Les élus bonifaciens ont présenté au recteur et à sa délégation les vêtements que porteront les enfants à la rentrée scolaire de la Toussaint.
Quand il est entré dans la classe de CM1, le recteur ne s’attendait pas à lire cette phrase assez surréaliste, projetée sur le tableau, si on la sort de tout contexte : « Le port de la cravate est obligatoire. » Le contexte, le voici : cette phrase ne s’adressait pas au recteur - qui d’ailleurs était cravaté ! - ni à personne d’autre. C’était un simple exercice proposé par l’enseignant de cette classe bonifacienne à ses élèves. Lesquels avaient pour consigne d'aller chercher dans un dictionnaire les mots qui se trouvaient juste avant et après « cravate ».
L’épisode a fait sourire Rémi-François Paolini, quand on sait que dans quelques semaines, plus de 200 élèves de primaire bonifaciens devront porter, non pas la cravate, mais l’uniforme, dans le cadre d’une expérimentation voulue par le plus haut sommet de l’Etat. D’ailleurs, il ne faut plus dire « uniforme », ni « tenue unique ». L’Education nationale préfère parler de « tenue commune ». Rémi-François Paolini explique pourquoi : « Il s’agit de faire cohésion. C’est ça qui est recherché entre les enfants, dans une logique d’égalité. Et puis le mot « commun » renvoie aussi au travail de partenariat entre la municipalité, les services académiques, les conseillers pédagogiques, les parents d’élèves... »
Ni jupe, ni pantalon
Et les élèves ? Dans la classe de CM1, les petits bonifaciens portent un regard qui peut diverger sur la tenue qu’on va les obliger à porter. Rayane ne comprend pas : « Ca sert à quoi d’avoir des vêtements alors ? » On lui explique que c’est par souci d’égalité entre les élèves. Sa réponse cingle : « Tout le monde a déjà des vêtements de marque ! » Elisa n’est pas d’accord : « Il y a des enfants qui se moquent des tenues des autres. » La petite fille est contente, « mais j’aurais préféré porter un pantalon plutôt qu’une jupe ». Qu’elle soit rassurée : le kit fourni ne contiendra ni jupe, ni pantalon. Les enfants pourront se vêtir comme bon leur semble sur le bas du corps, sauf les jours de sport (un pantalon jogging leur sera fourni). En plus du jogging, chaque famille se verra remettre deux sweat-shirts, un gilet et quatre polos. Pour les filles comme pour les garçons. Il y avait match entre les polos et les T-Shirts : les premiers avaient la préférence du maire, Jean-Charles Orsucci, les seconds de sa 1re adjointe, Odile Moracchini, et il semblerait que le maire a eu le dernier mot…
L’épisode a fait sourire Rémi-François Paolini, quand on sait que dans quelques semaines, plus de 200 élèves de primaire bonifaciens devront porter, non pas la cravate, mais l’uniforme, dans le cadre d’une expérimentation voulue par le plus haut sommet de l’Etat. D’ailleurs, il ne faut plus dire « uniforme », ni « tenue unique ». L’Education nationale préfère parler de « tenue commune ». Rémi-François Paolini explique pourquoi : « Il s’agit de faire cohésion. C’est ça qui est recherché entre les enfants, dans une logique d’égalité. Et puis le mot « commun » renvoie aussi au travail de partenariat entre la municipalité, les services académiques, les conseillers pédagogiques, les parents d’élèves... »
Ni jupe, ni pantalon
Et les élèves ? Dans la classe de CM1, les petits bonifaciens portent un regard qui peut diverger sur la tenue qu’on va les obliger à porter. Rayane ne comprend pas : « Ca sert à quoi d’avoir des vêtements alors ? » On lui explique que c’est par souci d’égalité entre les élèves. Sa réponse cingle : « Tout le monde a déjà des vêtements de marque ! » Elisa n’est pas d’accord : « Il y a des enfants qui se moquent des tenues des autres. » La petite fille est contente, « mais j’aurais préféré porter un pantalon plutôt qu’une jupe ». Qu’elle soit rassurée : le kit fourni ne contiendra ni jupe, ni pantalon. Les enfants pourront se vêtir comme bon leur semble sur le bas du corps, sauf les jours de sport (un pantalon jogging leur sera fourni). En plus du jogging, chaque famille se verra remettre deux sweat-shirts, un gilet et quatre polos. Pour les filles comme pour les garçons. Il y avait match entre les polos et les T-Shirts : les premiers avaient la préférence du maire, Jean-Charles Orsucci, les seconds de sa 1re adjointe, Odile Moracchini, et il semblerait que le maire a eu le dernier mot…
Au premier plan : le blason définitif qui remplacera une première version, présente sur les vêtements qui ont été dévoilés jeudi matin.
"Schiora bunifazziu"
La commande est en cours, elle devrait être réceptionnée dans les prochaines semaines, le début de l’expérimentation devant débuter au retour des vacances de la Toussaint. Les vêtements sont de couleur bleu marine, sauf le polo qui est blanc. Tous arborent un blason qui représente la forteresse bonifacienne avec écrit dessus « schiora bunifazziu » (« école de Bonifacio » en langue ligure bonifacienne). « C’est une affirmation de notre identité bonifacienne dans notre environnement insulaire, et un rappel de nos liens avec Gênes », s’en explique Jean-Charles Orsucci. D’aucuns trouvent d’ailleurs que ce blason cultive une certaine ressemblance avec les armoiries… d’Harry Potter. Jean-Charles Orsucci ne nie pas la référence : « Il y avait une acceptation un peu ludique qui était recherchée. » « L’école de Bonifacio, c’est peut-être la cinquième école des sorciers de Poudlard, en plaisante le recteur. A se demander s’il ne faudrait pas rajouter l’écharpe et le balai ! » Par grand vent, une écharpe n’est jamais inutile à Bonifacio, a fait remarquer le maire. Quant au balai, c’est peut-être le moyen de transport qu’il manquait pour éviter les bouchons à l’entrée de Bonifacio...
La commande est en cours, elle devrait être réceptionnée dans les prochaines semaines, le début de l’expérimentation devant débuter au retour des vacances de la Toussaint. Les vêtements sont de couleur bleu marine, sauf le polo qui est blanc. Tous arborent un blason qui représente la forteresse bonifacienne avec écrit dessus « schiora bunifazziu » (« école de Bonifacio » en langue ligure bonifacienne). « C’est une affirmation de notre identité bonifacienne dans notre environnement insulaire, et un rappel de nos liens avec Gênes », s’en explique Jean-Charles Orsucci. D’aucuns trouvent d’ailleurs que ce blason cultive une certaine ressemblance avec les armoiries… d’Harry Potter. Jean-Charles Orsucci ne nie pas la référence : « Il y avait une acceptation un peu ludique qui était recherchée. » « L’école de Bonifacio, c’est peut-être la cinquième école des sorciers de Poudlard, en plaisante le recteur. A se demander s’il ne faudrait pas rajouter l’écharpe et le balai ! » Par grand vent, une écharpe n’est jamais inutile à Bonifacio, a fait remarquer le maire. Quant au balai, c’est peut-être le moyen de transport qu’il manquait pour éviter les bouchons à l’entrée de Bonifacio...
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