#apaisement
Le tweet posté pendant la réunion par la Présidence de l'Assemblée
Faire de ce mercredi un tournant décisif à la suite des violents évènements des derniers jours : C'était bien l'objectif que les élus semblaient poursuivre en se rendant à cette rencontre avec les syndicats étudiants. Un message posté dans la journée sur le compte Twitter de la présidence de l'Assemblée arborait d'ailleurs le hashtag #apaisement.
C'est chose faîte. Le calme semble être revenu du coté des rues cortenaises bien que le mur anti-émeute de la veille a été réinstallé dès l'après midi par les forces de l'ordre.
Arrivé à 18 heures dans les locaux cortenais du conseil de la langue corse, Jean-Guy Talamoni y a retrouvé les membres des différents syndicats étudiants (Cunsulta di a ghjuventù corsa, Ghjuventù Paolina et Ghjuventù Indipendentista). La réunion s'est tenue à huis-clos durant près de deux heures. Très vite et toujours via le compte Twitter de la présidence, la levée du blocus de la faculté, initié ce lundi, a été annoncée.
C'est chose faîte. Le calme semble être revenu du coté des rues cortenaises bien que le mur anti-émeute de la veille a été réinstallé dès l'après midi par les forces de l'ordre.
Arrivé à 18 heures dans les locaux cortenais du conseil de la langue corse, Jean-Guy Talamoni y a retrouvé les membres des différents syndicats étudiants (Cunsulta di a ghjuventù corsa, Ghjuventù Paolina et Ghjuventù Indipendentista). La réunion s'est tenue à huis-clos durant près de deux heures. Très vite et toujours via le compte Twitter de la présidence, la levée du blocus de la faculté, initié ce lundi, a été annoncée.
"Une bavure policière"
Paul Salort de la GI
C'est vers 20 heures que la réunion a pris fin alors que les étudiants présents au rassemblement du cours Paoli se sont rendus dans le calme au pied de l'immeuble du Conseil de la langue corse pour attendre les participants de la table ronde. Les syndicats ont dit avoir trouvé l'échange "constructif". Pour Paul Salort de la Ghjuventù Independentista :
Il faut maintenant que la vérité émerge. Nous participerons à la manifestation de samedi car nous avons l'intime conviction que l'Etat cache la verité. Il y a eu une bavure policière.
Bavure, un mot également employé par Jean-Guy Talamoni, au sortir de la réunion.
Nous sommes contents d'avoir été entendus par des jeunes syndicalistes qui sont concernés et responsables. Maintenant il faut que lumière soit faite. Nous considérons qu'il y a eu une bavure et nous plaidons pour la transparence. Au sujet de la manifestation prévue ce samedi, cette date nous inquiète et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cela se passe au mieux.
Les deux présidents se sont ainsi exprimés comme un seul homme en faveur d'un retour au calme. Cela ne signifiant pas, selon eux, la fin de l'affaire "Bastia-Reims" dont les versions des faits sont jugées trop nombreuses pour êtres plausibles.
Selon Gilles Simeoni :
Selon Gilles Simeoni :
Il faut aller vers l'apaisement mais en même continuer la mobilisation, l'élargir et ce afin de faire connaître la vérité... Il convient que les choses se passent dans le calme ce samedi et je rappelle que le droit de manifester est fondamental.
Et de poursuivre au sujet des "maladresses" de l'Etat :
Il aurait été opportun et judicieux de la part du Ministre de l'intérieur, Monsieur Cazeneuve, de dire par exemple qu'il pensait à ce jeune homme blessé ainsi qu'à sa famille.
Fin du blocus de la faculté dès ce jeudi.
Les personnes présentes au rassemblement de 18h se sont ensuite rendues devant le conseil de la langue corse
Alors qu'une information judiciaire contre X pour violences volontaires vient d'être ouverte ce même jour par le parquet de Reims, la satisfaction et la foi en la justice semblaient ce mardi soir partagées par tous à l'image du président de l'Université de Corse, Paul-Marie Romani.
Il y a une volonté de sortie par le haut de la part des étudiants mais tout en restant vigilants.
L'apaisement doit maintenant se faire aussi du coté des autorités nationales.