« Nous demandons la réouverture des lieux de culture dans le respect des règles sanitaires ». Pour le peintre Mario Sépulcre, un des organisateurs du rassemblement, le message est clair. Une première action en ce sens avait déjà été menée le 15 décembre dernier. Elle avait alors rassemblé une centaine de personnes.
Cette fois-ci, les artistes ont décidé d’organiser une manifestation un peu différente, avec exposition de tableaux, interventions théâtrales, poétiques et musicales. Une manière de faire vivre leurs créations en cette période si difficile. Ainsi, le rassemblement a notamment été ponctué de la lecture de « Nous est vivant », une création originale réalisée dans le cadre du projet Décaméron20/2.0 des éditions Albiana. D’autres acteurs du monde de la culture comme le musicien de jazz Jo Carboni, l’écrivain et poète Dominique Ottavi, les associations Locu Teatrale et Diversità Faci Richezza ou la compagnie de danse Creacorsica ont fait le déplacement.
« Les acteurs du monde culturel connaissent de graves difficultés en ce moment » constate Mario Sépulcre. Qu’ils soient intermittents, techniciens, diffuseurs ou salles de spectacle, tous souffrent de cette « léthargie », dommageable « tant d’un point de vue financier que philosophique ». Un coup d’arrêt vécu comme une injustice par les artistes : « Il faut arrêter de considérer la culture comme une source cluster potentiel » indique Mario Sépulcre, « on ne veut pas passer pour les mauvais élèves alors qu’on a toujours montré l’exemple ».
C’est pourquoi ils demandent une étude spécifique de la situation insulaire et, pourquoi pas, des mesures d’ouvertures dérogatoires : « On pourrait s’adapter au cas par cas » propose le peintre. D’autant qu’il craint que la réouverture tant attendue du 7 janvier ne soit finalement repoussée. « On a peur que la notion de culture s’éloigne des préoccupations des gens » s’inquiète t-il. Pour lui, il a donc urgence à réfléchir à faire vivre la culture.
Le soutient du Conseil exécutif
Un discours entendu par la conseillère exécutive en charge de la culture Josepha Giacometti, présente lors du rassemblement : « Les acteurs du monde culturel méritent une certaine considération, le fait de les avoir catégorisés comme ‘non essentiels’, ce n’était pas un bon message » estime t-elle. « Aujourd’hui j’ai voulu témoigner du soutien du Conseil exécutif » assure l’élue.
À la veille de la réponse du Conseil d’état concernant plusieurs recours en référé-liberté déposés par les professionnels de la culture afin de demander la réouverture des salles de spectacles, les manifestants ajacciens veulent garder espoir, car, ils en sont persuadés, « les gens en ont besoin en ce moment ».
Cette fois-ci, les artistes ont décidé d’organiser une manifestation un peu différente, avec exposition de tableaux, interventions théâtrales, poétiques et musicales. Une manière de faire vivre leurs créations en cette période si difficile. Ainsi, le rassemblement a notamment été ponctué de la lecture de « Nous est vivant », une création originale réalisée dans le cadre du projet Décaméron20/2.0 des éditions Albiana. D’autres acteurs du monde de la culture comme le musicien de jazz Jo Carboni, l’écrivain et poète Dominique Ottavi, les associations Locu Teatrale et Diversità Faci Richezza ou la compagnie de danse Creacorsica ont fait le déplacement.
« Les acteurs du monde culturel connaissent de graves difficultés en ce moment » constate Mario Sépulcre. Qu’ils soient intermittents, techniciens, diffuseurs ou salles de spectacle, tous souffrent de cette « léthargie », dommageable « tant d’un point de vue financier que philosophique ». Un coup d’arrêt vécu comme une injustice par les artistes : « Il faut arrêter de considérer la culture comme une source cluster potentiel » indique Mario Sépulcre, « on ne veut pas passer pour les mauvais élèves alors qu’on a toujours montré l’exemple ».
C’est pourquoi ils demandent une étude spécifique de la situation insulaire et, pourquoi pas, des mesures d’ouvertures dérogatoires : « On pourrait s’adapter au cas par cas » propose le peintre. D’autant qu’il craint que la réouverture tant attendue du 7 janvier ne soit finalement repoussée. « On a peur que la notion de culture s’éloigne des préoccupations des gens » s’inquiète t-il. Pour lui, il a donc urgence à réfléchir à faire vivre la culture.
Le soutient du Conseil exécutif
Un discours entendu par la conseillère exécutive en charge de la culture Josepha Giacometti, présente lors du rassemblement : « Les acteurs du monde culturel méritent une certaine considération, le fait de les avoir catégorisés comme ‘non essentiels’, ce n’était pas un bon message » estime t-elle. « Aujourd’hui j’ai voulu témoigner du soutien du Conseil exécutif » assure l’élue.
À la veille de la réponse du Conseil d’état concernant plusieurs recours en référé-liberté déposés par les professionnels de la culture afin de demander la réouverture des salles de spectacles, les manifestants ajacciens veulent garder espoir, car, ils en sont persuadés, « les gens en ont besoin en ce moment ».