L'enquête a débuté par l'exploration d'une filière slovaque, conduisant les gendarmes à créer une cellule nationale d'enquête dénommée "Armes 52" et basée à Reims. Dans la foulée les enquêteurs mis au jour une seconde filière, originaire des Balkans, conduisant la gendarmerie à engager 300 enquêteurs sur l'opération.
Selon les éléments recueillis au cours des dernières semaines, les enquêteurs ont établi que plusieurs centaines d'armes, dont certaines de guerre, des munitions et des pièces détachées ont transité par ces réseaux depuis 2009.
Les investigations, qui se poursuivent activement, ont encore permis d'établir que les personnes qui ont été interpellées - 38 au début de l'opération et plusieurs autres au fil de la journée - utilisaient internet et les sites dont les collectionneurs sont friands pour faire l'acquisition d'armes longues, des pistolets ou des kalachnikov….
Les opérations sont dirigées par la section de recherches de la gendarmerie de Reims. Elles ont été menées dans toutes les régions de France, Corse comprise, où cinq personnes sont en garde à vue à Ajaccio et Bastia.
Les gendarmes, qui poursuivent leurs perquisitions, agissent dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy.