Sylvain Fanti : "La droite bastiaise n'a pas disparu"

« La droite bastiaise est morte ! Vive la droite, la droite bastiaise ! »
En effet, contrairement à ce que notre silence médiatique peut laisser croire, la droite bastiaise n’a pas disparu, elle travaille et s’organise en vue des prochaines échéances électorales.
Il est vrai que depuis trop longtemps, la droite a été inexistante dans notre ville, sans prise de position sur les dossiers importants. Si bien qu’au fur et à mesure, sans leader courageux, nos électeurs ont délaissé notre étiquette, qui pourtant obtient encore des scores majoritaires aux élections présidentielles.
Aujourd’hui, sans en revendiquer l’exclusivité, je prends une part importante à ce travail. De façon très claire, je refuse que nous disparaissions sans combattre ! Avec les élections municipales, nous célébrerons la renaissance de la droite bastiaise.
Je sais ce que je représente : je suis le représentant de la famille libérale, d’une droite décomplexée, ouverte et progressiste.
Je me place aux côtés de tous ceux qui s’opposent aux pratiques usées et érodées d’un système claniste qui administre mollement Bastia. Les dossiers de division interne au conseil municipal en sont une illustration patente ! D’ailleurs, ce que nous voyons n’est que la partie émergée de l’iceberg. Nous découvrirons bientôt bien d’autres dossiers et affaires de ce type.
Au final, la mairie de Bastia n’est que l’addition d’intérêt particulier et individualiste. Chacun essayant d’obtenir sa part du gâteau.
A titre d’exemple, quelle communauté de vue y a-t-il entre le Parti Communiste et le Parti Radical de Gauche au sein du conseil municipal ?
Les bastiais ne refusent pas le changement, ils l’attendent depuis longtemps. La seule chose qui leur a manqué a été de trouver La personne qui incarne, tout à la foi, une espérance nouvelle, mais aussi une alternative crédible face au système en place. Jusqu’à aujourd’hui ils se sont contentés du moindre mal.
Les bastiais souhaitent faire un choix éclairé et laisser les clefs de leur maison commune à une personne dont on sait qui elle est, ce qu’elle veut, et où elle veut nous mener.
Avec le reste de la droite bastiaise, je sais pouvoir répondre à cette attente.
Je serais à ce titre un facteur d’union. Et si plusieurs personnalités s’avancent sur la ligne de départ, j’y vois un signe positif de vie d’un mouvement politique.
Nous avons tous les ingrédients pour faire un bon plat. Les bastiais ne comprendraient pas que nous soyons maladroits dans l’art de les accommoder.
Autour d’une table ronde, nous trouverons une entente qui découle de la raison et du but à atteindre.
Nous ne pouvons nous passer de personne, si nous voulons gagner.
Pour ne pas pratiquer de langue de bois, et aux côtés de tous ceux qui partagent les valeurs essentielles de notre camp, j’annonce que je serai candidat à l’élection municipale de Bastia en 2014.
J’ai l’humilité de me juger et j’entends partager avec d’autres, l’ambition de donner à cette ville une nouvelle dimension.
Nous mènerons le combat pour la victoire ! et quand je vois le courage des ajacciens qui ont élu un député de 32 ans, en la personne de Laurent Marcangeli, je suis assez confiant.
A Bastia, nous devons redonner aux habitants la fierté d’être bastiais, comme nous le sommes lorsque nous assistons à un match du SCB et que coule dans nos veines le sang bleu.
Je me place en rupture du règne des rois fainéants dans lequel on endort les bastiais.
Il est temps de mettre aux responsabilités des hommes et des femmes qui, au quotidien, sont habitués à faire quelque chose de leurs 10 doigts.
Les bastiais attendent qu’on leur parle d’emploi, de pouvoir d’achat, de logements, des problèmes liés au communautarisme, de choix de société important comme le mariage homosexuel ou le droit de vote des étrangers, ils attendent qu’on sache parler à notre jeunesse.
Je souhaite que le futur maire de Bastia ait un rôle fort dans ces domaines !
Dans les semaines à venir j’irai à  la rencontre des bastiais pour entendre le pouls de la ville.
J’avance dans cette entreprise avec détermination mais également avec humilité. Je souhaite donner à ma campagne, la dimension la plus participative possible.
J’appelle dès aujourd’hui, tous ceux qui partagent mes valeurs à se manifester et à s’unir dans le but que nous nous fixons !