Parmi ces dysfonctionnements, le STC pointe du doigt "des pressions exercées sur les représentants STC des différents établissements" et « une grande carence managériale entraînant une précarisation à outrance des personnels ».
« Un des exemples des plus parlant est le financement injustifié et scandaleux de cadres et chargés de missions domiciliés très loin de la Corse » souligne Jean Brignole, secrétaire général du STC. « Force est de constater qu’aujourd’hui rien n’a changé de ce coté là, puisque vient de nous quitter grâce à notre détermination l’un d’eux, domicilié en région parisienne et dont l’Association supportait même le coût du transport ». Pour le syndicat nationaliste, ces situations qui se répètent, entraînent des souffrances sur les salariés et une maltraitance indirecte sur les usagers des établissements.
Aujourd’hui dénonce encore le syndicat « il s’agit de muter d’office la déléguée syndicale STC sur un service qui connait de très grosses difficultés alors que cette dernière est déjà sur un service difficile, connaissant également des difficultés mais où notre déléguée est compétente et formée » ajouté » Jean Brignole pour qui ce choix n’est pas une coïncidence car il survient « après des années de mesures vexatoires, de harcèlement et de discrimination ».
« J’ai du signer sous la contrainte sous peine d’être renvoyée. On me mute dans un service compliqué, celui en charge des autistes, alors que je n’ai aucune formation. » s’insurge Frédérique Albertini, éducatrice spécialisée et la déléguée syndicale concernée.
Dans ses revendications, le STC réclame l’abandon de cette mutation, l’embauche de personnes qualifiées supplémentaires et le changement de locaux de ce service.
« Les conditions d’accueil des enfants nous semblent complètement inappropriées » insiste le STC qui en appelle aux élus de la Collectivité Territoriale Unique et les invite à visiter les différents établissements de l’Eveil afin de juger sur place du quotidien des salariés.
CNI a rencontré Jean Brignole et Frédérique Albertini…
* L'association l'Eveil de Borgo est un FAM, Foyer d'Accueil Médicalisé pour adultes handicapés (FAM) qui a pour mission d'accueillir des personnes handicapées physiques, mentales (déficients intellectuels ou malades mentaux handicapés) ou atteintes de handicaps associés.
« Un des exemples des plus parlant est le financement injustifié et scandaleux de cadres et chargés de missions domiciliés très loin de la Corse » souligne Jean Brignole, secrétaire général du STC. « Force est de constater qu’aujourd’hui rien n’a changé de ce coté là, puisque vient de nous quitter grâce à notre détermination l’un d’eux, domicilié en région parisienne et dont l’Association supportait même le coût du transport ». Pour le syndicat nationaliste, ces situations qui se répètent, entraînent des souffrances sur les salariés et une maltraitance indirecte sur les usagers des établissements.
Aujourd’hui dénonce encore le syndicat « il s’agit de muter d’office la déléguée syndicale STC sur un service qui connait de très grosses difficultés alors que cette dernière est déjà sur un service difficile, connaissant également des difficultés mais où notre déléguée est compétente et formée » ajouté » Jean Brignole pour qui ce choix n’est pas une coïncidence car il survient « après des années de mesures vexatoires, de harcèlement et de discrimination ».
« J’ai du signer sous la contrainte sous peine d’être renvoyée. On me mute dans un service compliqué, celui en charge des autistes, alors que je n’ai aucune formation. » s’insurge Frédérique Albertini, éducatrice spécialisée et la déléguée syndicale concernée.
Dans ses revendications, le STC réclame l’abandon de cette mutation, l’embauche de personnes qualifiées supplémentaires et le changement de locaux de ce service.
« Les conditions d’accueil des enfants nous semblent complètement inappropriées » insiste le STC qui en appelle aux élus de la Collectivité Territoriale Unique et les invite à visiter les différents établissements de l’Eveil afin de juger sur place du quotidien des salariés.
CNI a rencontré Jean Brignole et Frédérique Albertini…
* L'association l'Eveil de Borgo est un FAM, Foyer d'Accueil Médicalisé pour adultes handicapés (FAM) qui a pour mission d'accueillir des personnes handicapées physiques, mentales (déficients intellectuels ou malades mentaux handicapés) ou atteintes de handicaps associés.
Le soutien de A Manca
A Manca apporte son soutien à la section STC Éveil mobilisée contre le management insupportable de la Direction Générale de l’Éveil. Le ciblage actuel de la déléguée syndicale, menacée de licenciement, s’inscrit dans la tradition patronale de l’Éveil, un management à la pression de type néo-libéral et néo-colonial.
Les salariés auraient besoin de sérénité et de la reconnaissance de leurs compétences pour rendre le meilleur service possible à une population vulnérable. Mais force est de constater que malgré les alertes et différents mouvements sociaux rien ne change à l’Éveil.
Il y a une gestion comptable de l’humain, mais une gestion à la carte. L’opacité entretenue sur les effectifs permet de justifier le manque de financement pour des embauches qui serait pourtant nécessaires. Dans le même temps des milliers d’euros sont dilapidés pour des intervenants non domiciliés en Corse. L’éveil est une véritable vache à lait pour des cadres et consultants voulant tirer profit de la Corse.
Le droit du travail est trop souvent ignoré dans cette structure où les souffrances des salariés ne sont pas prises en compte. Les compétences sont souvent sanctionnées et les dossiers sensibles sont confiés aux personnes les moins formées aux cœur de métier du Handicap ou les plus précaires.
Nous demandons que le C.A de l’Éveil mette un terme au ciblage visant la déléguée syndicale. Nous nous réservons le droit de manifester notre soutien publiquement par toutes les voies démocratiques et légales.
A Manca apporte son soutien à la section STC Éveil mobilisée contre le management insupportable de la Direction Générale de l’Éveil. Le ciblage actuel de la déléguée syndicale, menacée de licenciement, s’inscrit dans la tradition patronale de l’Éveil, un management à la pression de type néo-libéral et néo-colonial.
Les salariés auraient besoin de sérénité et de la reconnaissance de leurs compétences pour rendre le meilleur service possible à une population vulnérable. Mais force est de constater que malgré les alertes et différents mouvements sociaux rien ne change à l’Éveil.
Il y a une gestion comptable de l’humain, mais une gestion à la carte. L’opacité entretenue sur les effectifs permet de justifier le manque de financement pour des embauches qui serait pourtant nécessaires. Dans le même temps des milliers d’euros sont dilapidés pour des intervenants non domiciliés en Corse. L’éveil est une véritable vache à lait pour des cadres et consultants voulant tirer profit de la Corse.
Le droit du travail est trop souvent ignoré dans cette structure où les souffrances des salariés ne sont pas prises en compte. Les compétences sont souvent sanctionnées et les dossiers sensibles sont confiés aux personnes les moins formées aux cœur de métier du Handicap ou les plus précaires.
Nous demandons que le C.A de l’Éveil mette un terme au ciblage visant la déléguée syndicale. Nous nous réservons le droit de manifester notre soutien publiquement par toutes les voies démocratiques et légales.