La signature de la convention pluriannuelle entre État et CCIRB a eu lieu ce jeudi matin dans les locaux de l’interco, en présence du préfet de Haute Corse, du président de la com com et tous les partenaires du territoire.
La lutte contre le non-recours aux droits sociaux franchit un nouveau cap en Balagne. Ce jeudi 10 octobre, dans les locaux de la Communauté de communes de Lisula-Balagna (CCIRB), la signature de la convention pluriannuelle avec l’État a marqué l’adhésion officielle de ce territoire au programme "Territoire Zéro Non-Recours". Cette initiative, inscrite dans le cadre du programme national "Territoire Zéro Non-Recours", a pour but de lutter contre le non-recours aux droits sociaux, un problème majeur auquel la Haute-Corse est confrontée.
Michel Prosic, préfet de Haute-Corse, a présenté le dispositif comme "une expérimentation mise en place par l’État", rappelant que ce programme a débuté dans moins de dix territoires en France, dont Bastia, il y a trois ans. Aujourd'hui, "39 collectivités, dont Bastia et la Communauté de communes de Lisula, sont concernées", a-t-il précisé. Le non-recours aux droits, un phénomène souvent lié à l'illectronisme, à la dématérialisation, ou encore à la méconnaissance des dispositifs, touche particulièrement les populations fragiles. "Un tiers de nos concitoyens pourraient bénéficier des aides auxquelles ils ont droit mais n'y font pas appel", a déploré le préfet. Il a souligné les obstacles qui empêchent ces personnes de solliciter leurs droits : "Il est parfois difficile de savoir où aller ou simplement de demander de l'aide, par pudeur ou par isolement."
Michel Prosic, préfet de Haute-Corse, a présenté le dispositif comme "une expérimentation mise en place par l’État", rappelant que ce programme a débuté dans moins de dix territoires en France, dont Bastia, il y a trois ans. Aujourd'hui, "39 collectivités, dont Bastia et la Communauté de communes de Lisula, sont concernées", a-t-il précisé. Le non-recours aux droits, un phénomène souvent lié à l'illectronisme, à la dématérialisation, ou encore à la méconnaissance des dispositifs, touche particulièrement les populations fragiles. "Un tiers de nos concitoyens pourraient bénéficier des aides auxquelles ils ont droit mais n'y font pas appel", a déploré le préfet. Il a souligné les obstacles qui empêchent ces personnes de solliciter leurs droits : "Il est parfois difficile de savoir où aller ou simplement de demander de l'aide, par pudeur ou par isolement."
Le programme, financé à 80 % par l’État avec un budget de 170 000 €, prévoit des actions concrètes sur le terrain pour aider les habitants à accéder à leurs droits. "Grâce au CIAS de Lisula, nous pourrons aller directement chez les personnes pour leur expliquer leurs droits et les accompagner dans leurs démarches", a ajouté Michel Prosic.
Le projet repose sur un maillage local fort, mobilisant un réseau de travailleurs sociaux et de pair-aidants, ainsi que des actions de sensibilisation à travers des réunions publiques. Lionel Mortini, président de la CCIRB, a souligné l’importance de cette démarche : "Nous sommes sur le terrain chaque jour avec le CIAS. Cette initiative va nous permettre d’agir encore plus efficacement pour les plus fragiles." Céline Le Dref, directrice du CIAS, a confirmé ce constat en rappelant qu’au niveau national, "30 % des administrés n’ont pas accès à tous leurs droits".
Avec ce programme, la CCIRB espère non seulement recenser les personnes éligibles mais aussi activer les droits non sollicités afin d'améliorer les conditions de vie des familles du territoire. "Si l’on peut améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, il faut le faire", a conclu le préfet.
Le projet repose sur un maillage local fort, mobilisant un réseau de travailleurs sociaux et de pair-aidants, ainsi que des actions de sensibilisation à travers des réunions publiques. Lionel Mortini, président de la CCIRB, a souligné l’importance de cette démarche : "Nous sommes sur le terrain chaque jour avec le CIAS. Cette initiative va nous permettre d’agir encore plus efficacement pour les plus fragiles." Céline Le Dref, directrice du CIAS, a confirmé ce constat en rappelant qu’au niveau national, "30 % des administrés n’ont pas accès à tous leurs droits".
Avec ce programme, la CCIRB espère non seulement recenser les personnes éligibles mais aussi activer les droits non sollicités afin d'améliorer les conditions de vie des familles du territoire. "Si l’on peut améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, il faut le faire", a conclu le préfet.