- Ce matin, alors que vous déambuliez au marché d’Ajaccio, vous avez été traité de fasciste et vous avez été la cible de jets d’œufs. Quelle est votre réaction ?
- C’est une agression d'une vingtaine de braillards violents. Il y a 3 ans, quand j’étais venu en Corse, j’ai vécu la même chose. Ce sont toujours les mêmes. Ils sont quelques dizaines, ils font croire qu’ils représentent la Corse alors qu’ils ne représentent rien si ce n’est leur bêtise, leur violence et leur sectarisme congénitaux. Je vais porter plainte et j’espère qu’il y aura des sanctions sévères. La Corse est une terre de liberté qui sait ce que c’est que de défendre son identité. Une immense majorité de Corses pense comme moi, et rejette ces quelques braillards gauchistes qui sont aussi détestés par les Corses que par moi.
- Ce n’est pas la première fois que cela vous arrive. Comment réagissez-vous lorsque l'on qualifie votre parti politique d'extrême droite ?
- Ce n’est pas parce que l’on est accusé de quelque chose que l’on est quelque chose. Ces gens-là accusent tous leurs ennemis d’être d’extrême droite. C’est la vielle technique depuis un siècle de Staline qui avait donné ordre de traiter de fascistes tous les adversaires des communistes. On connaît la leçon de tout ça. Ces gens-là sont sectaires, violents, intolérants, ils ne respectent pas la liberté d’autrui. Moi je ne suis rien de tout ça.
- C’est une agression d'une vingtaine de braillards violents. Il y a 3 ans, quand j’étais venu en Corse, j’ai vécu la même chose. Ce sont toujours les mêmes. Ils sont quelques dizaines, ils font croire qu’ils représentent la Corse alors qu’ils ne représentent rien si ce n’est leur bêtise, leur violence et leur sectarisme congénitaux. Je vais porter plainte et j’espère qu’il y aura des sanctions sévères. La Corse est une terre de liberté qui sait ce que c’est que de défendre son identité. Une immense majorité de Corses pense comme moi, et rejette ces quelques braillards gauchistes qui sont aussi détestés par les Corses que par moi.
- Ce n’est pas la première fois que cela vous arrive. Comment réagissez-vous lorsque l'on qualifie votre parti politique d'extrême droite ?
- Ce n’est pas parce que l’on est accusé de quelque chose que l’on est quelque chose. Ces gens-là accusent tous leurs ennemis d’être d’extrême droite. C’est la vielle technique depuis un siècle de Staline qui avait donné ordre de traiter de fascistes tous les adversaires des communistes. On connaît la leçon de tout ça. Ces gens-là sont sectaires, violents, intolérants, ils ne respectent pas la liberté d’autrui. Moi je ne suis rien de tout ça.
- Parlons d'Europe. Vous avez présenté une feuille de route visant à abolir ce que vous appelez la "mauvaise Europe”, affirmant que c'est le seul moyen de sauver la “bonne Europe”. Pouvez-vous préciser en quoi consiste cette “mauvaise Europe” et quels sont les changements concrets que vous proposez pour la “sauver” ?
- La bonne Europe, c’est la civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine et on le sait mieux que quiconque en Corse qui est une terre romaine. La mauvaise Europe, c’est l’Europe de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, d’un jacobinisme européen qui veut centraliser tous les pouvoirs au détriment de toutes nos vieilles nations européennes. Le général de Gaulle disait on ne fait pas d’omelettes avec des œufs durs et ces gens-là veulent faire une omelette avec des œufs durs. Ils veulent les États-Unis d’Europe et nous ne le voulons pas, car nous savons que c’est non seulement la fin de nos libertés, mais en plus qu’il y a une mauvaise efficacité économique. On pourrait disserter des heures sur toutes les erreurs économiques qu’a commises la Commission européenne depuis vingt ans alors que ces gens-là se prennent pour des technocrates compétents. Nous voulons une mesure simple, je suis à côté de Nicolas Bay qui a mis au point notre programme pour ces Européennes, nous souhaitons supprimer cette Commission européenne et la transformer en secrétariat, comme le voulait le Général de Gaulle.
- Avec une estimation de 5,5% dans les sondages, juste au-dessus de la barre des 5% nécessaires pour accéder au Parlement européen, comment comptez-vous mobiliser davantage d'électeurs pour votre liste d'ici le scrutin du 9 juin ?
