Unir la Collectivité de Corse, l’Etat et le Rectorat de l’Académie de Corse autour d’un même projet, y travailler de longs mois main dans la main et dans une volonté partagée, la convention tripartite signée ce jeudi à l’Hôtel de Région aura fait fi des tensions plus ou moins récentes et démontré, en tout cas, que la volonté d’avancer ensemble pour le bien de la jeunesse corse constitue un atout majeur. Cette convention relative à l’Université de Corse, dont la première avait été signée en 2004, définit les grands axes de son développement. Un enjeu majeur pour l’avenir du paysage universitaire de l’île. Ainsi, Gilles Simeoni, président du Conseil Exécutif de Corse, Josiane Chevalier, Préfète de Corse, Julie Benetti, Rectrice de l’Académie de Corse, Paul-Marie Romani, Président de l’Université de Corse, Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse et Josepha Giacometti, Conseillère Exécutive en charge notamment de l’Education et de la formation, ont tour, à tour pris la parole devant de nombreux élus.
40 postes créés, 60 millions d’euros déboursés
« Un grand jour, souligne Julie Benetti, et une dotation importante qui intervient dans une période de restrictions budgétaires. Beaucoup d’étudiants aimeraient être dans le même cas. » Il faut souligner, en effet, l’importance des moyens mis en œuvre, matériels et humains. Quarante postes seront créés d’ici 2028 et 60 millions d’euros (2 tiers sur la maintenance et l’entretien, un tiers en investissement) déboursés par la Collectivité de Corse. De quoi dynamiser, à, l’aube de son quarantième anniversaire, l’Université de Corse. « C’est une reconnaissance de la réalité de ce qu’elle représente, précise Josepha Giacometti, sa spécificité, un cadre cohérent et des négociations fructueuses. »
Une adaptation aux territoires qui va s’avérer bénéfique avec, en guise d’investissement majeur, un troisième campus universitaire qui sera créé. « Un développement qui va nous permettre d’ouvrir d’autres perspectives, ajoute, pour sa part, Paul-Marie Romani, avec des conditions nettement améliorées. »
« L’histoire de l’Université est liée à l’histoire de la Corse »
Promouvoir la réussite et l’insertion en capitalisant sur l’accréditation de l’offre de formation et en favorisant la transversalité et l’interdisciplinarité, développer de nouveaux objets scientifiques et de nouvelles alliances, assumer la responsabilité sociétale, tels sont les objectifs majeurs définis par la convention. L’enseignement supérieur, la recherche scientifique (formation) et l’émergence d’une langue corse polynomique (en concordance avec le plan lingua 2020) y occuperont une place importante. Mais on ne saurait, à travers cette convention, omettre le travail accompli avant et après l’ouverture de l’Université de Corse. « Elle a un lien particulier avec les Corses, rappelle Jean-Guy Talamoni. Une idée identique pour le Président de l’Exécutif : « L’histoire de l’Université est étroitement liée à l’histoire de la Corse. Ce projet, voté à l’unanimité à l’Assemblée de Corse démontre que nous parlons d’une seul voix. »
Josiane Chevalier, Préfète de Corse a conclu en précisant que « se réunir est un début, travailler ensemble est un progrès. La présente convention est le résultat de ce travail et l’expression d’une ambition partagée. »
Les différents partenaires se seront au moins tous accordés sur la maxime chère à Pasquale Paoli : « Studià hè libertà »…
40 postes créés, 60 millions d’euros déboursés
« Un grand jour, souligne Julie Benetti, et une dotation importante qui intervient dans une période de restrictions budgétaires. Beaucoup d’étudiants aimeraient être dans le même cas. » Il faut souligner, en effet, l’importance des moyens mis en œuvre, matériels et humains. Quarante postes seront créés d’ici 2028 et 60 millions d’euros (2 tiers sur la maintenance et l’entretien, un tiers en investissement) déboursés par la Collectivité de Corse. De quoi dynamiser, à, l’aube de son quarantième anniversaire, l’Université de Corse. « C’est une reconnaissance de la réalité de ce qu’elle représente, précise Josepha Giacometti, sa spécificité, un cadre cohérent et des négociations fructueuses. »
Une adaptation aux territoires qui va s’avérer bénéfique avec, en guise d’investissement majeur, un troisième campus universitaire qui sera créé. « Un développement qui va nous permettre d’ouvrir d’autres perspectives, ajoute, pour sa part, Paul-Marie Romani, avec des conditions nettement améliorées. »
« L’histoire de l’Université est liée à l’histoire de la Corse »
Promouvoir la réussite et l’insertion en capitalisant sur l’accréditation de l’offre de formation et en favorisant la transversalité et l’interdisciplinarité, développer de nouveaux objets scientifiques et de nouvelles alliances, assumer la responsabilité sociétale, tels sont les objectifs majeurs définis par la convention. L’enseignement supérieur, la recherche scientifique (formation) et l’émergence d’une langue corse polynomique (en concordance avec le plan lingua 2020) y occuperont une place importante. Mais on ne saurait, à travers cette convention, omettre le travail accompli avant et après l’ouverture de l’Université de Corse. « Elle a un lien particulier avec les Corses, rappelle Jean-Guy Talamoni. Une idée identique pour le Président de l’Exécutif : « L’histoire de l’Université est étroitement liée à l’histoire de la Corse. Ce projet, voté à l’unanimité à l’Assemblée de Corse démontre que nous parlons d’une seul voix. »
Josiane Chevalier, Préfète de Corse a conclu en précisant que « se réunir est un début, travailler ensemble est un progrès. La présente convention est le résultat de ce travail et l’expression d’une ambition partagée. »
Les différents partenaires se seront au moins tous accordés sur la maxime chère à Pasquale Paoli : « Studià hè libertà »…