D'abord active sur la vigne, cette bactérie, transmise par un insecte, se développe sur plus de 300 espèces végétales cultivées ou sauvages (vignes, agrumes, olivier, amandier, laurier, luzerne, chênes...)
Elle a été introduite en Europe et identifiée en 2013 en Italie où elle a déjà ravagé les oliviers de la région des Pouilles, dans le sud. Depuis elle est apparue à Brindisi en février de cette année où plus d'une centaine d'oliviers viennent d'être arrachés.
Il n'y a pas de traitement possible, l'insecte vecteur est très actif et sa capacité polyphage rend impossible toute intervention ciblée, de plus son déplacement ne peut être endigué (il se déplace dans les voitures, camions,....).
José Bové, député européen, et François Alfonsi ancien député européen corse estiment que "Nous sommes en face d'une menace jamais vue sur l'ensemble du pourtour méditerranéen où la présence d'oliviers, de vignes, et d'agrumes est une spécificité de tous ces territoires depuis l'antiquité. C'est donc bien une menace à la fois sur notre Culture et sur nos productions agricoles.
La Commission Européenne a été saisie par une question écrite en novembre dernier, et la Commission de l’Agriculture du Parlement européen a débattu ce 23 janvier 2015 de la question. Relayant les inquiétudes exprimées notamment en Corse, José Bové a insisté pour que la Commission Européenne prenne tant qu’il en est encore temps les mesures drastiques qui s’imposent pour contenir dans les régions déjà contaminées les ravages de cette bactérie. Les réponses des autorités européennes sont attentistes, et la bactérie poursuit sa progression. Il faut bien davantage de volonté politique pour éviter une catastrophe écologique !
Dans ce contexte, la situation de la Corse est particulièrement préoccupante. Par sa situation géographique, la proximité de l'Italie l'expose à des risques irréversibles de contamination. La biodiversité et l'activité agricole seraient anéanties pour des dizaines d'années. Mais la Corse est une île et la discontinuité territoriale lui permet d’être efficacement mise à l’écart de la contamination si des moyens draconiens, énergiques et rapides sont mis en œuvre.
L'État doit aujourd'hui assumer sa responsabilité en interdisant toute entrée de plants d'ornement ou de production agricole des variétés sensibles en provenance d'Italie. Une simple mise en quarantaine ne suffit pas. Les ports et les aéroports doivent être mis en alerte sans attendre. L'information doit être portée à la connaissance de tous. Il en va de l'avenir de la Corse."
Elle a été introduite en Europe et identifiée en 2013 en Italie où elle a déjà ravagé les oliviers de la région des Pouilles, dans le sud. Depuis elle est apparue à Brindisi en février de cette année où plus d'une centaine d'oliviers viennent d'être arrachés.
Il n'y a pas de traitement possible, l'insecte vecteur est très actif et sa capacité polyphage rend impossible toute intervention ciblée, de plus son déplacement ne peut être endigué (il se déplace dans les voitures, camions,....).
José Bové, député européen, et François Alfonsi ancien député européen corse estiment que "Nous sommes en face d'une menace jamais vue sur l'ensemble du pourtour méditerranéen où la présence d'oliviers, de vignes, et d'agrumes est une spécificité de tous ces territoires depuis l'antiquité. C'est donc bien une menace à la fois sur notre Culture et sur nos productions agricoles.
La Commission Européenne a été saisie par une question écrite en novembre dernier, et la Commission de l’Agriculture du Parlement européen a débattu ce 23 janvier 2015 de la question. Relayant les inquiétudes exprimées notamment en Corse, José Bové a insisté pour que la Commission Européenne prenne tant qu’il en est encore temps les mesures drastiques qui s’imposent pour contenir dans les régions déjà contaminées les ravages de cette bactérie. Les réponses des autorités européennes sont attentistes, et la bactérie poursuit sa progression. Il faut bien davantage de volonté politique pour éviter une catastrophe écologique !
Dans ce contexte, la situation de la Corse est particulièrement préoccupante. Par sa situation géographique, la proximité de l'Italie l'expose à des risques irréversibles de contamination. La biodiversité et l'activité agricole seraient anéanties pour des dizaines d'années. Mais la Corse est une île et la discontinuité territoriale lui permet d’être efficacement mise à l’écart de la contamination si des moyens draconiens, énergiques et rapides sont mis en œuvre.
L'État doit aujourd'hui assumer sa responsabilité en interdisant toute entrée de plants d'ornement ou de production agricole des variétés sensibles en provenance d'Italie. Une simple mise en quarantaine ne suffit pas. Les ports et les aéroports doivent être mis en alerte sans attendre. L'information doit être portée à la connaissance de tous. Il en va de l'avenir de la Corse."