- Les sondages évoluent de jour en jour. Nous bénéficions d’un début de dynamique depuis une semaine, nous montons gentiment, à 6, 7, 8% selon les instituts. J’ai toujours dit que les électeurs entraient dans les élections européennes très tardivement, cela se confirme. Je pense que les électeurs commencent à s’intéresser à l’élection et à comprendre. Avant, ils ne s’y intéressaient pas, ils croyaient au discours dominant des médias, qu’il n’y avait qu’un adversaire à Emmanuel Macron qui était Jordan Bardella. Ils commencent à comprendre que le vote pour Jordan Bardella est le vote inutile par excellence. Contrairement à ce que nous dit Jordan Bardella, le soir du 9 juin, quel que soit le score de la liste RN, Emmanuel Macron dormira à l’Élysée, il ne dissoudra pas l’Assemblée nationale, il ne changera absolument rien à ses habitudes. Exactement comme en 2014 et en 2019 lorsque la liste du RN a gagné les élections et ça n’a pas empêché quelques années plus tard Emmanuel Macron de battre à plate couture Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les élus du RN sont au sein d’un groupe ostracisé au parlement et ils ne pourront donc rien changer. Personne ne veut s’allier à eux. En revanche, et grâce en grande partie à Nicolas Bay, nous allons intégrer le groupe ECR qui lui n’est pas isolé et qui peut faire des alliances avec une partie du centre droit du parlement européen. Plus il y aura d’élus reconquêtes, plus nous serons nombreux dans ce groupe d’ECR (où il y a déjà les Italiens de Meloni et où il y aura demain les Hongrois de Orban) et plus nous pourrons faire basculer la majorité du parlement européen.
- Comment percevez-vous la stratégie de Marine Le Pen et Jordan Bardella vis-à-vis des alliances politiques, et comment cela influe-t-il sur votre propre positionnement politique et stratégique?
- Personne ne veut s’allier à Jordan Bardella, car son groupe est isolé. Sur le plan national, c’est une autre paire de manches. Marine Le Pen et Jordan Bardella ne veulent s’allier à personne. Ils veulent absorber tout le monde, ils sont dans une logique de monopole, ils refusent la concurrence et la rivalité, peut-être parce qu’ils ne se sentent pas si forts lorsqu’il y a des concurrents et des rivaux. Ils ne veulent pas d’une alliance et d’une union des droites. C’est Marine Le Pen qui a refusé l’union des droites après le premier tour des élections présidentielles, c’est Marine Le Pen qui a dit en 2017 je tends la main aux électeurs de Jean Luc Melenchon et non pas aux électeurs de François Fillon et qui a redit la même chose en 2022, elle a préféré les électeurs de Melenchon à mes électeurs. C’est un peu la même logique qu’en Corse : les indépendantistes et les autonomistes sont gagnés par les idées de gauche, ils défendent un tiers-mondisme désuet, Monsieur Simeoni et ses élus ont donné leur parrainage à Jean-Luc Melenchon et à Yannick Jadot.
- Comment envisagez-vous de représenter les intérêts des Corses au Parlement européen si votre liste réussit à se qualifier ? Prévoyez-vous d'inclure des candidats corses sur votre liste pour mieux répondre à leurs préoccupations et attentes ?
- Il y aura un candidat corse sur notre liste, il s’agit de Jean-Michel Lamberti, à la 74e place. (ndlr : Jean-Michel Lamberti est un chef d'entreprise bastiais de 58 ans, membre de Reconquête!)
Par ailleurs, nous défendrons tout simplement l’identité corse comme nous défendrons l’identité française au parlement européen. Aujourd’hui, les vieilles querelles sont derrière nous et sont vaines, la situation est nouvelle, c’est ce que ne comprend pas Monsieur Simeoni. Il ne s’agit plus de pester et de protester systématiquement contre l’Etat français. Aujourd’hui, l’identité française et l’identité corse sont également menacées par l’islamisation de la France, de la Corse et du continent européen; cette vague démocratique et civilisationnelle emportera tout si nous ne mettons pas ensemble pour l’arrêter. C’est ce message-là que je porte en Corse et les Corses sont de plus en plus nombreux à l’entendre. Je le porterai également au parlement européen ainsi que tous les élus de Reconquête, conduit par Marion Maréchal.
- La bonne Europe, c’est la civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine et on le sait mieux que quiconque en Corse qui est une terre romaine. La mauvaise Europe, c’est l’Europe de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, d’un jacobinisme européen qui veut centraliser tous les pouvoirs au détriment de toutes nos vieilles nations européennes. Le général de Gaulle disait on ne fait pas d’omelettes avec des œufs durs et ces gens-là veulent faire une omelette avec des œufs durs. Ils veulent les États-Unis d’Europe et nous ne le voulons pas, car nous savons que c’est non seulement la fin de nos libertés, mais en plus qu’il y a une mauvaise efficacité économique. On pourrait disserter des heures sur toutes les erreurs économiques qu’a commises la Commission européenne depuis vingt ans alors que ces gens-là se prennent pour des technocrates compétents. Nous voulons une mesure simple, je suis à côté de Nicolas Bay qui a mis au point notre programme pour ces Européennes, nous souhaitons supprimer cette Commission européenne et la transformer en secrétariat, comme le voulait le Général de Gaulle.
