Située au cœur de la cité impériale, la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption ou Santa Maria Assunta fait la fierté des Ajacciens depuis plusieurs siècles maintenant. C’est ici que le pape François y célébrera une prière de l’Angélus avec les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes du colloque sur la religiosité populaire.
Pour autant, la Ville d’Ajaccio a accueilli plusieurs édifices religieux avant la construction de l’actuelle Cathédrale, comme nous explique Pierre-André Nicolai, guide conférencier à l’Office Intercommunal du Tourisme du Pays d’Ajaccio : « Avant que la Cathédrale ne soit édifiée en 1593, il y a eu d’autres édifices religieux dans la ville, comme le Baptistère Saint-Jean, où a retrouvé des vestiges datant du 4e siècle après JC, qui ont été mis récemment en valeur. Il y avait également l’édifice Sainte-Croix, juste à côté du Castellu, qui a été détruit lorsque les remparts ont été aménagés ainsi que l’esplanade devant la Citadelle. Un autre édifice a également été bâti, l’oratoire Saint Jean-Baptiste, qui est bien plus ancien que la Cathédrale ».
La volonté des Ajacciens après la destruction de « Sainte-Croix »
Après la destruction de l’édifice Sainte-Croix, la population ajaccienne va émettre le vœu d’avoir un nouvel édifice : « Même si les premières populations se sont installées très tôt dans le Golfe, on considère que la Ville d’Ajaccio a été fondée par les Génois en 1492. Un petit fortin est alors bâti ainsi qu’un édifice religieux dénommé « Sainte Croix » détruit lorsque la ville va être aménagée. A ce moment-là, la population ajaccienne émet alors le vœu d’avoir un nouvel édifice. C’est dans ce contexte que va être construit l’édifice que l’on connait actuellement, qui sera terminée en 1593, environ un siècle après la fondation d’Ajaccio ».
Cathédrale baroque monumentale, édifiée à la fin du xvie siècle, elle est attribuée sans aucune preuve à l'architecte italien Giacomo Della Porta : « Ce bâtiment a été construit à la suite d’un évènement important de l’histoire chrétienne, à savoir la Contre-Réforme, qui met en place un style, répandu ensuite dans le monde entier, à savoir le baroque. Si on regarde, la façade de la Cathédrale, elle n’est pourtant pas de style baroque, au sens e celui que l’on peut retrouver en Italie ou dans d’autres pays, mais on peut, en revanche, le retrouver à l’intérieur de l’édifice, à travers des peintures en trompe-l’œil, ou un culte de la Vierge Marie très présent, mais également en observant ses colonnes torsadées, que l’on peut trouver autour du Maître Autel et des autels latéraux ».
Pour autant, la Ville d’Ajaccio a accueilli plusieurs édifices religieux avant la construction de l’actuelle Cathédrale, comme nous explique Pierre-André Nicolai, guide conférencier à l’Office Intercommunal du Tourisme du Pays d’Ajaccio : « Avant que la Cathédrale ne soit édifiée en 1593, il y a eu d’autres édifices religieux dans la ville, comme le Baptistère Saint-Jean, où a retrouvé des vestiges datant du 4e siècle après JC, qui ont été mis récemment en valeur. Il y avait également l’édifice Sainte-Croix, juste à côté du Castellu, qui a été détruit lorsque les remparts ont été aménagés ainsi que l’esplanade devant la Citadelle. Un autre édifice a également été bâti, l’oratoire Saint Jean-Baptiste, qui est bien plus ancien que la Cathédrale ».
La volonté des Ajacciens après la destruction de « Sainte-Croix »
Après la destruction de l’édifice Sainte-Croix, la population ajaccienne va émettre le vœu d’avoir un nouvel édifice : « Même si les premières populations se sont installées très tôt dans le Golfe, on considère que la Ville d’Ajaccio a été fondée par les Génois en 1492. Un petit fortin est alors bâti ainsi qu’un édifice religieux dénommé « Sainte Croix » détruit lorsque la ville va être aménagée. A ce moment-là, la population ajaccienne émet alors le vœu d’avoir un nouvel édifice. C’est dans ce contexte que va être construit l’édifice que l’on connait actuellement, qui sera terminée en 1593, environ un siècle après la fondation d’Ajaccio ».
