Contrairement aux idées reçues, la qualité de l’air intérieur n’est pas toujours meilleure que celle de l’air extérieur. Loin s’en faut. Le slogan de la campagne d’information de l’Agence d’Aménagement durable, d’Urbanisme et d’Énergie de la Corse résume d’ailleurs à lui seul un des comportements clefs pour préserver sa santé : « Casa ariosa, casa sana ! ». À l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air, ce jeudi à Ajaccio, le Conseil de l’Énergie, de l’Air et du Climat de Corse (CEAC) s’est d’ailleurs longuement intéressé à cette question.
« L’air intérieur peut être jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur », a ainsi relevé Julien Paolini, le président de l’AUE. La faute à de nombreux polluants que nous respirons au quotidien et qui peuvent être dangereux pour notre santé, alors que nous passons environ 80% à 90% de notre temps en espace clos. « Quand on est dans son foyer on a la sensation d’être protégé, mais les études qui ont été menées indiquent qu’à cause de composés naturels comme les pollens ou les moisissures, mais aussi des produits que l’on utilise, des meubles ou des peintures qui relarguent des polluants, des bougies parfumées que l’on peut allumer, les polluants vont se concentrer dans notre logement si l’on aère pas suffisamment et que l’on a une ventilation défaillante ou mal entretenue », souligne de son côté Sophie Finidori, responsable de l’unité air climat à l’AUE. « Une de clefs pour améliorer la qualité de l’air intérieur est donc aérer au moins 10 minutes le matin et le soir, et à chaque fois que l’on fait une activité qui est susceptible d’émettre des polluants, par exemple lorsqu’on fait le ménage ou la cuisine », renchérit-elle.
Un geste simple à faire au quotidien qui n’est pourtant pas toujours un automatisme. Dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement (PRSE) co-construit par l’Agence Régionale de Santé et la Collectivité de Corse et validé en avril dernier, la sensibilisation des personnes à la réduction des émissions de polluants à la source a d’ailleurs été érigée en priorité et fait l’objet d’une stratégie partagée de mobilisation, d’information et de communication. Dans ce droit fil, l’AUE a profité de ce CEAC pour présenter à ses partenaires la démarche Svintul’Aria qu’elle aspire à mettre en place. « Lorsque nous avons participé aux travaux du PRSE nous avons constaté qu’il y avait un manque de données sur la qualité de l’air intérieur et un manque de synergie de tous les acteurs », explique Sophie Finidori, « Le but est d’avoir une démarche commune, de travailler ensemble au travers un réseau que nous souhaiterions créer à l’échelle régionale de façon à ce que chacun, en fonction de ses prérogatives, de ses missions, de ses souhaits, puisse participer à la sensibilisation de ses publics cibles et puisse participer au montage de programmes d’amélioration des connaissances pour trouver des solutions efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur ».
Dans cette optique, ce réseau rassemblerait les collectivités qui gèrent à la fois leurs locaux, mais aussi des bâtiments qui accueillent des publics sensibles comme des crèches ou des écoles, mais aussi des entreprises, ou encore des ménages dans le cadre de dispositifs comme ORELI d’accompagnement à la rénovation. « À travers ce réseau on voudrait déjà commencer à faire de la sensibilisation et de la formation et nous avons donc convié des experts de la qualité de l’air intérieur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et de l’Ademe qui ont travaillé sur des méthodologies d’accompagnement », dévoile la responsable de l’unité air climat en pointant particulièrement la méthode QSE du CSTB qui vise à intégrer la qualité de l’air au moment de la rénovation des bâtiments.
« L’air intérieur peut être jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur », a ainsi relevé Julien Paolini, le président de l’AUE. La faute à de nombreux polluants que nous respirons au quotidien et qui peuvent être dangereux pour notre santé, alors que nous passons environ 80% à 90% de notre temps en espace clos. « Quand on est dans son foyer on a la sensation d’être protégé, mais les études qui ont été menées indiquent qu’à cause de composés naturels comme les pollens ou les moisissures, mais aussi des produits que l’on utilise, des meubles ou des peintures qui relarguent des polluants, des bougies parfumées que l’on peut allumer, les polluants vont se concentrer dans notre logement si l’on aère pas suffisamment et que l’on a une ventilation défaillante ou mal entretenue », souligne de son côté Sophie Finidori, responsable de l’unité air climat à l’AUE. « Une de clefs pour améliorer la qualité de l’air intérieur est donc aérer au moins 10 minutes le matin et le soir, et à chaque fois que l’on fait une activité qui est susceptible d’émettre des polluants, par exemple lorsqu’on fait le ménage ou la cuisine », renchérit-elle.
Un geste simple à faire au quotidien qui n’est pourtant pas toujours un automatisme. Dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement (PRSE) co-construit par l’Agence Régionale de Santé et la Collectivité de Corse et validé en avril dernier, la sensibilisation des personnes à la réduction des émissions de polluants à la source a d’ailleurs été érigée en priorité et fait l’objet d’une stratégie partagée de mobilisation, d’information et de communication. Dans ce droit fil, l’AUE a profité de ce CEAC pour présenter à ses partenaires la démarche Svintul’Aria qu’elle aspire à mettre en place. « Lorsque nous avons participé aux travaux du PRSE nous avons constaté qu’il y avait un manque de données sur la qualité de l’air intérieur et un manque de synergie de tous les acteurs », explique Sophie Finidori, « Le but est d’avoir une démarche commune, de travailler ensemble au travers un réseau que nous souhaiterions créer à l’échelle régionale de façon à ce que chacun, en fonction de ses prérogatives, de ses missions, de ses souhaits, puisse participer à la sensibilisation de ses publics cibles et puisse participer au montage de programmes d’amélioration des connaissances pour trouver des solutions efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur ».
Dans cette optique, ce réseau rassemblerait les collectivités qui gèrent à la fois leurs locaux, mais aussi des bâtiments qui accueillent des publics sensibles comme des crèches ou des écoles, mais aussi des entreprises, ou encore des ménages dans le cadre de dispositifs comme ORELI d’accompagnement à la rénovation. « À travers ce réseau on voudrait déjà commencer à faire de la sensibilisation et de la formation et nous avons donc convié des experts de la qualité de l’air intérieur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et de l’Ademe qui ont travaillé sur des méthodologies d’accompagnement », dévoile la responsable de l’unité air climat en pointant particulièrement la méthode QSE du CSTB qui vise à intégrer la qualité de l’air au moment de la rénovation des bâtiments.