Yannick Cahuzac va travailler aux côtés d'Olivier Pantaloni, l'ancien entraineur de l'ACA, au FC Lorient (credit photo : Facebook du FC Lorient)
- Vous retournez à Lorient ce dimanche après quelques semaines de vacances à Ajaccio. Ce retour aux sources est-il toujours important pour vous ?
- Oui, complètement. Les saisons sont très longues et éprouvantes, tant physiquement pour les joueurs que mentalement et émotionnellement pour les entraîneurs. C’est toujours très important de couper et de se ressourcer en famille ou avec des amis avant la reprise du championnat. Cela fait toujours plaisir de rentrer chez soi.
- Avec, au milieu de tout cela, une victoire lors de la Corsica Cup avec la Squadra Corsa...
- C’est quelque chose qui me tient à cœur, ainsi qu’à tous les autres joueurs, où qu’ils jouent. Cela faisait plusieurs années que nous n’avions pas joué en Corse, c’est donc une satisfaction et un réel plaisir d’avoir pu rejouer ici et de gagner cette compétition.
- Vous avez passé six mois à Lorient en tant qu’entraîneur adjoint. La relégation a-t-elle été digérée ?
- Oui, c’est vrai que nous avons connu six mois compliqués, même si, personnellement, cela a été très enrichissant pour moi. J’ai eu la chance de travailler avec un super staff et un entraîneur compétent (NDLR : Régis Le Bris), ce qui a été bénéfique pour mon apprentissage dans ce nouveau métier et poste.
- Qu’a-t-il manqué au FC Lorient pour se maintenir en Ligue 1 ?
- Cela s’est joué à un fil. Une descente, c’est toujours compliqué. Mais je pense qu’il nous a manqué beaucoup de choses depuis le début de la saison. Après, sur les six derniers mois, nous avons eu une bonne période que nous n’avons pas su faire perdurer et mettre à profit. C’est dommage car, au final, nous descendons à un but près. Mais le plus frustrant, ce sont nos sept matchs sans prendre le moindre point. C’est là que tout s’est finalement joué.
- Vous avez évolué sous les ordres de Régis Le Bris, désormais coach de Sunderland. Comment s’est passée votre entente ?
- Cela s’est très bien passé. C’était très enrichissant pour moi de pouvoir le côtoyer. Sa façon de travailler m’a permis d’évoluer. Je suis novice dans ce métier, n’ayant connu que Franck Haise (ancien entraîneur de Lens). Régis est très compétent et je suis content d’avoir pu travailler avec lui.
- Quel était votre rôle ces six derniers mois à Lorient ?
- Dans ce métier, chacun a des prérogatives différentes selon les clubs, les entraîneurs et les staffs en général. J’avais un rôle assez large, notamment dans la création et l’animation des séances d’entraînement. Régis Le Bris m’avait donné beaucoup de place dans le projet de jeu. Nous échangions énormément à ce sujet, et cela me convenait.
- Après réflexion, vous avez décidé de prolonger l’aventure à Lorient. Pourquoi ?
- J’avais plusieurs sollicitations, notamment à l’étranger et en France. Mais ces six mois à Lorient se sont bien passés, je me suis bien intégré au club. C’est un club sain, familial, qui me correspond. Après réflexion, avec mon entourage et mes proches, j’ai décidé que c’était le projet qui pouvait le plus m’apporter dans ma formation et ma progression dans ce nouveau métier, avec pas mal de responsabilités, ce que je recherche aujourd’hui.
- Vous allez travailler avec Olivier Pantaloni, l’ancien coach de l’ACA. Les dirigeants lorientais vous en ont-ils parlé avant de le faire signer ?
- Honnêtement, non. Ils m’ont sollicité très rapidement pour que je prolonge l’aventure avec eux. Je leur ai demandé un délai de réflexion pour évaluer les possibilités qui s’offraient à moi. Ensuite, ils sont revenus à la charge une fois qu’Olivier Pantaloni avait signé. J’ai pris le temps d’échanger avec lui, car nous ne nous connaissions pas vraiment, et j’ai décidé de poursuivre l’aventure. C’est surprenant et excitant à la fois de le retrouver. Il a énormément d’expérience en tant qu’entraîneur. Il connaît très bien cette Ligue 2. Je suis content de pouvoir travailler avec un entraîneur de ce calibre et de le retrouver ici à Lorient.
- Avec forcément des objectifs élevés cette saison, au vu des moyens du club...
- Je pense que chaque club est toujours un peu dans l’attente, notamment par rapport à la répartition des droits TV, pour déterminer les moyens qu’ils vont investir dans leurs équipes. Mais oui, il faut s’attendre à ce que Lorient joue la montée en Ligue 1 dès la prochaine saison. Le championnat de Ligue 2 est très différent de la Ligue 1, mais il est très difficile. Ce n’est jamais simple de remonter immédiatement après une relégation. Ce sera un sacré challenge pour nous.
- En retrouvant la Ligue 2, vous allez aussi croiser le chemin des clubs corses, notamment le SC Bastia...
- Oui, j’ai déjà regardé les dates. Nous jouons le 23 novembre à Furiani et le 3 mai à Ajaccio. En tant que Corse, ce sont évidemment des dates que je regarde. Personnellement, je prendrai beaucoup de plaisir à retrouver Furiani.
- Un club qui a recruté Frédéric Antonetti pour diriger la politique sportive. Est-ce le bon choix selon vous ?