Cathédrale baroque monumentale, édifiée à la fin du xvie siècle, elle est attribuée sans aucune preuve à l'architecte italien Giacomo Della Porta : « Ce bâtiment a été construit à la suite d’un évènement important de l’histoire chrétienne, à savoir la Contre-Réforme, qui met en place un style, répandu ensuite dans le monde entier, à savoir le baroque. Si on regarde, la façade de la Cathédrale, elle n’est pourtant pas de style baroque, au sens e celui que l’on peut retrouver en Italie ou dans d’autres pays, mais on peut, en revanche, le retrouver à l’intérieur de l’édifice, à travers des peintures en trompe-l’œil, ou un culte de la Vierge Marie très présent, mais également en observant ses colonnes torsadées, que l’on peut trouver autour du Maître Autel et des autels latéraux ».
Le baptême d’un certain Napoléon Bonaparte
Tout au long de son histoire, la Cathédrale d’Ajaccio a connu des bouleversements et l’ajout d’objets liturgiques : « La Cathédrale qui a été bâtie en 1593, n’est absolument pas celle que l’on peut voir à l’heure actuelle. Il y a eu, au fur et à mesure, des embellissements, que ce soit au niveau des décorations, des autels latéraux rajoutés comme celui de Notre Dame de la Miséricorde, qui date du milieu du 18e siècle. Le Maitre-Autel, qui se trouve au cœur de la Cathédrale, a été offert par Elisa, la sœur de Napoléon, grande Duchesse de Lucques et de Piombino. La Cathédrale d’Ajaccio a une longue et glorieuse existence marquée notamment le baptême de Napoléon. Il aurait même déclaré, et c’est d’ailleurs gravé sur une plaque à l’entrée de la l’édifice, que si on ne voulait pas de sa dépouille à Paris, il aurait souhaité être enterré dans la Cathédrale d’Ajaccio. On peut également y découvrir la reproduction d’un tableau de Delacroix, grand peintre français, dont l’original est actuellement en train d’être restauré ».
Propriété de la Collectivité de Corse depuis 2002, la Cathédrale s’est refait une beauté ces derniers jours pour accueillir le Saint-Père avec notamment un ravalement de façade express, des nouveaux bancs, mais également une rampe spécialement conçue par des ébénistes de la micro-région pour permettre au pape François d’accéder à l’édifice sans difficulté et ouvrir une nouvelle page de la glorieuse histoire de cette Cathédrale.
Tout au long de son histoire, la Cathédrale d’Ajaccio a connu des bouleversements et l’ajout d’objets liturgiques : « La Cathédrale qui a été bâtie en 1593, n’est absolument pas celle que l’on peut voir à l’heure actuelle. Il y a eu, au fur et à mesure, des embellissements, que ce soit au niveau des décorations, des autels latéraux rajoutés comme celui de Notre Dame de la Miséricorde, qui date du milieu du 18e siècle. Le Maitre-Autel, qui se trouve au cœur de la Cathédrale, a été offert par Elisa, la sœur de Napoléon, grande Duchesse de Lucques et de Piombino. La Cathédrale d’Ajaccio a une longue et glorieuse existence marquée notamment le baptême de Napoléon. Il aurait même déclaré, et c’est d’ailleurs gravé sur une plaque à l’entrée de la l’édifice, que si on ne voulait pas de sa dépouille à Paris, il aurait souhaité être enterré dans la Cathédrale d’Ajaccio. On peut également y découvrir la reproduction d’un tableau de Delacroix, grand peintre français, dont l’original est actuellement en train d’être restauré ».
Propriété de la Collectivité de Corse depuis 2002, la Cathédrale s’est refait une beauté ces derniers jours pour accueillir le Saint-Père avec notamment un ravalement de façade express, des nouveaux bancs, mais également une rampe spécialement conçue par des ébénistes de la micro-région pour permettre au pape François d’accéder à l’édifice sans difficulté et ouvrir une nouvelle page de la glorieuse histoire de cette Cathédrale.