- Avec une estimation de 5,5% dans les sondages, juste au-dessus de la barre des 5% nécessaires pour accéder au Parlement européen, comment comptez-vous mobiliser davantage d'électeurs pour votre liste d'ici le scrutin du 9 juin ?
- Les sondages évoluent de jour en jour. Nous bénéficions d’un début de dynamique depuis une semaine, nous montons gentiment, à 6, 7, 8% selon les instituts. J’ai toujours dit que les électeurs entraient dans les élections européennes très tardivement, cela se confirme. Je pense que les électeurs commencent à s’intéresser à l’élection et à comprendre. Avant, ils ne s’y intéressaient pas, ils croyaient au discours dominant des médias, qu’il n’y avait qu’un adversaire à Emmanuel Macron qui était Jordan Bardella. Ils commencent à comprendre que le vote pour Jordan Bardella est le vote inutile par excellence. Contrairement à ce que nous dit Jordan Bardella, le soir du 9 juin, quel que soit le score de la liste RN, Emmanuel Macron dormira à l’Élysée, il ne dissoudra pas l’Assemblée nationale, il ne changera absolument rien à ses habitudes. Exactement comme en 2014 et en 2019 lorsque la liste du RN a gagné les élections et ça n’a pas empêché quelques années plus tard Emmanuel Macron de battre à plate couture Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les élus du RN sont au sein d’un groupe ostracisé au parlement et ils ne pourront donc rien changer. Personne ne veut s’allier à eux. En revanche, et grâce en grande partie à Nicolas Bay, nous allons intégrer le groupe ECR qui lui n’est pas isolé et qui peut faire des alliances avec une partie du centre droit du parlement européen. Plus il y aura d’élus reconquêtes, plus nous serons nombreux dans ce groupe d’ECR (où il y a déjà les Italiens de Meloni et où il y aura demain les Hongrois de Orban) et plus nous pourrons faire basculer la majorité du parlement européen.
- Comment percevez-vous la stratégie de Marine Le Pen et Jordan Bardella vis-à-vis des alliances politiques, et comment cela influe-t-il sur votre propre positionnement politique et stratégique?
- Personne ne veut s’allier à Jordan Bardella, car son groupe est isolé. Sur le plan national, c’est une autre paire de manches. Marine Le Pen et Jordan Bardella ne veulent s’allier à personne. Ils veulent absorber tout le monde, ils sont dans une logique de monopole, ils refusent la concurrence et la rivalité, peut-être parce qu’ils ne se sentent pas si forts lorsqu’il y a des concurrents et des rivaux. Ils ne veulent pas d’une alliance et d’une union des droites. C’est Marine Le Pen qui a refusé l’union des droites après le premier tour des élections présidentielles, c’est Marine Le Pen qui a dit en 2017 je tends la main aux électeurs de Jean Luc Melenchon et non pas aux électeurs de François Fillon et qui a redit la même chose en 2022, elle a préféré les électeurs de Melenchon à mes électeurs. C’est un peu la même logique qu’en Corse : les indépendantistes et les autonomistes sont gagnés par les idées de gauche, ils défendent un tiers-mondisme désuet, Monsieur Simeoni et ses élus ont donné leur parrainage à Jean-Luc Melenchon et à Yannick Jadot.
- Comment envisagez-vous de représenter les intérêts des Corses au Parlement européen si votre liste réussit à se qualifier ? Prévoyez-vous d'inclure des candidats corses sur votre liste pour mieux répondre à leurs préoccupations et attentes ?
- Il y aura un candidat corse sur notre liste, il s’agit de Jean-Michel Lamberti, à la 74e place. (ndlr : Jean-Michel Lamberti est un chef d'entreprise bastiais de 58 ans, membre de Reconquête!)
Par ailleurs, nous défendrons tout simplement l’identité corse comme nous défendrons l’identité française au parlement européen. Aujourd’hui, les vieilles querelles sont derrière nous et sont vaines, la situation est nouvelle, c’est ce que ne comprend pas Monsieur Simeoni. Il ne s’agit plus de pester et de protester systématiquement contre l’Etat français. Aujourd’hui, l’identité française et l’identité corse sont également menacées par l’islamisation de la France, de la Corse et du continent européen; cette vague démocratique et civilisationnelle emportera tout si nous ne mettons pas ensemble pour l’arrêter. C’est ce message-là que je porte en Corse et les Corses sont de plus en plus nombreux à l’entendre. Je le porterai également au parlement européen ainsi que tous les élus de Reconquête, conduit par Marion Maréchal.