Depuis deux ans maintenant, Raynald Amadei était membre du comité directeur de la Fédération Française des Sports de Contacts et Disciplines Associées. Aujourd’hui, il vient d’être nommé au poste de secrétaire général. Une promotion qui récompense son engagement pour ce sport qui connaît une forte progression, mais aussi la persévérance, la passion et le souci des règles dont il en a fait son cheval de bataille..
Entre deux avions et déplacements, Raynald Amadei a accepté pour les lecteurs de Corse Net Infos de répondre à nos questions.
- Comment s’est déroulée cette élection ?
- La Fédération est en pleine mutation et ce pour plusieurs raisons que j’aurais l’occasion de détailler. L’élection s’est déroulée au siège de la Fédé à Bagnolet le 3 août dernier. Deux changements ont été opérés au sein de l’Exécutif, celui de 2e vice-président dont le poste est occupé aujourd’hui par Serge Costello et celui de secrétaire général par moi-même. Ces changements s’inscrivent dans le cadre des nouvelles approches décidées par la FFSC – DA .
- Vous êtes un proche du président Anthony Elkaïm ?
- Tout à fait, ses idées sont très proches des miennes et c’est un Monsieur qui est comme moi habité par le seul souhait de donner une autre image des sports de combats et qui a axé sa politique sur la formation.
Cette dernière est indispensable. Notre rôle ne doit pas se limiter à faire monter des athlètes sur un ring sans se soucier de leur avenir .
- Comment réussir ce challenge ?
- Il y a clairement une volonté au niveau fédéral de changer l’image de la boxe pieds poings, notamment celle du Kick Boxing et du Muay Thaï. Cette volonté passe inévitablement par une réforme des compétitions au niveau amateur. Des résultats se font déjà ressentir puisqu’en effet comme vous le savez sans doute, nous avons siégé en qualité d’observateur au sein du Comité National Olympique et Sportif qui aujourd’hui est favorable pour intégrer notre discipline aux jeux olympiques. La décision devrait intervenir au mois de février 2015. Dès lors, on peut imaginer voir une équipe de France aux prochains JO.
- Vous avez aussi parlé de formation ?
- Tout à fait et celle-ci a déjà été mise en œuvre la saison dernière. En Corse par exemple cette formation s’est traduite par 20 brevets (9 BMF 1 et 11 BMF2)et 7 Juges Arbitres régionaux.
Notre objectif est de pouvoir faire du Kick Boxing comme on fait du foot ou au moins du Karaté, d’ailleurs nos cours utilisent la même pédagogie.
- La Corse progresse ?
- C’est exact et on le voit au nombre de clubs mais aussi de compétitions organisées. Pas moins de 10 réunions ont eu lieu la saison dernière entre Calvi et Ghisonaccia. Je suis favorable à l’ouverture d’autres clubs et principalement un dans la cité étudiante de Corte. De plus, avec la réforme des rythmes scolaires je pense que nous avons un rôle important à jouer, en introduisant le Kick Boxing éducatif qui pourrait déboucher sur des vocations. De plus la Corse produit des champions. Je ne voudrai pas quitter le domaine de la Corse sans parler du club de la Légion Etrangère à Calvi. Le travail effectué par le 2e REP est tout simplement formidable et l’organisation de leur réunion chaque année est un modèle à prendre en exemple. Avec son ancien chef de corps le colonel Desmeulles que je salue, nous avions évoqué la possibilité d’organiser un stage au Camp Raffali avec l’équipe de France de kick Boxing et la sélection Corse que nous venons de mettre en place. J’espère que ça se réalisera.
- Vous avez parlé d’un Team Corse ?
- En mars dernier nous avons décidé d’ouvrir le comité directeur de la ligue aux licenciés le souhaitant. Nous avons aussi pris la décision de créer un Team Corse pour représenter notre île dans les compétitions. Cette sélection a été confiée à Eric Albert qui prendra ses fonctions en octobre. Eric Albert est un préparateur physique hors norme qui a une carte de visite bien remplie avec des titres glanés aux quatre coins de la planète. On retiendra aussi qu’il a été le premier à se produire en K1 au Japon .
