apaisée de la mort.” détaille Rumanu Giorgi.
Une semaine avant la Toussaint, confrères et enfants se réunissent pour ramasser les fruits dans la châtaigneraie de Francescu Bazziconi. Les enfants, très enthousiastes, s'impliquent activement dans la confection des cullane, qui seront portées lors de la messe des défunts, prévue le samedi 2 novembre à 11h au cimetière, suivie de la bénédiction des tombes.
En cette période de Toussaint, les cimetières sont ornés de chrysanthèmes et de bougies. À San Fiurenzu, la confrérie a préparé une grande cullana di i morti, qui sera déposée à Santa Croce pour honorer la mémoire de tous les défunts. Les enfants, parés de leur collier de châtaignes, perpétueront ainsi une tradition qui célèbre une identité collective et maintient vivante la mémoire de ceux qui nous ont précédés.