
À l'occasion de son premier déplacement officiel en Corse, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie, Marc Ferracci, a visité la centrale du Vazzio, appelée à disparaitre d'ici 3 ans, et le chantier de la future centrale biomasse du Ricanto
Un bruit assourdissant. Une chaleur infernale. Une odeur de fioul qui prend à la gorge. Et une salle des machines qui semble figée dans le temps. Au cœur de la centrale du Vazzio, l’ambiance est étouffante. À l’occasion de son premier déplacement officiel à Ajaccio, ce jeudi, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci, a tenu à venir constater ces conditions dantesques dans lesquelles les équipes d’EDF s’affairent chaque jour à tourner les moteurs de cet équipement vétuste et obsolète.
« C’est important de venir visiter la centrale du Vazzio afin de prendre conscience de la nécessité d’agir et faire évoluer cet outil absolument indispensable puisque l’on produit ici 20% de la consommation d’électricité pour l’ensemble de la Corse », a-t-il indiqué en appuyant : « Lors de la visite, nous avons pu constater que les machines sont anciennes, que les conditions de travail et d’exploitation sont difficiles ».
« C’est important de venir visiter la centrale du Vazzio afin de prendre conscience de la nécessité d’agir et faire évoluer cet outil absolument indispensable puisque l’on produit ici 20% de la consommation d’électricité pour l’ensemble de la Corse », a-t-il indiqué en appuyant : « Lors de la visite, nous avons pu constater que les machines sont anciennes, que les conditions de travail et d’exploitation sont difficiles ».
De l’autre côté de la route, le ministre a en outre pu constater l’avancée des travaux de la future centrale biomasse du Ricanto qui devrait sortir de terre d’ici à la fin 2027. « C’est un investissement important auquel l’État va contribuer à hauteur de 800 millions d’euros », a-t-il rappelé. « Je pense qu’on est ici dans un cas d’école de la transition énergétique. On va passer d’une centrale au fioul à une centrale qui fonctionnera grâce au bio-carburant », s’est-il réjouit, « On assume parfaitement cette transition, d’abord par respect pour l’environnement et la planète, mais aussi parce que nous avons la conviction que l’avenir est fait de ces nouvelles technologies liées à la production d’énergie verte ».
Dans ce droit fil, Marc Ferraci a souligné que « la France a l’ambition de se positionner comme un pays leader au sein de l’Europe sur ces industries vertes » et a d’ailleurs beaucoup investi en la matière, notamment dans le cadre du plan France 2030. « Il est important de se rendre compte de la nécessité d’opérer cette transition vers des modes de production d’énergie plus vertueux », a-t-il encore appuyé devant la dernière centrale de France à fonctionner au fioul lourd.
Dans ce droit fil, Marc Ferraci a souligné que « la France a l’ambition de se positionner comme un pays leader au sein de l’Europe sur ces industries vertes » et a d’ailleurs beaucoup investi en la matière, notamment dans le cadre du plan France 2030. « Il est important de se rendre compte de la nécessité d’opérer cette transition vers des modes de production d’énergie plus vertueux », a-t-il encore appuyé devant la dernière centrale de France à fonctionner au fioul lourd.
En amont de sa visite sur les sites du Vazzio et de la nouvelle centrale du Ricanto, le ministre a profité de son passage dans la cité impériale pour rencontrer le maire Stéphane Sbraggia. Lors d’une réunion à laquelle ont participé les services de l’État, ont notamment été abordés des sujets énergétiques majeurs, au premier rang desquels l’avenir de la Délégation de Service Public relative à la distribution du gaz.
La première visite du ministre de l’Industrie et de l’Énergie sur l’île sera aussi l’occasion d’évoquer la question de la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), qui après avoir été adoptée par l’Assemblée de Corse en avril 2023, doit toujours être validée par décret. « Je suis venu ici pour dire que nous devons publier cette PPE rapidement. Je vais avoir l’occasion d’en discuter en particulier avec Gilles Simeoni pour proposer un calendrier et des options », a affirmé Marc Ferracci en posant : « Il y a des phases de consultation qui précèdent la prise du décret que nous n’allons pas occulter, mais mon objectif c’est d’avoir une signature dans les prochains mois ».
La première visite du ministre de l’Industrie et de l’Énergie sur l’île sera aussi l’occasion d’évoquer la question de la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), qui après avoir été adoptée par l’Assemblée de Corse en avril 2023, doit toujours être validée par décret. « Je suis venu ici pour dire que nous devons publier cette PPE rapidement. Je vais avoir l’occasion d’en discuter en particulier avec Gilles Simeoni pour proposer un calendrier et des options », a affirmé Marc Ferracci en posant : « Il y a des phases de consultation qui précèdent la prise du décret que nous n’allons pas occulter, mais mon objectif c’est d’avoir une signature dans les prochains mois ».