"Construire une unité entre les élus et le monde agricole", c'est le message martelé depuis plusieurs jours par Gilles Simeoni. Pour les quelques 760 agriculteurs touchés par la suspension des aides à la surface, un geste fort était alors attendu lors de la réunion de travail qui s'est tenue lundi soir.
Si le 29 octobre dernier, la rencontre au ministère de l'Agriculture n'avait pas trouvé l'écho attendu, le président du Conseil Exécutif a déclaré alors que "la Collectivité de Corse devait prendre ses responsabilités face à cette situation". Pour ce faire il a décidé, au cours d'une réunion entre Bastia, Corte, et Ajaccio, la création d'un fonds social "qui interviendra au titre de l'urgence". Ce dernier se traduit par un prêt de 6 000€ maximum aux agriculteurs "en situation de difficulté sociale et qui se voient, aujourd'hui, privés injustement de revenus auxquels ils ont droit".
"Nous n'acceptons pas que des hommes et des femmes en Corse, travailleurs, soient assassinés économiquement à cause de contrôles anormaux et d'un volume sans précédent effectués ces derniers mois" a affirmé Gilles Simeoni. En précisant, "Nous avons la volonté politique d'apporter une aide à la hauteur des enjeux".
Pour Joseph Colombani, président de la FDSEA de Haute-Corse, qui a dit "contester ces contrôles établis sur de nouvelles règles", ce fonds social correspond à "un prêt d'honneur à titre conservatoire qui devrait permettre à certains exploitants agricoles de respirer un peu".
Une initiative qui devrait, en toute logique, se concrétiser lors de la prochaine session de l'Assemblée de Corse, ce jeudi, et qui doit faire l'objet d'une expertise sur les conditions juridiques et financières relatives à la mise en place de cette dernière.
Si le 29 octobre dernier, la rencontre au ministère de l'Agriculture n'avait pas trouvé l'écho attendu, le président du Conseil Exécutif a déclaré alors que "la Collectivité de Corse devait prendre ses responsabilités face à cette situation". Pour ce faire il a décidé, au cours d'une réunion entre Bastia, Corte, et Ajaccio, la création d'un fonds social "qui interviendra au titre de l'urgence". Ce dernier se traduit par un prêt de 6 000€ maximum aux agriculteurs "en situation de difficulté sociale et qui se voient, aujourd'hui, privés injustement de revenus auxquels ils ont droit".
"Nous n'acceptons pas que des hommes et des femmes en Corse, travailleurs, soient assassinés économiquement à cause de contrôles anormaux et d'un volume sans précédent effectués ces derniers mois" a affirmé Gilles Simeoni. En précisant, "Nous avons la volonté politique d'apporter une aide à la hauteur des enjeux".
Pour Joseph Colombani, président de la FDSEA de Haute-Corse, qui a dit "contester ces contrôles établis sur de nouvelles règles", ce fonds social correspond à "un prêt d'honneur à titre conservatoire qui devrait permettre à certains exploitants agricoles de respirer un peu".
Une initiative qui devrait, en toute logique, se concrétiser lors de la prochaine session de l'Assemblée de Corse, ce jeudi, et qui doit faire l'objet d'une expertise sur les conditions juridiques et financières relatives à la mise en place de cette dernière.