- Vous briguez le mandat de conseillers départementaux pour le canton d’Ajaccio 2. Quelles sont les raisons de vos candidatures ?
Stéphane Vannucci : Ma candidature s'inscrit dans la continuité du travail accompli depuis 2011 au service des habitants du 4ème canton d'Ajaccio. Durant quatre ans, j'ai mis toute mon énergie pour répondre au mieux aux attentes de nos concitoyens en matière de solidarités, d’amélioration du cadre de vie et d’animation du territoire. Je pense à la réfection de la RD11 entre le Kalliste et le Vittulu, à la rénovation de la chapelle St-Antoine, à la création d'une Unité de Développement Social ou encore à la mise en place d'actions qui ont permis de recréer du lien entre habitants. Beaucoup d'autres projets ont été initiés ou ont pu être menés grâce à mon implication. Cela a été le cas notamment avec le projet d'enfouissement des cuves de gaz du Lorettu, rendu possible grâce à la mise à disposition d'un terrain départemental après mon intervention par une motion. Ces actions, ces initiatives, j'entends les poursuivre avec la même conviction en faveur du nouveau canton d'Ajaccio 2.
Marie Zuccarelli : Pour ma part, c'est une nouvelle expérience qui a débuté, en réalité, en 2011 lorsque je me suis engagée au côté de Stéphane en tant que suppléante. Les changements manifestes obtenus durant 4 ans m’ont donné envie de m’investir davantage encore pour faire avancer les choses, mais cette fois-ci en tant que conseillère départementale. Dans mon métier, j’ai appris à être au plus près des gens, à détecter des besoins et à y répondre. C’est la même chose en politique : pouvoir agir sur les choses. Les décisions politiques font partie de notre vie. S’intéresser à la politique, c’est vouloir mener des projets à bien.
- Comment ont été choisis vos binômes et suppléants ?
S.V. : Le choix de Marie était une évidence. Elle était ma suppléante en 2011. Durant 4 ans, elle a suivi et participé activement à mon travail de conseiller général. C'est également une amie et une collègue de travail dans le domaine de la santé, avec laquelle nous partageons les mêmes valeurs. La présence de nos suppléants Alain Nicolai, commerçant de la rue Fesch, et de Marine Ponzevera nous permet d’être les plus représentatifs de ce canton.
M.Z. : Même chose ! Ma candidature aux côtés de Stéphane était une évidence. Nous nous connaissons très bien et avons en partage la même vision de notre département, de notre ville et de notre canton. La jeunesse de Marine et l'expérience d'Alain nous permettent de présenter ainsi une équipe dynamique et représentative de ce territoire.
- Selon vous, quel est l’enjeu de cette élection dans ce canton ?
S.V. : En dégageant une majorité forte, cette élection sera d'abord l’occasion de faire avancer plus encore les choses à Ajaccio, en particulier grâce à un partenariat renouvelé avec la Ville et avec la CAPA. Dans un contexte de crise, de réduction des dotations de l’État aux collectivités, il nous faut être unis plus que jamais pour offrir le meilleur service public à nos concitoyens. S'agissant en particulier du 2ème canton d'Ajaccio, c'est la question de la vitalité du centre-ville et du vivre-ensemble qui se pose avec le plus d'acuité. Si le Conseil Général s'y est beaucoup investi, celui-ci a trop longtemps été abandonné par la Ville et par la CAPA qui avaient pourtant compétence pour agir. Je pense au commerce, à la circulation, à la propreté, à la sécurité, aux aménagements urbains ou à la question de la mixité sociale. Autant de sujets fondamentaux dont ne s'est jamais préoccupée la gauche municipale à laquelle appartenaient pourtant certains conseillers généraux en campagne aujourd'hui... Ce canton, où bat le cœur de notre cité, doit retrouver tout son dynamisme et son attractivité.
M.Z. : L'enjeu est avant tout économique et social. Ce canton est marqué par une forte disparité sociale et générationnelle. Il s'agit d'étendre et d'accroître le travail centré sur les personnes âgées, handicapées ou en difficultés, mais aussi celui à destination des jeunes conduit jusqu'à présent dans le 4ème canton par le Département, avec bien sûr le concours des acteurs associatifs ou institutionnels.
- Sur quels thèmes faites-vous campagne ?
SV : Je ne suis pas de ceux qui promettent des choses qu’ils ne pourront pas tenir. En conscience, je mets en avant les domaines de compétences du Conseil départemental et ce que je peux faire. Je ne suis pas non plus de ces professionnels de la politique en mal de bilans et de mandats, qui n'ont dans ce scrutin qu'une seule ambition : s'en servir comme d'un marchepied pour les prochaines Territoriales. Avec Marie, nous sommes des candidats responsables, ancrés dans le réel et dans le concret. Nous savons de quoi nous parlons. C'est pourquoi les questions des solidarités, de l'amélioration du cadre de vie, du vivre-ensemble sont au cœur de nos propositions.
