Quel est le point commun entre le Prince Albert de Monaco, le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, et un couple d’entrepreneurs corses ? Ils ont tous été honorés le 16 octobre dernier au Palais du Luxembourg par la Société d’Encouragement au Progrès (SEP). Une distinction à laquelle Olivier Demongeot et Delphine Guéritée, les créateurs de CSC ScentSeas - une société de cosmétiques qu’ils ont créée en 2007 et qui s’articule entre un laboratoire de fabrication sur Bastia et une exploitation agricole à Albertacce - ne s’attendaient pas.
Inventée en 1908 par les frères Lumières et d’autres grands entrepreneurs du début du XXème siècle, la SEP se veut en effet être une sorte de « Prix Nobel à la française » et vient chaque année promouvoir et récompenser « les projets structurants, créant un avenir de développement pour l’humanité ». Ainsi, si l’activité des créateurs de ScentSeas leur a valu une médaille d’argent, c’est parce qu’elle entend prendre le contrepied du monde de la cosmétique traditionnelle qui dénature des matières premières et les acculture. « Nous nous sommes aperçus que les grandes marques de cosmétiques uniformisent les produits, quelles que soient leurs matières premières et les restituent sous la même forme. Du coup les territoires qui exploitent depuis longtemps ces matières premières se retrouvent complètement dépossédés et il n’y a pas de retour par rapport à l’apport culturel qu’ils ont eu sur la connaissance de ces matières », explique Olivier Demongeot qui souligne qu’avec son épouse ils s’astreignent au contraire à attacher une identité culturelle à leurs produits en rappelant par exemple par leur dénomination l’origine des matières qui les composent. « Cela permet aux gens de découvrir la grande variété de la cosmétique traditionnelle sur laquelle la cosmétique moderne est complètement basée », insiste-t-il.
Inventée en 1908 par les frères Lumières et d’autres grands entrepreneurs du début du XXème siècle, la SEP se veut en effet être une sorte de « Prix Nobel à la française » et vient chaque année promouvoir et récompenser « les projets structurants, créant un avenir de développement pour l’humanité ». Ainsi, si l’activité des créateurs de ScentSeas leur a valu une médaille d’argent, c’est parce qu’elle entend prendre le contrepied du monde de la cosmétique traditionnelle qui dénature des matières premières et les acculture. « Nous nous sommes aperçus que les grandes marques de cosmétiques uniformisent les produits, quelles que soient leurs matières premières et les restituent sous la même forme. Du coup les territoires qui exploitent depuis longtemps ces matières premières se retrouvent complètement dépossédés et il n’y a pas de retour par rapport à l’apport culturel qu’ils ont eu sur la connaissance de ces matières », explique Olivier Demongeot qui souligne qu’avec son épouse ils s’astreignent au contraire à attacher une identité culturelle à leurs produits en rappelant par exemple par leur dénomination l’origine des matières qui les composent. « Cela permet aux gens de découvrir la grande variété de la cosmétique traditionnelle sur laquelle la cosmétique moderne est complètement basée », insiste-t-il.
Un projet qui s’insère de facto parfaitement dans la dynamique de la SEP. « C’est une société qui a récompensé depuis sa création des gens qu’elle juge méritants à travers leur parcours, toujours dans ce biais du progrès humain qu’ils ont pu apporter à travers leurs activités ou une action ponctuelle. On correspondait à ce profil pour nos activités liées au développement local et culturel. Ils ont compris que notre projet cosmétique est basé pas seulement sur l’exploitation de ressources naturelles pour la création de produits, mais on donne une dimension culturelle », se réjouit l’entrepreneur.
Mais si CSC ScentSeas a pu recevoir cette médaille c’est aussi et avant tout grâce à une rencontre déterminante. « Cela fait quelques années que nous travaillons pour exporter nos produits au Brésil. Nous avons établi plusieurs contacts, notamment un avec Eliana Ovalle qui est déléguée générale de la SEP pour le Brésil », dévoile Olivier Demongeot, « Des personnalités du Brésil ont retenu notre projet pour notre principe de fonctionnement et notre mise en valeur des ressources des territoires marins ainsi que les savoir-faire et les cultures des peuples qui y vivant, contribuant ainsi d’une façon originale au but poursuivi par cette association mise en place par les frères Lumières ». Si la récompense reste purement honorifique, nul doute que cette distinction reçue sous les ors du Sénat parmi 17 autres lauréats va redonner un coup de boost à la société de cosmétiques corse.
Mais si CSC ScentSeas a pu recevoir cette médaille c’est aussi et avant tout grâce à une rencontre déterminante. « Cela fait quelques années que nous travaillons pour exporter nos produits au Brésil. Nous avons établi plusieurs contacts, notamment un avec Eliana Ovalle qui est déléguée générale de la SEP pour le Brésil », dévoile Olivier Demongeot, « Des personnalités du Brésil ont retenu notre projet pour notre principe de fonctionnement et notre mise en valeur des ressources des territoires marins ainsi que les savoir-faire et les cultures des peuples qui y vivant, contribuant ainsi d’une façon originale au but poursuivi par cette association mise en place par les frères Lumières ». Si la récompense reste purement honorifique, nul doute que cette distinction reçue sous les ors du Sénat parmi 17 autres lauréats va redonner un coup de boost à la société de cosmétiques corse.