Elle aura fait couler beaucoup d’encre. Aura animé de nombreux débats des semaines durant. Mais cette fois c’est fait. La convention d’application tripartite, organisant les interventions de l’Etat et de la CTC vis à vis de l’Université, a été signée lundi après midi à l’Assemblée de Corse.
« La signature de cette convention un événement très important pour l’Université, mais aussi pour la société corse, pour la jeunesse, et pour son avenir », explique le président de l’Université, Paul-Marie Romani, comme pour rappeler les enjeux qui se sont joués ces derniers mois autour de ce document qui engage les parties signataires jusqu’à 2017.
Autour de lui, Paul Giacobbi, mais aussi le préfet de Corse, Christophe Mirmand, et le recteur de l’Académie de Corse, Michel Barat, ont pris place. Durant de longues semaines ces représentants des différentes parties prenantes aux négociations ont dû tenter de conjuguer enjeux européens et nationaux d’évolution du paysage universitaire avec la prise en compte indispensable des particularités de la Corse.
Et cela n’a pas été tâche facile. Il n’y a qu’à se souvenir de ce point d’achoppement particulièrement important autour de la notion de coofficialité. La présence d’une telle notion dans la convention avait en effet engendré un long débat du fait que celle-ci se heurtait directement à la constitution française, mais était pourtant le reflet d’une forte demande sociétale de renforcement du bilinguisme. Et finalement, c’est en reléguant cette notion en annexe et en la distinguant dans un dispositif distinct, qui liera Université et CTC mais qui ne saura engager l’Etat, que la solution a été trouvée.
Plus loin, du côté de l’Université on se félicite surtout pour avoir obtenus 44 postes supplémentaires sur les 62 postes demandés. Un nombre exceptionnel vis à vis de la situation économique actuelle comme le souligne Paul Giacobbi : « La Corse est l’exception qui confirme la règle. Toutes les universités ont des postes en moins. Nous, nous avons eu des postes en plus. C’est un résultat relativement inespéré ».
Sur ces postes, 35 seront directement alloués à l’Université, les autres étant affiliés à des opérateurs nationaux de recherche, à l’instar du CNRS.
En somme des moyens hors norme, signe de la volonté de l’Etat à encourager le développement de l'Université de Corse. Une université renait de ces cendres il y a 40 ans, et pourtant déjà distinguée par ses bons résultats. Un bon indicateur pour le futur de la jeunesse insulaire et un bel avenir pour la « jeune » université.
Manon PERELLI
« La signature de cette convention un événement très important pour l’Université, mais aussi pour la société corse, pour la jeunesse, et pour son avenir », explique le président de l’Université, Paul-Marie Romani, comme pour rappeler les enjeux qui se sont joués ces derniers mois autour de ce document qui engage les parties signataires jusqu’à 2017.
Autour de lui, Paul Giacobbi, mais aussi le préfet de Corse, Christophe Mirmand, et le recteur de l’Académie de Corse, Michel Barat, ont pris place. Durant de longues semaines ces représentants des différentes parties prenantes aux négociations ont dû tenter de conjuguer enjeux européens et nationaux d’évolution du paysage universitaire avec la prise en compte indispensable des particularités de la Corse.
Et cela n’a pas été tâche facile. Il n’y a qu’à se souvenir de ce point d’achoppement particulièrement important autour de la notion de coofficialité. La présence d’une telle notion dans la convention avait en effet engendré un long débat du fait que celle-ci se heurtait directement à la constitution française, mais était pourtant le reflet d’une forte demande sociétale de renforcement du bilinguisme. Et finalement, c’est en reléguant cette notion en annexe et en la distinguant dans un dispositif distinct, qui liera Université et CTC mais qui ne saura engager l’Etat, que la solution a été trouvée.
Plus loin, du côté de l’Université on se félicite surtout pour avoir obtenus 44 postes supplémentaires sur les 62 postes demandés. Un nombre exceptionnel vis à vis de la situation économique actuelle comme le souligne Paul Giacobbi : « La Corse est l’exception qui confirme la règle. Toutes les universités ont des postes en moins. Nous, nous avons eu des postes en plus. C’est un résultat relativement inespéré ».
Sur ces postes, 35 seront directement alloués à l’Université, les autres étant affiliés à des opérateurs nationaux de recherche, à l’instar du CNRS.
En somme des moyens hors norme, signe de la volonté de l’Etat à encourager le développement de l'Université de Corse. Une université renait de ces cendres il y a 40 ans, et pourtant déjà distinguée par ses bons résultats. Un bon indicateur pour le futur de la jeunesse insulaire et un bel avenir pour la « jeune » université.
Manon PERELLI