« Aucune infraction n’a été constatée pour l’importation de végétaux, seulement sur les fromages et la charcuterie » a constaté Yves Dageau, directeur départemental de la cohésion social et des protections des populations de Corse-du-Sud.
Mis en place en Avril dernier, ces contrôles concernent principalement les particuliers, les professionnels bénéficient de dérogations.
Le collectif Xylella Fastidiosa souhaite « une interdiction totale des importations, si on reste une année sans importation, on sera mieux protégé et cela nous permettra d’effectuer des analyses sur les végétaux infestés. Les agriculteurs et les pépiniéristes feront un effort » a déclaré Don Jean Santa Lucia, oleiculteur à Santa Lucia di Tallà.
Renforcement des moyens humains
Une revendication que n’a pas entendue le ministre de l’agriculture pour des raisons juridiques, « il y avait 80 dérogations, nous allons les réduire au maximum, c’est-à-dire que ne sera autorisé que ce qui est indispensable et qui ne comporte aucun risque ».
Si pour l’instant tous les prélèvements effectués depuis la découverte de la Xylellia Fastidiosa à Propriano se sont avérés négatifs, Stéphane Le Foll veut renforcer les moyens humains pour lutter contre ce fléau.
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Le communiqué du ministère
Stéphane Le Foll a également indiqué que des éléments d’analyse complémentaires seraient disponibles dès la semaine prochaine. Ils permettront de former des hypothèses sur l’origine du foyer. C’est sur la base de ces résultats qu’une mission d’expertise dédiée se rendra en Corse, dès la semaine prochaine, sous le pilotage de l’expert national de la protection des végétaux en charge du dossier, accompagné de trois experts entomologistes de l’Institut National de Recherche Agronomique et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et d’un expert en bactériologie de l’Anses.
Objectifs de la mission diligentée sur place :
- appuyer les services de l'État sur place dans le cadre de l’enquête épidémiologique sur l'origine du foyer ;
- analyser les insectes connus pour être vecteurs pour identifier s’ils sont contaminés et aptes à transmettre la bactérie ;
- acquérir une meilleure connaissance des vecteurs potentiels dans le cadre de recherches à moyen terme.
- déterminer, au regard de la situation locale, s’il est pertinent de prendre en compte certains facteurs de risques spécifiques en vue de prévenir la diffusion de la maladie.