Le cimetière du bagne des enfants a été exhumé du maquis, au mois d’avril après de longs travaux de démaquisage et de nettoyage organisés durant plusieurs week-ends. Des dizaines de bénévoles et des sociétés spécialisées avaient répondu aux invitations des organisateurs, lancées via les réseaux sociaux.
De plus, depuis la semaine dernière ce véritable bagne pour enfants, qu’a été cette colonie correctionnelle, est enfin reconnu par les autorités de l’Etat et de la région. Le 20 octobre 2016 le Conseil des Sites de la Corse présidé par le préfet et le président de l’Exécutif de l’Assemblée de Corse a donné un avis favorable pour la protection juridique, au titre des monuments historiques, pour l’ensemble des vestiges de la colonie, dont le cimetière.
Cette décision est le résultat d’une longue bataille entamée en 2009 par l’association ADEVA qui était présidée à l’époque par le regretté Antoine Muraccioli.
De plus, depuis la semaine dernière ce véritable bagne pour enfants, qu’a été cette colonie correctionnelle, est enfin reconnu par les autorités de l’Etat et de la région. Le 20 octobre 2016 le Conseil des Sites de la Corse présidé par le préfet et le président de l’Exécutif de l’Assemblée de Corse a donné un avis favorable pour la protection juridique, au titre des monuments historiques, pour l’ensemble des vestiges de la colonie, dont le cimetière.
Cette décision est le résultat d’une longue bataille entamée en 2009 par l’association ADEVA qui était présidée à l’époque par le regretté Antoine Muraccioli.
« Après de nombreuses péripéties, le Conseil des sites a enfin reconnu le bien fondé de notre demande de protection, et ces vestiges sont aujourd’hui définitivement mis à l’abri de toute destruction.
Je tiens à remercier Antoine Muraccioli aujourd’hui décédé, Madame Harnequaux ingénieur à la DRAC de Corse, Mr Cesari ancien conservateur des monuments historiques à la DRAC de Corse, la municipalité d’Ajaccio en la personne de Stéphane Sbraggia, Mr Simonet actuel conservateur en chef des monuments historiques de la DRAC de Corse.
Il faut également citer la bande dessinée de Frédéric Bertocchini et Eric Ruckstuhl, ainsi que le documentaire de LFX production qui ont permis de mieux faire connaitre l’existence de ce bagne, et Patrick Battini de l’agence Enigma qui a offert la plaque qui a été dévoilée aujourd’hui.
Dorénavant ces lieux mis en valeur vont pouvoir permettre aux passants de se recueillir sur les tombes de 160 malheureux enfants dont le principal crime est d’avoir été pauvres. Car il ne faut surtout pas vouloir faire de comparaison entre la jeunesse délinquante d’hier et celle d’aujourd’hui.
Les enfants de l’époque étaient des non violents, les agressions contre les personnes étaient rarissimes. Ils étaient le plus souvent condamnés pour des faits de vagabondages et vols alimentaires. »
René Santoni, écrivain et historien
Une minute de recueillement a été demandée avant de dévoiler la plaque commémorative portant le nom de ses enfants quelques temps oubliés.
Je tiens à remercier Antoine Muraccioli aujourd’hui décédé, Madame Harnequaux ingénieur à la DRAC de Corse, Mr Cesari ancien conservateur des monuments historiques à la DRAC de Corse, la municipalité d’Ajaccio en la personne de Stéphane Sbraggia, Mr Simonet actuel conservateur en chef des monuments historiques de la DRAC de Corse.
Il faut également citer la bande dessinée de Frédéric Bertocchini et Eric Ruckstuhl, ainsi que le documentaire de LFX production qui ont permis de mieux faire connaitre l’existence de ce bagne, et Patrick Battini de l’agence Enigma qui a offert la plaque qui a été dévoilée aujourd’hui.
Dorénavant ces lieux mis en valeur vont pouvoir permettre aux passants de se recueillir sur les tombes de 160 malheureux enfants dont le principal crime est d’avoir été pauvres. Car il ne faut surtout pas vouloir faire de comparaison entre la jeunesse délinquante d’hier et celle d’aujourd’hui.
Les enfants de l’époque étaient des non violents, les agressions contre les personnes étaient rarissimes. Ils étaient le plus souvent condamnés pour des faits de vagabondages et vols alimentaires. »
René Santoni, écrivain et historien
Une minute de recueillement a été demandée avant de dévoiler la plaque commémorative portant le nom de ses enfants quelques temps oubliés.