- Les nouvelles mesures gouvernementales de réunification des « fédés » vous sont favorables ?
- Il est clair qu’avec les nouvelles orientations souhaitées par le ministère des sports que bon nombre de fédérations agrées mais non délégataires ne pourront plus subsister et que bon nombre de licenciés vont se tourner vers nous. A ce jour nous comptons 45 000 licenciés, nous devrions passer à 60 000.
- Vous avez des projets et des priorités au sein de la Fédération ?
- Les idées ne manquent pas, reste à les concrétiser. Actuellement je travaille beaucoup sur l’international. Mon souhait est de resserrer les liens avec l’Italie mais aussi les pays du bassin méditerranéen.
Nous avons aussi pris contact avec la fédération WAKO en Sardaigne et nous projetons un déplacement pour une compétition avec à la clé un retour en Corse
Ces relations nous permettront aussi de valider nos arbitres au niveau international. Au mois d’octobre, nous accompagnerons l’équipe de France en Thaïlande pour y affronter l’équipe nationale au Lumpini Stadium.
Je veux travailler pour les jeunes et pour ceux qui croient en nous. Ce que nous voulons c’est populariser la boxe pieds poings.
- Un projet de grande compétition en Corse ?
- Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous sommes dans une conjoncture économique difficile et que nous avons de plus en plus de mal à organiser des réunions. Bien évidemment il y aura les compétitions de ligue et la coupe de Corse. Mon souhait est bien entendu d’organiser une compétition de prestige avec mon label « Kick Imperator » reconnu dans de nombreux pays et paradoxalement boudé chez nous.
Mon projet, c’est « Kick Imperator 7 – Moresca d’Ava » qui mélangerait sport et culture sur la base des joutes imaginées dans les villes contre les envahisseurs. Ce passé transposé dans les règles du kick boxing pourrait être intéressant. Si ça devait se faire, ce serait en Avril ou Mai .
Entre deux avions et déplacements, Raynald Amadei a accepté pour les lecteurs de Corse Net Infos de répondre à nos questions.
- Comment s’est déroulée cette élection ?
- La Fédération est en pleine mutation et ce pour plusieurs raisons que j’aurais l’occasion de détailler. L’élection s’est déroulée au siège de la Fédé à Bagnolet le 3 août dernier. Deux changements ont été opérés au sein de l’Exécutif, celui de 2e vice-président dont le poste est occupé aujourd’hui par Serge Costello et celui de secrétaire général par moi-même. Ces changements s’inscrivent dans le cadre des nouvelles approches décidées par la FFSC – DA .
- Vous êtes un proche du président Anthony Elkaïm ?
- Tout à fait, ses idées sont très proches des miennes et c’est un Monsieur qui est comme moi habité par le seul souhait de donner une autre image des sports de combats et qui a axé sa politique sur la formation.
Cette dernière est indispensable. Notre rôle ne doit pas se limiter à faire monter des athlètes sur un ring sans se soucier de leur avenir .
- Comment réussir ce challenge ?
- Il y a clairement une volonté au niveau fédéral de changer l’image de la boxe pieds poings, notamment celle du Kick Boxing et du Muay Thaï. Cette volonté passe inévitablement par une réforme des compétitions au niveau amateur. Des résultats se font déjà ressentir puisqu’en effet comme vous le savez sans doute, nous avons siégé en qualité d’observateur au sein du Comité National Olympique et Sportif qui aujourd’hui est favorable pour intégrer notre discipline aux jeux olympiques. La décision devrait intervenir au mois de février 2015. Dès lors, on peut imaginer voir une équipe de France aux prochains JO.
- Vous avez aussi parlé de formation ?
