Michel Castellani, député de la 1ère circonscription de Haute-Corse, membre du groupe parlementaire Libertés & Territoires.
Michel Castellani : « Il faut des mesures durables de sauvegarde de ce secteur d’activité essentiel »
« Monsieur le Ministre,
Jeudi dernier, le gouvernement a permis de dissiper un peu l’après brouillard qui entourait les professionnels du tourisme. Pour autant, il n’a pas fait disparaître les nuages qui menacent le secteur.
Coté professionnels, une série de mesure étaient attendues : Prolongement et adaptation du fonds de solidarité, de l’activité partielle, exonérations de cotisations sociales, report des échéances de crédit.
La saison estivale souffrira, cependant, d’une fréquentation bien moins importante qu’ordinaire. De plus, si la réouverture devrait intervenir le 2 juin en zone verte, le flou demeure en zone rouge. Enfin, les conditions de réouverture ne sont pas connues. Quelles seront les jauges ? Un espace de 4 m2 par client serait-il retenu ?
Quoiqu’il en soit, cette mise en place de mesures sanitaires se traduira par un manque à gagner, y compris pour tout l'écosystème autour du tourisme : Filières d’approvisionnement, fournisseurs, producteurs locaux.
Pour l’ensemble du secteur, la reconstitution de trésorerie et plus encore la capacité à investir, ne pouvant survenir qu’au terme de nouvelles saisons réussies. Et tout particulièrement dans les territoires fortement dépendant : Corse bien sûr, mais aussi zone de montagne et dans l’Outre-Mer. Il est donc essentiel qu’un plan de soutien adapté, de court terme, mais aussi un plan de reconstitution des capacités opérationnelles, étalé sur plusieurs années soient adoptés. Comme il est essentiel que ces feuilles de routes sectorielles soient co-construites avec les collectivités compétentes, adaptées aux spécificités dans une logique de différenciation, qui comme vous le savez, nous tient à cœur.
Alors, quelles mesures durables comptez-vous adopter, M. Le Ministre, dans le sens de la sauvegarde de ce secteur d’activité essentiel ? »
Jeudi dernier, le gouvernement a permis de dissiper un peu l’après brouillard qui entourait les professionnels du tourisme. Pour autant, il n’a pas fait disparaître les nuages qui menacent le secteur.
Coté professionnels, une série de mesure étaient attendues : Prolongement et adaptation du fonds de solidarité, de l’activité partielle, exonérations de cotisations sociales, report des échéances de crédit.
La saison estivale souffrira, cependant, d’une fréquentation bien moins importante qu’ordinaire. De plus, si la réouverture devrait intervenir le 2 juin en zone verte, le flou demeure en zone rouge. Enfin, les conditions de réouverture ne sont pas connues. Quelles seront les jauges ? Un espace de 4 m2 par client serait-il retenu ?
Quoiqu’il en soit, cette mise en place de mesures sanitaires se traduira par un manque à gagner, y compris pour tout l'écosystème autour du tourisme : Filières d’approvisionnement, fournisseurs, producteurs locaux.
Pour l’ensemble du secteur, la reconstitution de trésorerie et plus encore la capacité à investir, ne pouvant survenir qu’au terme de nouvelles saisons réussies. Et tout particulièrement dans les territoires fortement dépendant : Corse bien sûr, mais aussi zone de montagne et dans l’Outre-Mer. Il est donc essentiel qu’un plan de soutien adapté, de court terme, mais aussi un plan de reconstitution des capacités opérationnelles, étalé sur plusieurs années soient adoptés. Comme il est essentiel que ces feuilles de routes sectorielles soient co-construites avec les collectivités compétentes, adaptées aux spécificités dans une logique de différenciation, qui comme vous le savez, nous tient à cœur.
Alors, quelles mesures durables comptez-vous adopter, M. Le Ministre, dans le sens de la sauvegarde de ce secteur d’activité essentiel ? »