Le comité de bassin de Corse a adopté le projet de schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), ce mercredi 7 octobre. Cette assemblée, qui regroupe 18 élus issus des collectivités, 18 usagers de l’eau tels que des associations et 9 représentants de l’Etat ainsi que divers acteurs des milieux socioprofessionnels, a donc validé le plan de gestion de l’eau, présenté par le Conseiller exécutif et président de l’Office d’Equipement Hydraulique de Corse Saveriu Luciani, pour la période 2022-2027. C’est une nouvelle étape dans la mise en place du projet, issu de la concertation menée depuis un an par la Collectivité de Corse avec les acteurs du territoire : collectivités, monde économique, agricole ou associatif.
Ce schéma fixe la trame pour les six années à venir, en terme de gestion de l’eau. Il affiche notamment un objectif ambitieux, comme l’explique Saveriu Luciani : « En Corse, nous avons un très bon état écologique des eaux, à 88% en bon ou très bon état, ce qui largement au-dessus de la moyenne nationale, autour des 50%. L’objectif est d’aller encore plus loin, pour arriver à 98% ».
Pour atteindre l’ensemble des objectifs fixés, un projet de programme de mesures a été construit. Il s’articule autour de trois actions majeures. D’abord, la lutte contre les pollutions, qui doit être poursuivie notamment dans les territoires ruraux, qui souffrent encore d’une insuffisance d’équipement. Ensuite, la gestion équilibrée de la ressource en eau, dans le contexte du changement climatique, qui est, pour la première fois, pris en compte. Enfin, la restauration des milieux, génératrice de bénéfices durables.
« Il y a un programme de mesures région par région, avec des préconisations » indique le Président de l’Office d’Equipement Hydraulique. Parmi ces préconisations, par exemple, le regroupement des intercommunalités qui occupent à plusieurs des bassins versants, afin de gérer les risques de crues. Des mesures qui pèsent, au global, environ 135 millions. Soit près de 23 millions par an, financés à hauteur de 11 millions par la Collectivité de Corse et 12,5 millions par l’Agence de l'Eau. « On est vraiment dans une action phare de la mission eau de la Collectivité » souligne Saveriu Luciani.
Une action phare pour un défi immense, concilier l’aménagement du territoire et la préservation de l’environnement. Mais pour Saveriu Luciani, pas d’antagonisme entre les deux : « Non seulement il n’y a pas de concurrence, mais il y a une complémentarité dans l’action, rien ne se fait au détriment d’autre chose. L’enjeu de l’eau est pluriel, car il regarde à la fois l’aménagement du territoire, la ressource, l’enjeu quantitatif mais aussi l’enjeu qualitatif » conclut-il.
Prochaine étape : à partir du 15 février, le projet sera soumis au grand public qui aura six mois pour donner son avis. Ensuite, il sera délibéré à l’Assemblée de Corse d’ici le mois de mars 2022.
Ce schéma fixe la trame pour les six années à venir, en terme de gestion de l’eau. Il affiche notamment un objectif ambitieux, comme l’explique Saveriu Luciani : « En Corse, nous avons un très bon état écologique des eaux, à 88% en bon ou très bon état, ce qui largement au-dessus de la moyenne nationale, autour des 50%. L’objectif est d’aller encore plus loin, pour arriver à 98% ».
Pour atteindre l’ensemble des objectifs fixés, un projet de programme de mesures a été construit. Il s’articule autour de trois actions majeures. D’abord, la lutte contre les pollutions, qui doit être poursuivie notamment dans les territoires ruraux, qui souffrent encore d’une insuffisance d’équipement. Ensuite, la gestion équilibrée de la ressource en eau, dans le contexte du changement climatique, qui est, pour la première fois, pris en compte. Enfin, la restauration des milieux, génératrice de bénéfices durables.
« Il y a un programme de mesures région par région, avec des préconisations » indique le Président de l’Office d’Equipement Hydraulique. Parmi ces préconisations, par exemple, le regroupement des intercommunalités qui occupent à plusieurs des bassins versants, afin de gérer les risques de crues. Des mesures qui pèsent, au global, environ 135 millions. Soit près de 23 millions par an, financés à hauteur de 11 millions par la Collectivité de Corse et 12,5 millions par l’Agence de l'Eau. « On est vraiment dans une action phare de la mission eau de la Collectivité » souligne Saveriu Luciani.
Une action phare pour un défi immense, concilier l’aménagement du territoire et la préservation de l’environnement. Mais pour Saveriu Luciani, pas d’antagonisme entre les deux : « Non seulement il n’y a pas de concurrence, mais il y a une complémentarité dans l’action, rien ne se fait au détriment d’autre chose. L’enjeu de l’eau est pluriel, car il regarde à la fois l’aménagement du territoire, la ressource, l’enjeu quantitatif mais aussi l’enjeu qualitatif » conclut-il.
Prochaine étape : à partir du 15 février, le projet sera soumis au grand public qui aura six mois pour donner son avis. Ensuite, il sera délibéré à l’Assemblée de Corse d’ici le mois de mars 2022.