Depuis un mois les avocats de Bastia ont rejoint le mouvement de grève contre la réforme des retraites.
Les avocats du barreau de Bastia n'ont pas dit leur dernier mot. Exactement un mois après le début de la grève contre la réforme des retraites, le mouvement ne faiblit pas. Cette contestation nationale inédite par sa durée et son ampleur, s'oppose au sytème de retraite par point qui supprimera tous les régimes spéciaux.
Chaque année, les avocats cotisent à la Caisse nationale des barreaux français (CBNF) pour constituer leur future pension. Une caisse de retraite qui sera victime d'un "hold up", s'indigne Jean-Paul Eon, bâtonnier au barreau de Bastia. Il reprend, "Ce que le gouvernement projette, c'est faire disparaitre tout les petits cabinets qui ne survivront pas à la réforme. Et c'est pourtant eux qui défendent les plus faibles."
Depuis le 6 janvier, le tribunal de Bastia est paralysé par cette mobilisation qui a touché tous barreaux de France. Les avocats du barreau de Bastia dérogent de temps en temps à la grève, pour traiter les dossiers "urgents" dans un soucis arbitrage.
Face à ce mouvement, les magistrats du tribunal de Bastia se sont montrés "très compréhensifs et à l'écoute" d'après le bâtonnier.
"L'action commune a contraint le gouvernement à ouvrir les concertations. Nous sommes prêts à aller jusqu'au bout", conclue-t-il.
Jean-Paul Eon, bâtonnier au tribunal de Bastia s'exprime sur la situation en présence des membres du conseil de l'ordre.
Chaque année, les avocats cotisent à la Caisse nationale des barreaux français (CBNF) pour constituer leur future pension. Une caisse de retraite qui sera victime d'un "hold up", s'indigne Jean-Paul Eon, bâtonnier au barreau de Bastia. Il reprend, "Ce que le gouvernement projette, c'est faire disparaitre tout les petits cabinets qui ne survivront pas à la réforme. Et c'est pourtant eux qui défendent les plus faibles."
Depuis le 6 janvier, le tribunal de Bastia est paralysé par cette mobilisation qui a touché tous barreaux de France. Les avocats du barreau de Bastia dérogent de temps en temps à la grève, pour traiter les dossiers "urgents" dans un soucis arbitrage.
Face à ce mouvement, les magistrats du tribunal de Bastia se sont montrés "très compréhensifs et à l'écoute" d'après le bâtonnier.
"L'action commune a contraint le gouvernement à ouvrir les concertations. Nous sommes prêts à aller jusqu'au bout", conclue-t-il.
Jean-Paul Eon, bâtonnier au tribunal de Bastia s'exprime sur la situation en présence des membres du conseil de l'ordre.