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Torra-Vescovato : c'était un homicide. Le motard a été tué par balles


La rédaction le Mardi 25 Octobre 2022 à 09:27

Ce qui au départ semblait être un accident de la circulation était en fait un homicide. Le motard découvert au sol ce mardi 25 octobre 2022 vers 7h30, peu après le rond-point de Torra-Vescovato, a été atteint par balles. Le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery, a confirmé cet homicide et précisé qu'une enquête a été ouverte pour assassinat



Torra-Vescovato : c'était un homicide. Le motard a été tué par balles
Jean-Louis Andreani, garagiste de 64 ans, a été pris pour cible alors qu'il circulait à moto, vers 07h30. Son identité a été confirmée à l'AFP par son avocat, Me Julien Pinelli. Les secours, initialement intervenus sur ce qu'ils pensaient être un accident de la route, ont découvert sur place qu'il s'agissait d'un homicide, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
 
En octobre 2018, cet homme avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat, toujours à Vescovato. Blessé au dos et au bras, il avait réussi à prendre la fuite. Quelques jours après cette tentative d'assassinat, la JIRS s'était saisie de l'enquête, soupçonnant un lien avec le milieu du grand banditisme.
Selon une source proche du dossier, Jean-Louis Andreani était l'oncle de Christophe Andreani, mis en examen dans le cadre du double assassinat de l'aéroport de Bastia-Poretta en 2017. Ce dernier a également été condamné à 8 ans de prison en 2019 en appel pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, dans le cadre de la découverte d'une cache d'armes dans un box de Bastia.
En juillet dernier, Christophe Andreani a également été condamné à 8 ans de prison dans une affaire de trafic international de stupéfiants. Il était alors présenté par l'accusation comme un ami proche de Christophe Guazzelli, l'un des principaux accusés dans le double assassinat de Bastia-Poretta.

La réaction du Cullettivu Maffia No' A vita Iè

Une fois encore, une sentence de mort vient d’être exécutée dans une région de Casinca particulièrement endeuillée. 
Notre collectif interviendra inlassablement pour tenter de remuer toutes les consciences. Se taire c’est prononcer une seconde condamnation des victimes, celle d’une société qui par son silence encouragerait tous les bourreaux.
Il faut défendre la vie humaine dans un contexte où l’on peut légitimement redouter que de nombreuses autres vies soient fauchées dans une Corse déstabilisée et en proie à toutes les convoitises.Chaque fois que des assassinats seront perpétrés, notre voix se fera entendre, car notre collectif s’intitule aussi : «  A vita Iè ».