- Je pense que c’est une vraie plus-value pour le club, connaissant l’expérience et la carrière de Frédéric Antonetti. C’est un privilège pour le Sporting d’avoir un professionnel de ce calibre au club. Il va certainement les aider à grandir.
- Oui, complètement. Les saisons sont très longues et éprouvantes, tant physiquement pour les joueurs que mentalement et émotionnellement pour les entraîneurs. C’est toujours très important de couper et de se ressourcer en famille ou avec des amis avant la reprise du championnat. Cela fait toujours plaisir de rentrer chez soi.
- Avec, au milieu de tout cela, une victoire lors de la Corsica Cup avec la Squadra Corsa...
- C’est quelque chose qui me tient à cœur, ainsi qu’à tous les autres joueurs, où qu’ils jouent. Cela faisait plusieurs années que nous n’avions pas joué en Corse, c’est donc une satisfaction et un réel plaisir d’avoir pu rejouer ici et de gagner cette compétition.
- Vous avez passé six mois à Lorient en tant qu’entraîneur adjoint. La relégation a-t-elle été digérée ?
- Oui, c’est vrai que nous avons connu six mois compliqués, même si, personnellement, cela a été très enrichissant pour moi. J’ai eu la chance de travailler avec un super staff et un entraîneur compétent (NDLR : Régis Le Bris), ce qui a été bénéfique pour mon apprentissage dans ce nouveau métier et poste.
- Qu’a-t-il manqué au FC Lorient pour se maintenir en Ligue 1 ?
- Cela s’est joué à un fil. Une descente, c’est toujours compliqué. Mais je pense qu’il nous a manqué beaucoup de choses depuis le début de la saison. Après, sur les six derniers mois, nous avons eu une bonne période que nous n’avons pas su faire perdurer et mettre à profit. C’est dommage car, au final, nous descendons à un but près. Mais le plus frustrant, ce sont nos sept matchs sans prendre le moindre point. C’est là que tout s’est finalement joué.
- Vous avez évolué sous les ordres de Régis Le Bris, désormais coach de Sunderland. Comment s’est passée votre entente ?
- Cela s’est très bien passé. C’était très enrichissant pour moi de pouvoir le côtoyer. Sa façon de travailler m’a permis d’évoluer. Je suis novice dans ce métier, n’ayant connu que Franck Haise (ancien entraîneur de Lens). Régis est très compétent et je suis content d’avoir pu travailler avec lui.
- Quel était votre rôle ces six derniers mois à Lorient ?
- Dans ce métier, chacun a des prérogatives différentes selon les clubs, les entraîneurs et les staffs en général. J’avais un rôle assez large, notamment dans la création et l’animation des séances d’entraînement. Régis Le Bris m’avait donné beaucoup de place dans le projet de jeu. Nous échangions énormément à ce sujet, et cela me convenait.
- Après réflexion, vous avez décidé de prolonger l’aventure à Lorient. Pourquoi ?
- J’avais plusieurs sollicitations, notamment à l’étranger et en France. Mais ces six mois à Lorient se sont bien passés, je me suis bien intégré au club. C’est un club sain, familial, qui me correspond. Après réflexion, avec mon entourage et mes proches, j’ai décidé que c’était le projet qui pouvait le plus m’apporter dans ma formation et ma progression dans ce nouveau métier, avec pas mal de responsabilités, ce que je recherche aujourd’hui.
- Vous allez travailler avec Olivier Pantaloni, l’ancien coach de l’ACA. Les dirigeants lorientais vous en ont-ils parlé avant de le faire signer ?
- Honnêtement, non. Ils m’ont sollicité très rapidement pour que je prolonge l’aventure avec eux. Je leur ai demandé un délai de réflexion pour évaluer les possibilités qui s’offraient à moi. Ensuite, ils sont revenus à la charge une fois qu’Olivier Pantaloni avait signé. J’ai pris le temps d’échanger avec lui, car nous ne nous connaissions pas vraiment, et j’ai décidé de poursuivre l’aventure. C’est surprenant et excitant à la fois de le retrouver. Il a énormément d’expérience en tant qu’entraîneur. Il connaît très bien cette Ligue 2. Je suis content de pouvoir travailler avec un entraîneur de ce calibre et de le retrouver ici à Lorient.
- Avec forcément des objectifs élevés cette saison, au vu des moyens du club...
- Je pense que chaque club est toujours un peu dans l’attente, notamment par rapport à la répartition des droits TV, pour déterminer les moyens qu’ils vont investir dans leurs équipes. Mais oui, il faut s’attendre à ce que Lorient joue la montée en Ligue 1 dès la prochaine saison. Le championnat de Ligue 2 est très différent de la Ligue 1, mais il est très difficile. Ce n’est jamais simple de remonter immédiatement après une relégation. Ce sera un sacré challenge pour nous.
- En retrouvant la Ligue 2, vous allez aussi croiser le chemin des clubs corses, notamment le SC Bastia...
- Oui, j’ai déjà regardé les dates. Nous jouons le 23 novembre à Furiani et le 3 mai à Ajaccio. En tant que Corse, ce sont évidemment des dates que je regarde. Personnellement, je prendrai beaucoup de plaisir à retrouver Furiani.
- Un club qui a recruté Frédéric Antonetti pour diriger la politique sportive. Est-ce le bon choix selon vous ?
- Je pense que c’est une vraie plus-value pour le club, connaissant l’expérience et la carrière de Frédéric Antonetti. C’est un privilège pour le Sporting d’avoir un professionnel de ce calibre au club. Il va certainement les aider à grandir.