André Paccou et les membres de la LDH lors d'une récente conférence de presse
"La Corse n’en a pas encore fini avec la violence, les pressions, les menaces, l’intolérance et le racisme. Ces dérives insupportables ont trouvé dans les réseaux sociaux des moyens de propagande massive et d’intoxication collective. Les victimes expiatoires en sont, ce n’est pas une surprise, les défenseurs des valeurs humanistes et des conquêtes démocratiques.
Il est révélateur et inquiétant que ce soient André Paccou, sa famille, ses proches et, à travers eux, la Ligue des Droits de l’Homme, qui sont visés par la campagne haineuse et agressive de certains groupuscules fascisants. Des groupuscules décomplexés qui ont récupéré, pour servir leur politique d’exclusion, certaines thématiques du nationalisme corse peuple corse seule communauté de droit sur sa terre ») pour dénoncer « >l’officine immigrationniste LDHet la « police de lapensée » qu’exercerait la Ligue !
Ils osent même présenter, avec un cynisme à toute épreuve, leurs injures et leurs menaces comme des plaisanteries innocentes, des «propos grivois tenus sur les réseaux sociaux » !
Le procès qui les vise serait celui de la « macagna » ! Ces éléments de langage très défensifs révèlent cependant une crainte diffuse de tomber sous le coup de la loi républicaine ; car (et ces individus ne peuvent pas l’ignorer…) le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! On notera comme un fait particulièrement significatif (et dont il faut se réjouir) le soutien public apporté à André Paccou par le Président de l’exécutif territorial, le Président de l’Assemblée de Corse, et par les présidents des deux groupes d’élus nationalistes. Soutenir la LDH, c’est condamner la campagne ignoble qui la vise, et c’est aussi refuser de se reconnaître dans les thématiques nationalitaires de ces groupuscules fascisants. Le soutien des communistes et celui des forces démocratiques est naturellement acquis à André Paccou et à la LDH Corsica. La Corse éprise de liberté, la Corse résistante, populaire et démocratique, la Corse de Jean Nicoli et de Fred Scamaroni, cette Corse-là n’a pas la nostalgie des guerres coloniales ! Elle ne se reconnaît pas dans cette image hideuse que veulent renvoyer d’elle une poignée de racistes virulents.
Sans relier, de façon simpliste et inadéquate, les agressions contre les militants et responsables du Levante et la campagne qui vise le premier responsable de la ligue des Droits de l’Homme en Corse, on doit relever qu’elles sont, toutes, l’indice d’un inquiétant regain de tension et de violence, un regain porteur de nouvelles dérives.
Les démocrates corses, dans la diversité de leurs appartenances politiques, doivent faire barrage à ces entreprises de déstabilisation de notre société. Aux mensonges et à la provocation, qui sont les armes favorites de la pire réaction, ils opposeront la force de leur union autour des grands principes de liberté, égalité, fraternité et laïcité, seuls capables d’assurer le progrès général de l’humanité."
Il est révélateur et inquiétant que ce soient André Paccou, sa famille, ses proches et, à travers eux, la Ligue des Droits de l’Homme, qui sont visés par la campagne haineuse et agressive de certains groupuscules fascisants. Des groupuscules décomplexés qui ont récupéré, pour servir leur politique d’exclusion, certaines thématiques du nationalisme corse peuple corse seule communauté de droit sur sa terre ») pour dénoncer « >l’officine immigrationniste LDHet la « police de lapensée » qu’exercerait la Ligue !
Ils osent même présenter, avec un cynisme à toute épreuve, leurs injures et leurs menaces comme des plaisanteries innocentes, des «propos grivois tenus sur les réseaux sociaux » !
Le procès qui les vise serait celui de la « macagna » ! Ces éléments de langage très défensifs révèlent cependant une crainte diffuse de tomber sous le coup de la loi républicaine ; car (et ces individus ne peuvent pas l’ignorer…) le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! On notera comme un fait particulièrement significatif (et dont il faut se réjouir) le soutien public apporté à André Paccou par le Président de l’exécutif territorial, le Président de l’Assemblée de Corse, et par les présidents des deux groupes d’élus nationalistes. Soutenir la LDH, c’est condamner la campagne ignoble qui la vise, et c’est aussi refuser de se reconnaître dans les thématiques nationalitaires de ces groupuscules fascisants. Le soutien des communistes et celui des forces démocratiques est naturellement acquis à André Paccou et à la LDH Corsica. La Corse éprise de liberté, la Corse résistante, populaire et démocratique, la Corse de Jean Nicoli et de Fred Scamaroni, cette Corse-là n’a pas la nostalgie des guerres coloniales ! Elle ne se reconnaît pas dans cette image hideuse que veulent renvoyer d’elle une poignée de racistes virulents.
Sans relier, de façon simpliste et inadéquate, les agressions contre les militants et responsables du Levante et la campagne qui vise le premier responsable de la ligue des Droits de l’Homme en Corse, on doit relever qu’elles sont, toutes, l’indice d’un inquiétant regain de tension et de violence, un regain porteur de nouvelles dérives.
Les démocrates corses, dans la diversité de leurs appartenances politiques, doivent faire barrage à ces entreprises de déstabilisation de notre société. Aux mensonges et à la provocation, qui sont les armes favorites de la pire réaction, ils opposeront la force de leur union autour des grands principes de liberté, égalité, fraternité et laïcité, seuls capables d’assurer le progrès général de l’humanité."