Des étudiants, professeurs et hommes politiques se sont réunis devant l'Université de Corse pour dénoncer la nouvelle réforme du concours menant à la seconde année de médecine. En effet, la PACES (première année commune aux études de santé) a disparu à la rentrée 2020. Au profit des PASS (Parcours Spécifique Santé) & LAS (Licence accès santé), cela représente en cette année scolaire 2020-2021, 184 étudiants à Corte.
Toutefois, les redoublants de la PACES de l'an dernier (année scolaire 2019-2020), au nombre de 83 à Corte, restent sur l'ancienne réforme. Là où l'histoire coince, c'est sur le nombre de places attribuées cette année. Auparavant, à l'Université de Corse le numérus clausus s'élevait à 49 places pour tous les Paces, soit environ 200 élèves. Cette année, les Paces redoublants se sont vus attribuer 39 places pour 83 élèves ce qui représentera une réussite 47%. Du jamais vu dans ce concours très sélectif.
Les 184 étudiants dans les nouveaux parcours Pass et Las auront seulement 12 places soit une réussite de 6,5%, ce qui a provoqué une indignation des étudiants et des syndicats de la faculté.
"Nous ne demandons pas un rééquilibrage car nous ne voulons pas pénaliser les Paces qui sont déjà dans leur deuxième année, mais nous voulons que de nouvelles places soient attribuées pour les Pass et Las", explique Pasquin Cristofari, étudiant en Pass.
Pourtant, le but de cette nouvelle réforme était bien d'adapter selon les besoins de chaque région, le nombre de places ouvertes. En Corse, 53% des communes sont considérées comme des déserts médicaux, le besoin en médecin y est donc pressant. A Corte, ce jeudi matin c'est donc l'incompréhension. L’ordre des médecins de Corse a apporté son soutien aux étudiants comme le député Jean-Félix Acquaviva et le sénateur de Haute-Corse Paulu Santu Parigi qui se sont rendus au rassemblement.
Des demandes ignorées
Début octobre, une concertation régionale entre l'ARS et l'institut universitaire de santé avait débuté pour connaître le nombre de places dont avaient besoin chaque région. Elle s'était clôturée le 21 décembre et l'ARS avait transmis les demandes de la Corse au ministère, soit 27 places pour les étudiants de la nouvelle réforme. "Nous avions demandé un quota exceptionnel pour l'année de bascule pour éviter les injustices mais notre demande a été ignorée", explique Liliane Berti, co-directrice de l’institut université de santé. La communauté pédagogique n'a jamais été saisi du refus de leur demande.
Toutefois, les redoublants de la PACES de l'an dernier (année scolaire 2019-2020), au nombre de 83 à Corte, restent sur l'ancienne réforme. Là où l'histoire coince, c'est sur le nombre de places attribuées cette année. Auparavant, à l'Université de Corse le numérus clausus s'élevait à 49 places pour tous les Paces, soit environ 200 élèves. Cette année, les Paces redoublants se sont vus attribuer 39 places pour 83 élèves ce qui représentera une réussite 47%. Du jamais vu dans ce concours très sélectif.
Les 184 étudiants dans les nouveaux parcours Pass et Las auront seulement 12 places soit une réussite de 6,5%, ce qui a provoqué une indignation des étudiants et des syndicats de la faculté.
"Nous ne demandons pas un rééquilibrage car nous ne voulons pas pénaliser les Paces qui sont déjà dans leur deuxième année, mais nous voulons que de nouvelles places soient attribuées pour les Pass et Las", explique Pasquin Cristofari, étudiant en Pass.
Pourtant, le but de cette nouvelle réforme était bien d'adapter selon les besoins de chaque région, le nombre de places ouvertes. En Corse, 53% des communes sont considérées comme des déserts médicaux, le besoin en médecin y est donc pressant. A Corte, ce jeudi matin c'est donc l'incompréhension. L’ordre des médecins de Corse a apporté son soutien aux étudiants comme le député Jean-Félix Acquaviva et le sénateur de Haute-Corse Paulu Santu Parigi qui se sont rendus au rassemblement.
Des demandes ignorées
Début octobre, une concertation régionale entre l'ARS et l'institut universitaire de santé avait débuté pour connaître le nombre de places dont avaient besoin chaque région. Elle s'était clôturée le 21 décembre et l'ARS avait transmis les demandes de la Corse au ministère, soit 27 places pour les étudiants de la nouvelle réforme. "Nous avions demandé un quota exceptionnel pour l'année de bascule pour éviter les injustices mais notre demande a été ignorée", explique Liliane Berti, co-directrice de l’institut université de santé. La communauté pédagogique n'a jamais été saisi du refus de leur demande.