C’est la première fois que Gérald Darmanin revient en Corse depuis février dernier. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer est attendu à Ajaccio mercredi et jeudi, un peu plus de deux mois après que l’Assemblée de Corse ait adopté un rapport en faveur de l’autonomie. Si l’agenda précis de ce déplacement n’est pas encore connu, on sait d’ores et déjà que les maires et parlementaires de l’île ont été conviés à participer à une réunion mercredi à 16h30 au Palais des Congrès. Mais l’ordre du jour de cette rencontre est également encore inconnu. « À 48 heures du déplacement, nous n’avons aucun programme. On ne sait rien. Nous sommes en plein brouillard. Quand nous allions à Beauvau, nous partions pour débattre d’un thème, mais là nous n’avons pas de boussole pour le moment », regrette ainsi Ange-Pierre Vivoni, le président de l’association des maires de Haute-Corse, en estimant cependant que tout porte à croire que ce rendez-vous viendrait remplacer la séquence annulée le 7 octobre 2022 et aurait donc le même programme.
« À l’époque, nous devions parler d’eau et d’assainissement, des ordures ménagères et d’autonomie », rappelle-t-il en laissant entendre que la question de l’autonomie, si elle était au cœur des débats, est loin d’être celle qui intéresse prioritairement les maires. « Dans quasi toutes les municipalités, il y a des gens qui ont des vues différentes qui sont élus ensemble dans des listes d’union », souligne-t-il en notant qu’il est de facto difficile pour un maire de s’exprimer sur une question aussi clivante sans consulter leur conseil municipal au préalable. « Et encore faut-il savoir ce que l’on met dans l’autonomie », renchérit-il en dévoilant : « Certains maires ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à la réunion, car ils n’ont rien à dire sur l’autonomie en tant qu’élus municipaux ».
À l’inverse, Ange-Pierre Vivoni estime que les maires souhaitent évoquer les problèmes face auxquels ils sont directement en prise. « Les sujets dont nous souhaitons parler c’est ceux que nous vivons au quotidien : l’eau, l’assainissement et les ordures ménagères font partie des préoccupations des maires », lance-t-il, en insistant sur le fait qu’il est capital d’avancer sur ces enjeux cruciaux pour l’île. « Là les maires ont des choses à dire, car la Corse a encore 30 ans de retard. Il y a toujours des communes qui sont alimentées en eau par des camions-citernes ! Ce sont ceux-là les problèmes que nous avons à régler au quotidien », appuie-t-il, avant de conclure : « Nous maires nous devons parler de nos problèmes. Nous ne devons pas nous immiscer dans des choses qui ne relèvent pas de nos compétences ».
« À l’époque, nous devions parler d’eau et d’assainissement, des ordures ménagères et d’autonomie », rappelle-t-il en laissant entendre que la question de l’autonomie, si elle était au cœur des débats, est loin d’être celle qui intéresse prioritairement les maires. « Dans quasi toutes les municipalités, il y a des gens qui ont des vues différentes qui sont élus ensemble dans des listes d’union », souligne-t-il en notant qu’il est de facto difficile pour un maire de s’exprimer sur une question aussi clivante sans consulter leur conseil municipal au préalable. « Et encore faut-il savoir ce que l’on met dans l’autonomie », renchérit-il en dévoilant : « Certains maires ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à la réunion, car ils n’ont rien à dire sur l’autonomie en tant qu’élus municipaux ».
À l’inverse, Ange-Pierre Vivoni estime que les maires souhaitent évoquer les problèmes face auxquels ils sont directement en prise. « Les sujets dont nous souhaitons parler c’est ceux que nous vivons au quotidien : l’eau, l’assainissement et les ordures ménagères font partie des préoccupations des maires », lance-t-il, en insistant sur le fait qu’il est capital d’avancer sur ces enjeux cruciaux pour l’île. « Là les maires ont des choses à dire, car la Corse a encore 30 ans de retard. Il y a toujours des communes qui sont alimentées en eau par des camions-citernes ! Ce sont ceux-là les problèmes que nous avons à régler au quotidien », appuie-t-il, avant de conclure : « Nous maires nous devons parler de nos problèmes. Nous ne devons pas nous immiscer dans des choses qui ne relèvent pas de nos compétences ».