Les animations qui seront proposées durant la semaine de novembre vont permettre de présenter les gestes simples du quotidien que chacun de nous peut mettre en place, à la maison, au bureau ou même en bricolant. De nombreuses thématiques sont proposées : l’éco-conception, le suremballage, la réparation, le réemploi, le gaspillage alimentaire…Ces animations peuvent être proposées par des collectivités, des associations, des entreprises, des établissements scolaires, des hôpitaux, des maisons de retraite… et des particuliers.
Agir pour ne pas produire de déchets
L’objectif de la Semaine est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien aussi bien au bureau ou à l’école, en faisant ses achats…Le concept même de la Semaine est basé sur la prévention des déchets c’est-à-dire avant que ce dernier ne soit produit, car le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! C’est un peu le message que Camille Fabre entend faire passer avec l’ensemble des acteurs :
« La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, éco-labellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple).
Il faut savoir que cette semaine s’adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu’aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir ! La Semaine est inscrite dans le cadre de la campagne nationale sur la réduction des déchets, c’est un moment fort de mobilisation. Elle dépasse même nos frontière dans la mesure où la Semaine est également organisée dans l’ensemble de Europe où près de 12 000 actions seront été organisées dans plus de 27 pays.
Le déchet, c’est l’acte d’abandon !
Les actions qui seront menées tout au long de la semaine s’adressent bien évidemment aux consommateurs, c’est la principale cible. Il va sans dire que tout cela passe par des actions de communication, de formation ou de pédagogie. La réunion qui s’est tenue hier à la mairie d’Ajaccio (la CAPA est partenaire) avait pour but d’expliquer à tous les acteurs les principaux objectifs de la Semaine, à savoir tout ce qui se passe en amont de l’acte d’abandon des déchets. C’est l’acte de consommation, de réparation et de partage. Il y a une dimension sociale dans le partage. Les explications du directeur de l’ADEME :
« L’objectif de cette journée est de montrer qu’en Corse, il n’y a pas que des problèmes dans ce domaine. Il se passe beaucoup de choses intéressantes, raison pour laquelle au cours de cette réunion préparatoire, les participants partageront des témoignages sur la réduction des déchets, à l’image des entreprises, notamment hôtelières (projet RISPETU) avec un travail sur la réduction des emballages dans le cadre de la restauration avec des exemples des hôtels Fesch, Marina Viva. A noter également la présence, à cette réunion, de la Chambre Régionale de l’Economie sociale et solidaire qui va intervenir sur la réduction des déchets. La distribution a également un rôle important, sans parler des associations comme le CPIE (Centre Permanent de l’Initiation à l’Environnement) d’Ajaccio, qui va nous présenter des actions telles que broyer les déchets plutôt que de les brûler etc. Et enfin les collectivités, avec des témoignes de ceux qui sont engagés dans les fameux programmes ZD-ZG, le projet national porté par la Ministre de l’Environnement Ségolène Royale (Zéro gaspillage, zéro déchet)."
Des exemples à méditer…
Vendredi, les participants à la réunion de travail ont fait le tour de la question avec les actions qui vont être menées tout au long de cette Semaine Européenne de la Réduction des Déchets avec tout ce qui se fait en Corse. L’exemple présenté par la communauté du Fium'Orbu, qui a évoqué son « opération poules » pour éliminer les déchets a été très appréciée… Ou encore le projet du Syvadec qui a mené une action Eco-scola avec une vingtaine d’écoles sur la réduction des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire. Des actions méconnues qui produisent quand même leur effet et qui laissent filtrer un message : il faut qu’on s’y mette tous !
J.-F. V.
Agir pour ne pas produire de déchets
L’objectif de la Semaine est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien aussi bien au bureau ou à l’école, en faisant ses achats…Le concept même de la Semaine est basé sur la prévention des déchets c’est-à-dire avant que ce dernier ne soit produit, car le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! C’est un peu le message que Camille Fabre entend faire passer avec l’ensemble des acteurs :
« La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, éco-labellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple).
Il faut savoir que cette semaine s’adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu’aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir ! La Semaine est inscrite dans le cadre de la campagne nationale sur la réduction des déchets, c’est un moment fort de mobilisation. Elle dépasse même nos frontière dans la mesure où la Semaine est également organisée dans l’ensemble de Europe où près de 12 000 actions seront été organisées dans plus de 27 pays.
Le déchet, c’est l’acte d’abandon !
Les actions qui seront menées tout au long de la semaine s’adressent bien évidemment aux consommateurs, c’est la principale cible. Il va sans dire que tout cela passe par des actions de communication, de formation ou de pédagogie. La réunion qui s’est tenue hier à la mairie d’Ajaccio (la CAPA est partenaire) avait pour but d’expliquer à tous les acteurs les principaux objectifs de la Semaine, à savoir tout ce qui se passe en amont de l’acte d’abandon des déchets. C’est l’acte de consommation, de réparation et de partage. Il y a une dimension sociale dans le partage. Les explications du directeur de l’ADEME :
« L’objectif de cette journée est de montrer qu’en Corse, il n’y a pas que des problèmes dans ce domaine. Il se passe beaucoup de choses intéressantes, raison pour laquelle au cours de cette réunion préparatoire, les participants partageront des témoignages sur la réduction des déchets, à l’image des entreprises, notamment hôtelières (projet RISPETU) avec un travail sur la réduction des emballages dans le cadre de la restauration avec des exemples des hôtels Fesch, Marina Viva. A noter également la présence, à cette réunion, de la Chambre Régionale de l’Economie sociale et solidaire qui va intervenir sur la réduction des déchets. La distribution a également un rôle important, sans parler des associations comme le CPIE (Centre Permanent de l’Initiation à l’Environnement) d’Ajaccio, qui va nous présenter des actions telles que broyer les déchets plutôt que de les brûler etc. Et enfin les collectivités, avec des témoignes de ceux qui sont engagés dans les fameux programmes ZD-ZG, le projet national porté par la Ministre de l’Environnement Ségolène Royale (Zéro gaspillage, zéro déchet)."
Des exemples à méditer…
Vendredi, les participants à la réunion de travail ont fait le tour de la question avec les actions qui vont être menées tout au long de cette Semaine Européenne de la Réduction des Déchets avec tout ce qui se fait en Corse. L’exemple présenté par la communauté du Fium'Orbu, qui a évoqué son « opération poules » pour éliminer les déchets a été très appréciée… Ou encore le projet du Syvadec qui a mené une action Eco-scola avec une vingtaine d’écoles sur la réduction des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire. Des actions méconnues qui produisent quand même leur effet et qui laissent filtrer un message : il faut qu’on s’y mette tous !
J.-F. V.