Femu a Corsica dénonce l’attitude de l’Etat, qui refuse de signer la convention tripartite qui le lie à la Collectivité Territoriale de Corse ainsi qu’à l’Università Pasquale Paoli. L’objet du délit ? Une phrase, désormais célèbre, à la page 11 du document : « L'université souhaite donc à travers la mise en œuvre d'un projet ambitieux de transfert, répondre à la demande sociale de bilinguisme et apporter une contribution au projet de coofficialité voté par l'assemblée de Corse ».
Ce blocage met aujourd’hui en péril un outil fondamental pour la jeunesse corse et l’ensemble de notre île. Sous la forme d’un courrier du Préfet, adressé au Président Romani, le dernier épisode en date de ce chantage remet en cause l’engagement de l’Etat et, plus grave encore, la légitimité du vote des élus de la Corse sur la coofficialité du 16 mai 2013.
Femu a Corsica partage donc, sans réserve, la position défendue par le Conseil d’Administration de l’Università di Corsica, qui travaille en étroite collaboration avec la Collectivité Territoriale sur bon nombre de dossiers tels que le PADDUC, les énergies renouvelables, etc.
Pour notre part, face aux conséquences dramatiques de ce report, nous en appelons à une réaction forte et décisive des élus de la Corse.
En effet, comment laisser l’Etat mettre à mal 30 années de travail, lorsque l’on sait qu’en cette nouvelle rentrée, l’Università enregistre près de 600 inscriptions supplémentaires, qu’elle nourrit une recherche dynamique, reconnue au plan international et qu’elle développe une formation professionnelle attractive ainsi que des filières adaptées à la croissance de notre territoire ? La revue L’étudiant l’a d’ailleurs classée récemment à la sixième position de l’ensemble des universités pour la réussite en licence.
Le Peuple Corse peut-il accepter ce qui relève d’un diktat de plus et laisser son Università sans aucune visibilité quant à son avenir ?
En tout état de cause, Femu a Corsica réaffirme son soutien au projet de l'Università di Corsica, et demande à l’Etat de signer la convention tripartite, assumant en cela les responsabilités que confère notre cadre normatif spécifique, obtenu de haute lutte.
Ce blocage met aujourd’hui en péril un outil fondamental pour la jeunesse corse et l’ensemble de notre île. Sous la forme d’un courrier du Préfet, adressé au Président Romani, le dernier épisode en date de ce chantage remet en cause l’engagement de l’Etat et, plus grave encore, la légitimité du vote des élus de la Corse sur la coofficialité du 16 mai 2013.
Femu a Corsica partage donc, sans réserve, la position défendue par le Conseil d’Administration de l’Università di Corsica, qui travaille en étroite collaboration avec la Collectivité Territoriale sur bon nombre de dossiers tels que le PADDUC, les énergies renouvelables, etc.
Pour notre part, face aux conséquences dramatiques de ce report, nous en appelons à une réaction forte et décisive des élus de la Corse.
En effet, comment laisser l’Etat mettre à mal 30 années de travail, lorsque l’on sait qu’en cette nouvelle rentrée, l’Università enregistre près de 600 inscriptions supplémentaires, qu’elle nourrit une recherche dynamique, reconnue au plan international et qu’elle développe une formation professionnelle attractive ainsi que des filières adaptées à la croissance de notre territoire ? La revue L’étudiant l’a d’ailleurs classée récemment à la sixième position de l’ensemble des universités pour la réussite en licence.
Le Peuple Corse peut-il accepter ce qui relève d’un diktat de plus et laisser son Università sans aucune visibilité quant à son avenir ?
En tout état de cause, Femu a Corsica réaffirme son soutien au projet de l'Università di Corsica, et demande à l’Etat de signer la convention tripartite, assumant en cela les responsabilités que confère notre cadre normatif spécifique, obtenu de haute lutte.