MZ : Nous n'avons pas attendu ces élections pour rencontrer la population. Si le périmètre de notre canton s'est élargi, nous sommes depuis longtemps en contact avec elle, en phase avec la réalité du terrain. Notre métier et notre engagement politique au service de la cité font que nous connaissons les attentes de nos concitoyens. Aussi dans nos propositions, nous mettons l'accent sur le travail social et le maillage du canton, sur un meilleur accompagnement des personnes en difficultés, sur l'amélioration de la voirie départementale...
- De quoi, selon vous, ce canton a-t-il besoin en priorité ?
SV : Les priorités sont nombreuses. Je l'ai dit, il s'agira de retisser du lien social, de réinvestir avec le concours de la Ville des quartiers laissés à l'abandon comme celui des Jardins de l'Empereur, de redynamiser l’activité commerciale par la valorisation des axes départementaux que sont le boulevard Sampiero ou l'avenue Béverini-Vico, de donner une cohérence à ce canton fait de quartiers très différents afin de retrouver l’âme de la ville.
- Quelle est votre position sur la collectivité unique et la suppression des Conseils Généraux ?
S.V. : La bonne question à se poser au sujet d’une collectivité unique pour la Corse, c’est pour quoi faire ? Si c'est de nature à améliorer réellement le quotidien de nos concitoyens et le service public rendu à la population, pourquoi pas... Mais ce n'est pas le chemin pris par le projet porté par le Gouvernement aujourd'hui. Ce qui est sûr, c'est que de part ses compétences, le bilan de ses actions et la qualité de sa gestion, le Département fait preuve de son utilité. Ce qui n'est pas le cas d'autres collectivités... D'ailleurs, les habitants de Corse-du-Sud y sont très attachés comme le démontrent régulièrement les sondages successifs et la participation aux différents scrutins. Et puis, à contrario de certains de nos concurrents, je ne serais pas candidat si je n'avais pas la conviction profonde de l'intérêt du Département. C'est une question de cohérence et de respect des électeurs.
M.Z. : Une fois de plus on se focalise sur l'accessoire et non sur l'essentiel. La question est moins celle des structures administratives que celle des politiques qui sont conduites et des services qui sont offerts à la population. La priorité est moins de savoir s'il faut supprimer telle ou telle strate mais plutôt d’œuvrer, chacun à son niveau, en faveur de la population. J'avoue que je suis sidérée par le temps et l'énergie perdue à débattre de ces questions pendant que les corses s'enfoncent de plus en plus dans la précarité et ont de plus en plus de mal à se loger.
- Justement, comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui va disparaître ?
S.V. : « Il y a encore loin de la coupe aux lèvres ! » En l'état du droit, c'est plutôt le contraire. Les Départements ont été maintenus et même renforcés dans leurs compétences. L'hypothèse d'une suppression des Départements en Corse en 2018 n'est pas acquise. Ce qui est sûr c'est que cette idée volontairement véhiculée par le Gouvernement et localement par ses amis vient parasiter fortement cette élection. Comment ne pas y voir, après le charcutage cantonal auquel nous avons eu droit l'an dernier, une énième manœuvre électorale ? Je considère de plus que ce n'est ni à Paris ni à une poignée d'élus en fin de mandat de décider de l'avenir de notre île, seuls, sans l'assentiment des deux Conseils Généraux et pire encore sans celui du peuple !
M.Z. : Malgré la confusion volontairement entretenue et qui est, il est vrai, préjudiciable au bon déroulement de cette campagne, nous nous présentons avec une équipe et un projet construits pour une mandature de six ans, comme le prévoit actuellement la loi. Je n'ose imaginer que le département puisse être dissout dans 30 mois par la seule volonté de Paris sans l'avis des principaux élus concernés que sont les Conseillers Départementaux, et surtout sans référendum préalable. Si certains esprits éclairés, d'ailleurs étrangement impliqués dans ce scrutin, soutiennent cette démarche, ce n'est pas pour ma part la conception du progrès et de la démocratie que je me fais.
- A l’approche du premier tour, êtes-vous confiants ? Quel score espérez-vous obtenir ?
S.V.: Au vu des nombreuses marques de soutien qui nous sont apportées au cours de cette campagne, mais aussi du bilan qui est le mien comme Conseiller Général, je crois que nous avons des raisons d'être résolument confiants. Il est cependant important que chacun se mobilise pour amplifier la dynamique de victoire obtenue lors des dernières municipales à Ajaccio et donner la majorité la plus large au département au soir du 29 mars.
- Si vous êtes au 2nd tour, sur quel report de voix comptez-vous ?
S.V. : Nous ne sommes pas dans cette logique. Nous voulons fédérer autour de nos idées dès le 1er tour.
