L'ancienne usine d'amiante de Canari.
Voici le courrier d’U Levante :
« Monsieur le Préfet,
Nous vous adressons un dossier photographique qui nous alarme en raison du danger sanitaire couru par les personnes qui déposent, actuellement encore, des déchets dont des sacs d’amiante dans un des cratères de l’ancienne mine de Canari, et par les habitants de la commune qui nous ont alertés.
En effet, depuis quelques jours, de très gros camions arrivent très tôt sur le site, empruntent une très longue piste et vont y déverser des tonnes de déchets de chantier. Il semble que ces camions appartiennent à l’entreprise XXXXX, sans certitude, et qu’ils sont chargés sur des chantiers de l’agglomération bastiaise. Les personnels chargés de ces déversements ne semblent porter aucun vêtement ou dispositif de protection (masques, etc.).
Les déchets photographiés, dont des sacs de dépôts amiantifères, sont déversés à l’endroit signalé sur la photo aérienne de localisation et le puits est comblé sur un côté en mélangeant terre et sacs de déchets (le dépôt fait plusieurs tonnes).
Le dépôt de tels déchets dangereux doit s’effectuer sur des sites habilités prévus à cet effet, sous des conditions de transport et de traçabilité très réglementées. Ces conditions n’étant pas remplies, ce transport de déchets vers le site est totalement illégal. Comme l’est, dans ce même cratère, le dépôt mensuel à l’air libre (voir photos) des encombrants collectés des communes avoisinantes, apportés là par camions suivant une piste située plus en hauteur.
Il est inconcevable de voir circuler de lourds véhicules sur des pistes interdites d’accès parce que polluées, de constater que des engins lourds remuent une terre que l’on s’efforce par ailleurs de figer pour éviter l’envol de poussières d’amiante mortifères et d’y voir déposer et enfouir de nouveaux déchets amiantifères sans qu’aucune précaution réglementaire ne soit prise. Le risque sanitaire est réel, le risque de propagation de la pollution est tangible.
Nous espérons, Monsieur le Préfet, que vous ferez faire un constat extrêmement rapidement. Un tassement pourrait intervenir très vite, rendant difficile la mise en évidence de ces dangereux risques sanitaires. »
« Monsieur le Préfet,
Nous vous adressons un dossier photographique qui nous alarme en raison du danger sanitaire couru par les personnes qui déposent, actuellement encore, des déchets dont des sacs d’amiante dans un des cratères de l’ancienne mine de Canari, et par les habitants de la commune qui nous ont alertés.
En effet, depuis quelques jours, de très gros camions arrivent très tôt sur le site, empruntent une très longue piste et vont y déverser des tonnes de déchets de chantier. Il semble que ces camions appartiennent à l’entreprise XXXXX, sans certitude, et qu’ils sont chargés sur des chantiers de l’agglomération bastiaise. Les personnels chargés de ces déversements ne semblent porter aucun vêtement ou dispositif de protection (masques, etc.).
Les déchets photographiés, dont des sacs de dépôts amiantifères, sont déversés à l’endroit signalé sur la photo aérienne de localisation et le puits est comblé sur un côté en mélangeant terre et sacs de déchets (le dépôt fait plusieurs tonnes).
Le dépôt de tels déchets dangereux doit s’effectuer sur des sites habilités prévus à cet effet, sous des conditions de transport et de traçabilité très réglementées. Ces conditions n’étant pas remplies, ce transport de déchets vers le site est totalement illégal. Comme l’est, dans ce même cratère, le dépôt mensuel à l’air libre (voir photos) des encombrants collectés des communes avoisinantes, apportés là par camions suivant une piste située plus en hauteur.
Il est inconcevable de voir circuler de lourds véhicules sur des pistes interdites d’accès parce que polluées, de constater que des engins lourds remuent une terre que l’on s’efforce par ailleurs de figer pour éviter l’envol de poussières d’amiante mortifères et d’y voir déposer et enfouir de nouveaux déchets amiantifères sans qu’aucune précaution réglementaire ne soit prise. Le risque sanitaire est réel, le risque de propagation de la pollution est tangible.
Nous espérons, Monsieur le Préfet, que vous ferez faire un constat extrêmement rapidement. Un tassement pourrait intervenir très vite, rendant difficile la mise en évidence de ces dangereux risques sanitaires. »