« Les chirurgiens m’ont certifié de graves séquelles à vie ». Tympan perforé, nez et épaules cassés, les blessures de Xavier Nesa sont encore bien visibles un mois après son agression, le 17 avril dernier devant la centrale EDF-PEI de Lucciana par un militant du STC. Ce jeudi, le secrétaire de la CGT Énergie Corse, s’est exprimé pour la première fois depuis les faits lors d’une conférence de presse à la CCAS Porticcio. À l’issue de la commission exécutive du syndicat, il a en effet souhaité « remettre le clocher au centre du village » en réagissant aux déclarations que le secrétaire général du STC, Jean Brigole, avaient faites suite à cette agression.
« Certains de ses propos affirment je cite l’article de presse : ‘L’un de nos délégués a aussi été molesté par trois individus de la CGT’. Que trois élus CGT aient molesté, face à quinze personnes, un élu STC, qui peut le croire ? Les seuls blessés dans cette affaire sont Michel Fazzini, Franck Rinaldi et moi-même », martèle Xavier Nesa. Ajoutant que dans une autre communication Jean Brignole « a reconnu qu’il y avait eu agression de la part d’un de ses militants envers ma personne », il reprend : « Le même responsable syndical justifie la violence avec ces mots : ‘Les coups passent, mais les écrits restent’, qui peut le croire ? Personne, et je l’encourage à essayer d’endurer, ne serait-ce qu’un jour, les douleurs physiques et morales que je subis pour en prendre conscience ».
Par ailleurs, le secrétaire de la CGT Énergie Corse remet également en doute le fait que cette agression n’ait pas été préméditée. « Le tract du STC de la semaine précédente en atteste, je cite : ‘Pour finir, aux auteurs de ce torchon et tous ceux qui le cautionnent, nous vous disons à bientôt. E pure simu qui », pointe-il en insistant sur le fait qu’« un tract ne justifiera jamais de telles violences ».
« Le Secrétaire Général du STC veut porter plainte pour diffamation, qu’il le fasse. J’ai confiance en la justice ainsi qu’en ses services. Ils sauront faire apparaitre la vérité au grand jour », renchérit-il encore en soulignant par ailleurs ne pas mettre « tout le monde dans le même sac ». « Cette agression est le fait d’une minorité qui, par la violence et l’intimidation, tente d’imposer son point de vue », soutient-il avant de conclure : « Énormément de militants STC ont condamné cet acte lâche en nous témoignant leur désaveu. Nous sommes corses nous aussi, mais nous prônons les valeurs de la CGT ».
« Certains de ses propos affirment je cite l’article de presse : ‘L’un de nos délégués a aussi été molesté par trois individus de la CGT’. Que trois élus CGT aient molesté, face à quinze personnes, un élu STC, qui peut le croire ? Les seuls blessés dans cette affaire sont Michel Fazzini, Franck Rinaldi et moi-même », martèle Xavier Nesa. Ajoutant que dans une autre communication Jean Brignole « a reconnu qu’il y avait eu agression de la part d’un de ses militants envers ma personne », il reprend : « Le même responsable syndical justifie la violence avec ces mots : ‘Les coups passent, mais les écrits restent’, qui peut le croire ? Personne, et je l’encourage à essayer d’endurer, ne serait-ce qu’un jour, les douleurs physiques et morales que je subis pour en prendre conscience ».
Par ailleurs, le secrétaire de la CGT Énergie Corse remet également en doute le fait que cette agression n’ait pas été préméditée. « Le tract du STC de la semaine précédente en atteste, je cite : ‘Pour finir, aux auteurs de ce torchon et tous ceux qui le cautionnent, nous vous disons à bientôt. E pure simu qui », pointe-il en insistant sur le fait qu’« un tract ne justifiera jamais de telles violences ».
« Le Secrétaire Général du STC veut porter plainte pour diffamation, qu’il le fasse. J’ai confiance en la justice ainsi qu’en ses services. Ils sauront faire apparaitre la vérité au grand jour », renchérit-il encore en soulignant par ailleurs ne pas mettre « tout le monde dans le même sac ». « Cette agression est le fait d’une minorité qui, par la violence et l’intimidation, tente d’imposer son point de vue », soutient-il avant de conclure : « Énormément de militants STC ont condamné cet acte lâche en nous témoignant leur désaveu. Nous sommes corses nous aussi, mais nous prônons les valeurs de la CGT ».