"Il s'agit là d'un acte illégal de destruction qui porte gravement atteinte à cette sous-espèce endémique, protégée à l'échelle mondiale et européenne" indique le Parc naturel régional de Corse dans un communiqué publié ce mardi 29 novembre su les réseaux sociaux dans lequel il est rappelé "que la destruction d'espèce protégée est passible de deux ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. En bande organisée, cette peine peut aller jusqu'à 7 ans de prison et 750 000 euros d'amende."
L'exemplaire abattu, de plus, apparu à l'antiquité en Corse, avait disparu en 1969 dans le Fium'Orbu à cause de la chasse incontrôlée et d'un braconnage intensif qui ont entrainé, en grande partie, son extinction. Dès 1975 le PNRC a engagé auprès de ses homologues Sardes un programme visant à ré introduire le cerf en Corse et entre 1998 et 2017 différents lâchés en Corse ont permis, grâce à un travail collectif des différents acteurs et gestionnaires de l'environnement, de réintroduire l'espèce in natura, dans son habitat d'origine, dans des zones historiques auxquelles nos ancêtres avaient attribué une toponymie en référence à l'espèce (Punta di u cervu, Monte cervellu, Piedicervu...).
Suite à cette découverte le PNRC a décidé de déposer plainte auprès de la gendarmerie et a d'ores et déjà sollicité l'Office Français de la Biodiversité (OFB) pour mener l'enquête judiciaire. "De tels actes isolés, lâches et insensés, mettent à mal et menacent les efforts déployés pour le Cerf de Corse. Or il appartient à tous aujourd'hui de prendre la juste mesure d'un tel acte et de faire en sorte que plus jamais cela ne puisse se reproduire." commente le Parc.
Vers une gestion encadrée de l'espèce
Si une gestion encadrée de l'espèce est ncessaire pour réduire les dégâts provoqués par les cerfs sur les exploitations agricoles, le PNRC indique que "une solution très concrète et opérationnelle de mise en œuvre d'un dispositif permettant de protéger les exploitations agricoles via des clôtures adaptées" est en bonne voie. Le Parc a en effet récemment participé activement à une réunion en mairie de Serra-di-Fium'Orbu, avec les services de la CDC et de l'Etat, concernant la problématique des dégâts causés par les cerfs sur le secteur. Nous
Parallèlement une réflexion très approfondie est également en cours pour trouver le meilleur scenario possible à mettre en œuvre sur le court ou moyen terme afin d'initier une gestion cynégétique, très encadrée, de l'espèce. "Par conséquent" conclut le communiqué "il est intolérable que des individus s'improvisent « gestionnaires » de la nature avec de telles pratiques."
L'exemplaire abattu, de plus, apparu à l'antiquité en Corse, avait disparu en 1969 dans le Fium'Orbu à cause de la chasse incontrôlée et d'un braconnage intensif qui ont entrainé, en grande partie, son extinction. Dès 1975 le PNRC a engagé auprès de ses homologues Sardes un programme visant à ré introduire le cerf en Corse et entre 1998 et 2017 différents lâchés en Corse ont permis, grâce à un travail collectif des différents acteurs et gestionnaires de l'environnement, de réintroduire l'espèce in natura, dans son habitat d'origine, dans des zones historiques auxquelles nos ancêtres avaient attribué une toponymie en référence à l'espèce (Punta di u cervu, Monte cervellu, Piedicervu...).
Suite à cette découverte le PNRC a décidé de déposer plainte auprès de la gendarmerie et a d'ores et déjà sollicité l'Office Français de la Biodiversité (OFB) pour mener l'enquête judiciaire. "De tels actes isolés, lâches et insensés, mettent à mal et menacent les efforts déployés pour le Cerf de Corse. Or il appartient à tous aujourd'hui de prendre la juste mesure d'un tel acte et de faire en sorte que plus jamais cela ne puisse se reproduire." commente le Parc.
Vers une gestion encadrée de l'espèce
Si une gestion encadrée de l'espèce est ncessaire pour réduire les dégâts provoqués par les cerfs sur les exploitations agricoles, le PNRC indique que "une solution très concrète et opérationnelle de mise en œuvre d'un dispositif permettant de protéger les exploitations agricoles via des clôtures adaptées" est en bonne voie. Le Parc a en effet récemment participé activement à une réunion en mairie de Serra-di-Fium'Orbu, avec les services de la CDC et de l'Etat, concernant la problématique des dégâts causés par les cerfs sur le secteur. Nous
Parallèlement une réflexion très approfondie est également en cours pour trouver le meilleur scenario possible à mettre en œuvre sur le court ou moyen terme afin d'initier une gestion cynégétique, très encadrée, de l'espèce. "Par conséquent" conclut le communiqué "il est intolérable que des individus s'improvisent « gestionnaires » de la nature avec de telles pratiques."