Il est le premier à s’être fait vacciner à Ajaccio. Pour Jean-Luc Pesce, Directeur du Centre Hospitalier d’Ajaccio, le symbole était important : « Je voulais ainsi faire comprendre à la population hospitalière qu’il n’y a aucun risque, et que c’est une nécessité ». Une manière de « commencer l’année 2021 du bon pied », en espérant la terminer « loin du virus ». Et pour Jean-Luc Pesce, comme pour l’ensemble des professionnels de santé présents ce jeudi 7 décembre, le salut viendra du vaccin. « C’est la voie de sortie la plus évidente pour en finir avec cette épidémie » commente le docteur Jean Canarelli, président du conseil départemental de l’ordre des médecins de Corse-du-Sud.
« Donner l’exemple »
C’est la formule qui revient sur toutes les lèvres - masquées. « Je me fais vacciner pour me protéger moi-même, mais aussi pour donner l’exemple aux gens » indique ainsi le pédiatre Serge Stefanaggi. « Il faut que nous, soignants, soyons impliqués, c’est un devoir de santé publique » renchérit Marie Morin, infirmière libérale et secrétaire de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) infirmiers de Corse. Par leur geste, ils espèrent donc décider un maximum de leurs confrères et consoeurs, et plus, largement, convaincre la population des bénéfices du vaccin. Ce qui n’est pas chose aisée.
Les « fake news » en ligne de mire
« Il y a une désinformation » explique Jeanne Bastelica, infirmière libérale. « Les réseaux sociaux font beaucoup de mal » précise Christelle, qui exerce la même profession. Pour elles, beaucoup de « fake news » y circulent au sujet du vaccin, ce qui rend leurs patients « craintifs ». Le maire d’Ajaccio Laurent Marcangeli avait d’ailleurs lui aussi fait le déplacement « pour tordre le cou aux théories complotistes qu’on entend un peu partout ». « Les gens n’écoutent pas leur médecin mais les médias » regrette de son côté Serge Stefanaggi. Des doutes que tous espèrent néanmoins dissiper rapidement : « En tant que soignant on a le devoir de dire pourquoi il faut se faire vacciner » martèle Jean Canarelli.
D’autres centres de vaccination à destination des professionnels de santé devraient ouvrir entre « la fin de la semaine et le début de la semaine prochaine » selon la directrice de l’ARS Marie-Hélène Lecenne, à Sartène, Calvi, Corte et Porto-Vecchio. Les soignants seront-ils au rendez-vous ?
« Donner l’exemple »
C’est la formule qui revient sur toutes les lèvres - masquées. « Je me fais vacciner pour me protéger moi-même, mais aussi pour donner l’exemple aux gens » indique ainsi le pédiatre Serge Stefanaggi. « Il faut que nous, soignants, soyons impliqués, c’est un devoir de santé publique » renchérit Marie Morin, infirmière libérale et secrétaire de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) infirmiers de Corse. Par leur geste, ils espèrent donc décider un maximum de leurs confrères et consoeurs, et plus, largement, convaincre la population des bénéfices du vaccin. Ce qui n’est pas chose aisée.
Les « fake news » en ligne de mire
« Il y a une désinformation » explique Jeanne Bastelica, infirmière libérale. « Les réseaux sociaux font beaucoup de mal » précise Christelle, qui exerce la même profession. Pour elles, beaucoup de « fake news » y circulent au sujet du vaccin, ce qui rend leurs patients « craintifs ». Le maire d’Ajaccio Laurent Marcangeli avait d’ailleurs lui aussi fait le déplacement « pour tordre le cou aux théories complotistes qu’on entend un peu partout ». « Les gens n’écoutent pas leur médecin mais les médias » regrette de son côté Serge Stefanaggi. Des doutes que tous espèrent néanmoins dissiper rapidement : « En tant que soignant on a le devoir de dire pourquoi il faut se faire vacciner » martèle Jean Canarelli.
D’autres centres de vaccination à destination des professionnels de santé devraient ouvrir entre « la fin de la semaine et le début de la semaine prochaine » selon la directrice de l’ARS Marie-Hélène Lecenne, à Sartène, Calvi, Corte et Porto-Vecchio. Les soignants seront-ils au rendez-vous ?