Propos recueillis par Manon PERELLI
Stéphane Vannucci : Ma candidature s'inscrit dans la continuité du travail accompli depuis 2011 au service des habitants du 4ème canton d'Ajaccio. Durant quatre ans, j'ai mis toute mon énergie pour répondre au mieux aux attentes de nos concitoyens en matière de solidarités, d’amélioration du cadre de vie et d’animation du territoire. Je pense à la réfection de la RD11 entre le Kalliste et le Vittulu, à la rénovation de la chapelle St-Antoine, à la création d'une Unité de Développement Social ou encore à la mise en place d'actions qui ont permis de recréer du lien entre habitants. Beaucoup d'autres projets ont été initiés ou ont pu être menés grâce à mon implication. Cela a été le cas notamment avec le projet d'enfouissement des cuves de gaz du Lorettu, rendu possible grâce à la mise à disposition d'un terrain départemental après mon intervention par une motion. Ces actions, ces initiatives, j'entends les poursuivre avec la même conviction en faveur du nouveau canton d'Ajaccio 2.
Marie Zuccarelli : Pour ma part, c'est une nouvelle expérience qui a débuté, en réalité, en 2011 lorsque je me suis engagée au côté de Stéphane en tant que suppléante. Les changements manifestes obtenus durant 4 ans m’ont donné envie de m’investir davantage encore pour faire avancer les choses, mais cette fois-ci en tant que conseillère départementale. Dans mon métier, j’ai appris à être au plus près des gens, à détecter des besoins et à y répondre. C’est la même chose en politique : pouvoir agir sur les choses. Les décisions politiques font partie de notre vie. S’intéresser à la politique, c’est vouloir mener des projets à bien.
- Comment ont été choisis vos binômes et suppléants ?
S.V. : Le choix de Marie était une évidence. Elle était ma suppléante en 2011. Durant 4 ans, elle a suivi et participé activement à mon travail de conseiller général. C'est également une amie et une collègue de travail dans le domaine de la santé, avec laquelle nous partageons les mêmes valeurs. La présence de nos suppléants Alain Nicolai, commerçant de la rue Fesch, et de Marine Ponzevera nous permet d’être les plus représentatifs de ce canton.
M.Z. : Même chose ! Ma candidature aux côtés de Stéphane était une évidence. Nous nous connaissons très bien et avons en partage la même vision de notre département, de notre ville et de notre canton. La jeunesse de Marine et l'expérience d'Alain nous permettent de présenter ainsi une équipe dynamique et représentative de ce territoire.
- Selon vous, quel est l’enjeu de cette élection dans ce canton ?
S.V. : En dégageant une majorité forte, cette élection sera d'abord l’occasion de faire avancer plus encore les choses à Ajaccio, en particulier grâce à un partenariat renouvelé avec la Ville et avec la CAPA. Dans un contexte de crise, de réduction des dotations de l’État aux collectivités, il nous faut être unis plus que jamais pour offrir le meilleur service public à nos concitoyens. S'agissant en particulier du 2ème canton d'Ajaccio, c'est la question de la vitalité du centre-ville et du vivre-ensemble qui se pose avec le plus d'acuité. Si le Conseil Général s'y est beaucoup investi, celui-ci a trop longtemps été abandonné par la Ville et par la CAPA qui avaient pourtant compétence pour agir. Je pense au commerce, à la circulation, à la propreté, à la sécurité, aux aménagements urbains ou à la question de la mixité sociale. Autant de sujets fondamentaux dont ne s'est jamais préoccupée la gauche municipale à laquelle appartenaient pourtant certains conseillers généraux en campagne aujourd'hui... Ce canton, où bat le cœur de notre cité, doit retrouver tout son dynamisme et son attractivité.
M.Z. : L'enjeu est avant tout économique et social. Ce canton est marqué par une forte disparité sociale et générationnelle. Il s'agit d'étendre et d'accroître le travail centré sur les personnes âgées, handicapées ou en difficultés, mais aussi celui à destination des jeunes conduit jusqu'à présent dans le 4ème canton par le Département, avec bien sûr le concours des acteurs associatifs ou institutionnels.
- Sur quels thèmes faites-vous campagne ?
SV : Je ne suis pas de ceux qui promettent des choses qu’ils ne pourront pas tenir. En conscience, je mets en avant les domaines de compétences du Conseil départemental et ce que je peux faire. Je ne suis pas non plus de ces professionnels de la politique en mal de bilans et de mandats, qui n'ont dans ce scrutin qu'une seule ambition : s'en servir comme d'un marchepied pour les prochaines Territoriales. Avec Marie, nous sommes des candidats responsables, ancrés dans le réel et dans le concret. Nous savons de quoi nous parlons. C'est pourquoi les questions des solidarités, de l'amélioration du cadre de vie, du vivre-ensemble sont au cœur de nos propositions.
