Véronique Fayet est à la tête du Secours Catholique depuis quatre ans. Ancienne adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, elle a fait de la question sociale et de la précarité ses priorités. Avec un leitmotiv : rendre les personnes autonomes et non plus dépendantes…Pour sa première visite en Corse, la présidente est restée quatre jours. Non pas pour y faire du tourisme mais découvrir l’antenne régionale de la structure, rencontrer les bénévoles, échanger. Véronique Fayet s’est ainsi déplacée d’Ajaccio à Bastia, passant par Chiatra, village sinistré en janvier dernier, mais aussi aux parloirs des centres de détention de Borgu et Casabianda. Point d’orgue de sa visite, la rencontre, mercredi, de Gilles Simeoni et le lendemain, de Monseigneur Olivier de Germay, évêque du diocèse d’Ajaccio. Il a, forcément, été question de précarité, social et surtout de la jeunesse corse…
- Quel était le but de votre visite ?
- Je veux connaître les territoires pour me nourrir de ce qu’il s’y passe et comprendre le visage de la pauvreté. Comment se décline-t-elle, quelle est sa spécificité et comment peut-on y remédier ? Je souhaite, par ailleurs, me rendre compte de l’état de nos réseaux, partout en France. Ils doivent être en phase avec la réalité du terrain et avec le projet national 2025. Notre nouvelle stratégie tient compte des savoirs et de l’expérience des gens. On doit trouver des solutions, leur permettre d’accéder aux droits et être moins dans le distributif.
- Que pensez-vous de l’antenne corse ?
- Elle est typique d’une délégation mais reste tiraillée entre le désir d’aller de l’avant, de changer sa façon d’opérer et de rester dans l’ancienne configuration. Mais je l’ai trouvée très dynamique autour d’une déléguée et d’un président très dévoués et désireux de faire avancer les choses. Ils ont tous les deux à cœur d’entraîner tous les bénévoles sur ce chemin nouveau.
- La Corse région la plus pauvre de France, une difficulté supplémentaire ?
- La Corse est une terre d’inégalités avec, comme vous le soulignez, ce triste constat mais aussi quelques grandes fortunes. C’est donc un paradoxe. En même temps, c’est aussi une terre de solidarité. On a pu le vérifier à Chiatra en janvier dernier. Dans l’intérieur, il me semble que certaines valeurs restent très présentes. La jeunesse y reste, comme dans de nombreuses autres régions, un problème. Et il préoccupe beaucoup les élus. Nous en avons discuté avec le président de l’exécutif, Gilles Simeoni. C’est une priorité pour la CTC et j’en suis très satisfaite.
- Quelles perspectives pour le Secours Catholique ?
- Nous continuons de dénoncer les inégalités, les déforestations, les guerres et les paradis fiscaux. Mais je crois qu’il y a dans le monde, grâce à nos actions et nos partenaires dans le monde, des signes d’espoir.
- Quel était le but de votre visite ?
- Je veux connaître les territoires pour me nourrir de ce qu’il s’y passe et comprendre le visage de la pauvreté. Comment se décline-t-elle, quelle est sa spécificité et comment peut-on y remédier ? Je souhaite, par ailleurs, me rendre compte de l’état de nos réseaux, partout en France. Ils doivent être en phase avec la réalité du terrain et avec le projet national 2025. Notre nouvelle stratégie tient compte des savoirs et de l’expérience des gens. On doit trouver des solutions, leur permettre d’accéder aux droits et être moins dans le distributif.
- Que pensez-vous de l’antenne corse ?
- Elle est typique d’une délégation mais reste tiraillée entre le désir d’aller de l’avant, de changer sa façon d’opérer et de rester dans l’ancienne configuration. Mais je l’ai trouvée très dynamique autour d’une déléguée et d’un président très dévoués et désireux de faire avancer les choses. Ils ont tous les deux à cœur d’entraîner tous les bénévoles sur ce chemin nouveau.
- La Corse région la plus pauvre de France, une difficulté supplémentaire ?
- La Corse est une terre d’inégalités avec, comme vous le soulignez, ce triste constat mais aussi quelques grandes fortunes. C’est donc un paradoxe. En même temps, c’est aussi une terre de solidarité. On a pu le vérifier à Chiatra en janvier dernier. Dans l’intérieur, il me semble que certaines valeurs restent très présentes. La jeunesse y reste, comme dans de nombreuses autres régions, un problème. Et il préoccupe beaucoup les élus. Nous en avons discuté avec le président de l’exécutif, Gilles Simeoni. C’est une priorité pour la CTC et j’en suis très satisfaite.
- Quelles perspectives pour le Secours Catholique ?
- Nous continuons de dénoncer les inégalités, les déforestations, les guerres et les paradis fiscaux. Mais je crois qu’il y a dans le monde, grâce à nos actions et nos partenaires dans le monde, des signes d’espoir.