Le "Sailing Yacht", le plus grand yacht à voile du monde au large d'Osari en 2018. Crédits Photo : Amandine Morat
Alors que la saison estivale approche, l’arrivée des yachts près des côtes corses est au cœur de toutes les attentions. Après la polémique née il y a quelques jours suite l’annonce de l’installation de deux coffres d’amarrage destinés aux yachts dans le Golfe d’Ajaccio, la préfecture maritime de Méditerranée a lancé le 7 avril une grande consultation publique dans l'optique d’établir un arrêté réglementant « le mouillage et l’arrêt des navires de 24 mètres et plus au droit du littoral de la pointe de Lozari au Golfe de Roccapina ».
« Le mouillage et l’arrêt des navire en mer Méditerranée sont au cœur de multiples enjeux, tant économiques, que sécuritaires ou encore environnementaux », souligne en préambule la préfecture maritime. Dans ce droit fil, au sein de son projet d’arrêté, elle pointe dans l’un des considérants « les études scientifiques montrant l’aggravation de la dégradation des herbiers de posidonie liée au mouillage des navires de grande taille » et réaffirme « la nécessité d’encadrer le mouillage et l’arrêt des navires (..) aux fins d’assurer la défense des droits souverains et des intérêts de la Nation, le maintien de l’ordre public, la sauvegarde des personnes et des biens, ainsi que la protection de l’environnement ». Par ailleurs, elle rappelle que « le mouillage s’entend comme le fait d’immobiliser le navire à l’aide d’une ancre reposant sur le fond de la mer » et précise de facto que « les navires pourront continuer à s’arrêter dans une zone interdite au mouillage si celle-ci est dotée d’équipements adéquats come des bouées, des zones de mouillages et d’équipements légers ou des coffres ».
« Le mouillage et l’arrêt des navire en mer Méditerranée sont au cœur de multiples enjeux, tant économiques, que sécuritaires ou encore environnementaux », souligne en préambule la préfecture maritime. Dans ce droit fil, au sein de son projet d’arrêté, elle pointe dans l’un des considérants « les études scientifiques montrant l’aggravation de la dégradation des herbiers de posidonie liée au mouillage des navires de grande taille » et réaffirme « la nécessité d’encadrer le mouillage et l’arrêt des navires (..) aux fins d’assurer la défense des droits souverains et des intérêts de la Nation, le maintien de l’ordre public, la sauvegarde des personnes et des biens, ainsi que la protection de l’environnement ». Par ailleurs, elle rappelle que « le mouillage s’entend comme le fait d’immobiliser le navire à l’aide d’une ancre reposant sur le fond de la mer » et précise de facto que « les navires pourront continuer à s’arrêter dans une zone interdite au mouillage si celle-ci est dotée d’équipements adéquats come des bouées, des zones de mouillages et d’équipements légers ou des coffres ».
La consultation publique est ouverte jusqu'au 28 avril
Concrètement, l’arrêté entend interdire le mouillage le long de la bande territoriale abritant les herbiers de posidonie et fixer quinze zones obligatoires de mouillage sur la côte ouest de l’île pour les navires d’une longueur supérieure ou égale à 24 mètres.
En Balagne tout d’abord, au large de Monticello et de Calvi, ainsi que dans le golfe de la Revellata. Dans la région ajaccienne, aux abords de Capo di Feno, au large de la Parata, du Ricanto, de Porticcio, de Stagnola, du Ruppione, de Coti Chjavari, et de la Castagna. Enfin, sont également prévus des mouillages dans le golfe de Propriano, au large de Roccapina, et dans le golfe de Murtoli.
C’est ce dernier point qui a suscité l’ire d’U Levante ce mercredi. Sur son site Internet, l’association de défense de l’environnement rappelle en effet la mise en examen de Paul Canarelli le 7 avril dernier « pour de multiples constructions sans permis et destruction de sites protégés » et fustige l’État qui propose « une consultation au public afin que soit officialisée une zone de mouillage autorisée pour les yachts (…) face aux « grandes demeures » et au restaurant : leurs fortunés occupants pourront ainsi aller se restaurer dans une structure totalement illégale et la faire prospérer ».
La population est pour sa part ainsi invitée à prendre connaissance du projet sur le site Internet de la préfecture maritime et à formuler ses éventuelles remarques avant le 28 avril.
En Balagne tout d’abord, au large de Monticello et de Calvi, ainsi que dans le golfe de la Revellata. Dans la région ajaccienne, aux abords de Capo di Feno, au large de la Parata, du Ricanto, de Porticcio, de Stagnola, du Ruppione, de Coti Chjavari, et de la Castagna. Enfin, sont également prévus des mouillages dans le golfe de Propriano, au large de Roccapina, et dans le golfe de Murtoli.
C’est ce dernier point qui a suscité l’ire d’U Levante ce mercredi. Sur son site Internet, l’association de défense de l’environnement rappelle en effet la mise en examen de Paul Canarelli le 7 avril dernier « pour de multiples constructions sans permis et destruction de sites protégés » et fustige l’État qui propose « une consultation au public afin que soit officialisée une zone de mouillage autorisée pour les yachts (…) face aux « grandes demeures » et au restaurant : leurs fortunés occupants pourront ainsi aller se restaurer dans une structure totalement illégale et la faire prospérer ».
La population est pour sa part ainsi invitée à prendre connaissance du projet sur le site Internet de la préfecture maritime et à formuler ses éventuelles remarques avant le 28 avril.