MZ : Nous n'avons pas attendu ces élections pour rencontrer la population. Si le périmètre de notre canton s'est élargi, nous sommes depuis longtemps en contact avec elle, en phase avec la réalité du terrain. Notre métier et notre engagement politique au service de la cité font que nous connaissons les attentes de nos concitoyens. Aussi dans nos propositions, nous mettons l'accent sur le travail social et le maillage du canton, sur un meilleur accompagnement des personnes en difficultés, sur l'amélioration de la voirie départementale...
- De quoi, selon vous, ce canton a-t-il besoin en priorité ?
SV : Les priorités sont nombreuses. Je l'ai dit, il s'agira de retisser du lien social, de réinvestir avec le concours de la Ville des quartiers laissés à l'abandon comme celui des Jardins de l'Empereur, de redynamiser l’activité commerciale par la valorisation des axes départementaux que sont le boulevard Sampiero ou l'avenue Béverini-Vico, de donner une cohérence à ce canton fait de quartiers très différents afin de retrouver l’âme de la ville.
- Quelle est votre position sur la collectivité unique et la suppression des Conseils Généraux ?
S.V. : La bonne question à se poser au sujet d’une collectivité unique pour la Corse, c’est pour quoi faire ? Si c'est de nature à améliorer réellement le quotidien de nos concitoyens et le service public rendu à la population, pourquoi pas... Mais ce n'est pas le chemin pris par le projet porté par le Gouvernement aujourd'hui. Ce qui est sûr, c'est que de part ses compétences, le bilan de ses actions et la qualité de sa gestion, le Département fait preuve de son utilité. Ce qui n'est pas le cas d'autres collectivités... D'ailleurs, les habitants de Corse-du-Sud y sont très attachés comme le démontrent régulièrement les sondages successifs et la participation aux différents scrutins. Et puis, à contrario de certains de nos concurrents, je ne serais pas candidat si je n'avais pas la conviction profonde de l'intérêt du Département. C'est une question de cohérence et de respect des électeurs.
M.Z. : Une fois de plus on se focalise sur l'accessoire et non sur l'essentiel. La question est moins celle des structures administratives que celle des politiques qui sont conduites et des services qui sont offerts à la population. La priorité est moins de savoir s'il faut supprimer telle ou telle strate mais plutôt d’œuvrer, chacun à son niveau, en faveur de la population. J'avoue que je suis sidérée par le temps et l'énergie perdue à débattre de ces questions pendant que les corses s'enfoncent de plus en plus dans la précarité et ont de plus en plus de mal à se loger.
- Justement, comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui va disparaître ?
S.V. : « Il y a encore loin de la coupe aux lèvres ! » En l'état du droit, c'est plutôt le contraire. Les Départements ont été maintenus et même renforcés dans leurs compétences. L'hypothèse d'une suppression des Départements en Corse en 2018 n'est pas acquise. Ce qui est sûr c'est que cette idée volontairement véhiculée par le Gouvernement et localement par ses amis vient parasiter fortement cette élection. Comment ne pas y voir, après le charcutage cantonal auquel nous avons eu droit l'an dernier, une énième manœuvre électorale ? Je considère de plus que ce n'est ni à Paris ni à une poignée d'élus en fin de mandat de décider de l'avenir de notre île, seuls, sans l'assentiment des deux Conseils Généraux et pire encore sans celui du peuple !
M.Z. : Malgré la confusion volontairement entretenue et qui est, il est vrai, préjudiciable au bon déroulement de cette campagne, nous nous présentons avec une équipe et un projet construits pour une mandature de six ans, comme le prévoit actuellement la loi. Je n'ose imaginer que le département puisse être dissout dans 30 mois par la seule volonté de Paris sans l'avis des principaux élus concernés que sont les Conseillers Départementaux, et surtout sans référendum préalable. Si certains esprits éclairés, d'ailleurs étrangement impliqués dans ce scrutin, soutiennent cette démarche, ce n'est pas pour ma part la conception du progrès et de la démocratie que je me fais.
- A l’approche du premier tour, êtes-vous confiants ? Quel score espérez-vous obtenir ?
S.V.: Au vu des nombreuses marques de soutien qui nous sont apportées au cours de cette campagne, mais aussi du bilan qui est le mien comme Conseiller Général, je crois que nous avons des raisons d'être résolument confiants. Il est cependant important que chacun se mobilise pour amplifier la dynamique de victoire obtenue lors des dernières municipales à Ajaccio et donner la majorité la plus large au département au soir du 29 mars.
- Si vous êtes au 2nd tour, sur quel report de voix comptez-vous ?
S.V. : Nous ne sommes pas dans cette logique. Nous voulons fédérer autour de nos idées dès le 1er tour.
Propos recueillis par Manon PERELLI