- Tout à fait et celle-ci a déjà été mise en œuvre la saison dernière. En Corse par exemple cette formation s’est traduite par 20 brevets (9 BMF 1 et 11 BMF2)et 7 Juges Arbitres régionaux.
Notre objectif est de pouvoir faire du Kick Boxing comme on fait du foot ou au moins du Karaté, d’ailleurs nos cours utilisent la même pédagogie.
- La Corse progresse ?
- C’est exact et on le voit au nombre de clubs mais aussi de compétitions organisées. Pas moins de 10 réunions ont eu lieu la saison dernière entre Calvi et Ghisonaccia. Je suis favorable à l’ouverture d’autres clubs et principalement un dans la cité étudiante de Corte. De plus, avec la réforme des rythmes scolaires je pense que nous avons un rôle important à jouer, en introduisant le Kick Boxing éducatif qui pourrait déboucher sur des vocations. De plus la Corse produit des champions. Je ne voudrai pas quitter le domaine de la Corse sans parler du club de la Légion Etrangère à Calvi. Le travail effectué par le 2e REP est tout simplement formidable et l’organisation de leur réunion chaque année est un modèle à prendre en exemple. Avec son ancien chef de corps le colonel Desmeulles que je salue, nous avions évoqué la possibilité d’organiser un stage au Camp Raffali avec l’équipe de France de kick Boxing et la sélection Corse que nous venons de mettre en place. J’espère que ça se réalisera.
- Vous avez parlé d’un Team Corse ?
- En mars dernier nous avons décidé d’ouvrir le comité directeur de la ligue aux licenciés le souhaitant. Nous avons aussi pris la décision de créer un Team Corse pour représenter notre île dans les compétitions. Cette sélection a été confiée à Eric Albert qui prendra ses fonctions en octobre. Eric Albert est un préparateur physique hors norme qui a une carte de visite bien remplie avec des titres glanés aux quatre coins de la planète. On retiendra aussi qu’il a été le premier à se produire en K1 au Japon .
- Les nouvelles mesures gouvernementales de réunification des « fédés » vous sont favorables ?
- Il est clair qu’avec les nouvelles orientations souhaitées par le ministère des sports que bon nombre de fédérations agrées mais non délégataires ne pourront plus subsister et que bon nombre de licenciés vont se tourner vers nous. A ce jour nous comptons 45 000 licenciés, nous devrions passer à 60 000.
- Vous avez des projets et des priorités au sein de la Fédération ?
- Les idées ne manquent pas, reste à les concrétiser. Actuellement je travaille beaucoup sur l’international. Mon souhait est de resserrer les liens avec l’Italie mais aussi les pays du bassin méditerranéen.
Nous avons aussi pris contact avec la fédération WAKO en Sardaigne et nous projetons un déplacement pour une compétition avec à la clé un retour en Corse
Ces relations nous permettront aussi de valider nos arbitres au niveau international. Au mois d’octobre, nous accompagnerons l’équipe de France en Thaïlande pour y affronter l’équipe nationale au Lumpini Stadium.
Je veux travailler pour les jeunes et pour ceux qui croient en nous. Ce que nous voulons c’est populariser la boxe pieds poings.
- Un projet de grande compétition en Corse ?
- Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous sommes dans une conjoncture économique difficile et que nous avons de plus en plus de mal à organiser des réunions. Bien évidemment il y aura les compétitions de ligue et la coupe de Corse. Mon souhait est bien entendu d’organiser une compétition de prestige avec mon label « Kick Imperator » reconnu dans de nombreux pays et paradoxalement boudé chez nous.
Mon projet, c’est « Kick Imperator 7 – Moresca d’Ava » qui mélangerait sport et culture sur la base des joutes imaginées dans les villes contre les envahisseurs. Ce passé transposé dans les règles du kick boxing pourrait être intéressant. Si ça devait se faire, ce serait en Avril ou Mai .