De jeunes plants de châtaigniers (Photo: Facebook Pépinière Forestière Régionale de Castellucciu)
Doter la Corse d’une infrastructure territoriale dédiée à la production de plants fruitiers adaptés aux conditions montagnardes, c’est le projet présenté par Dominique Livrelli, président de l’ODARC (Office de développement agricole et rural de la Corse), le 20 décembre dernier à l’Assemblée de Corse. Il entend répondre ainsi à la nécessité de faire face aux défis environnementaux et économiques qui menacent les écosystèmes montagnards. « L’agriculture corse fait face à des défis toujours plus importants qu’il convient d’anticiper. Sur le plan environnemental, les risques sanitaires et liés au changement climatique nécessitent des adaptations et des mesures préventives afin de renforcer la résilience des exploitations agricoles. Sur le plan économique, l’attention doit être portée sur le renforcement de l’autonomie des exploitations agricoles en misant sur les ressources endogènes de notre territoire. Cette démarche en faveur de la mise en place d’une infrastructure de production de plans fruitiers de montagne est parfaitement représentative de cette stratégie d’adaptation et surtout de reconquête que nous entendons mener dans le domaine agricole. Elle aura, dans le futur, des implications et des retombées concrètes au profit de nos producteurs agricoles et de nos territoires », explique Dominique Livrelli. L’objectif affiché est de revitaliser les vergers traditionnels et de renforcer les moyens de production de plants adaptés aux conditions locales.
Un savoir-faire insulaire
L’idée est née d’une demande des producteurs et transformateurs de châtaignes et d’une prise de conscience des dégâts importants et parfois irréversibles causés par des parasites, tels que le Chancre ou le Cynips, combinés aux effets des sécheresses répétées. La création d’une pépinière fruitière d’altitude permettrait ainsi « de fournir aux exploitants des plants sains, exempts de parasites et cultivés dans des conditions respectant les cycles biologiques des espèces ». Si l’initiative concerne d’abord la préservation des châtaigneraies, qui exige un renouvellement des vergers existants et la possibilité d’en créer de nouveaux, elle ambitionne également de revitaliser, en parallèle, les vergers de montagne et la production de pommiers, poiriers, pruniers ou noyers, qui souffrent d’abandon. « Il s’agit concrètement d’une réponse structurée pour garantir un approvisionnement local en matière végétale de qualité, tout en permettant la valorisation et la conservation des variétés locales anciennes, pour renforcer l’autonomie agricole et la résilience écologique de la Corse, et pour encourager la reconquête des territoires de montagne », ajoute le président Livrelli. En répondant aux besoins des exploitants et en fournissant un matériel de reproduction de qualité, le projet vise également à valoriser le savoir-faire insulaire tout en s’inscrivant dans une démarche de préservation du patrimoine naturel, végétal, génétique, paysager et agricole.
Un savoir-faire insulaire
L’idée est née d’une demande des producteurs et transformateurs de châtaignes et d’une prise de conscience des dégâts importants et parfois irréversibles causés par des parasites, tels que le Chancre ou le Cynips, combinés aux effets des sécheresses répétées. La création d’une pépinière fruitière d’altitude permettrait ainsi « de fournir aux exploitants des plants sains, exempts de parasites et cultivés dans des conditions respectant les cycles biologiques des espèces ». Si l’initiative concerne d’abord la préservation des châtaigneraies, qui exige un renouvellement des vergers existants et la possibilité d’en créer de nouveaux, elle ambitionne également de revitaliser, en parallèle, les vergers de montagne et la production de pommiers, poiriers, pruniers ou noyers, qui souffrent d’abandon. « Il s’agit concrètement d’une réponse structurée pour garantir un approvisionnement local en matière végétale de qualité, tout en permettant la valorisation et la conservation des variétés locales anciennes, pour renforcer l’autonomie agricole et la résilience écologique de la Corse, et pour encourager la reconquête des territoires de montagne », ajoute le président Livrelli. En répondant aux besoins des exploitants et en fournissant un matériel de reproduction de qualité, le projet vise également à valoriser le savoir-faire insulaire tout en s’inscrivant dans une démarche de préservation du patrimoine naturel, végétal, génétique, paysager et agricole.
Un site en altitude
La Collectivité de Corse (CdC), compétente en matière de production et de multiplication des plants forestiers et autres végétaux, porte le projet dont la pépinière de Castellucciu sera le maître d’œuvre. Restent maintenant à choisir le lieu d’implantation du site, un choix politique et délicat qui repose sur des critères précis d’altitude, de sol et d’accès pour garantir les meilleures conditions de production. L’altitude du futur site est essentielle, elle doit correspondre à celle des zones de répartition naturelle des châtaigneraies et des vergers de montagne. De même les sols doivent être adaptés à la culture des plants de châtaigniers et autres fruitiers. L’emplacement doit également offrir des conditions sanitaires optimales, c’est-à-dire qu’il devra être sous contrôle des pathologies potentielles et des ravageurs. Enfin, le site doit être accessible et proche d’infrastructures routières, d’un réseau électrique et d’un captage d’eau. La pépinière devra inclure un atelier de production de plants, des bâtiments techniques pour le stockage et la préparation et un système d’irrigation efficace.
Un projet structurant
Le président de l’ODARC annonce la création d’un groupe de travail associant les différents partenaires : la pépinière de Castellucciu, l’ODARC, l’ONF, les filières agricoles concernées, notamment castanéicoles, et les associations qui ont une expérience dans le domaine de la conservation des variétés fruitières. « Ce groupe de travail devra évaluer les objectifs qualitatifs - quelles variétés ? – quantitatifs - combien de plants ? - de la production de plants en lien avec des objectifs de développement des filières agricoles et des territoires concernés, dimensionner l’infrastructure, sa localisation, les besoins en investissement et les financements mobilisables, identifier les moyens complémentaires à la pépinière de Castellucciu pour assurer le bon fonctionnement de l’infrastructure. Enfin, il devra proposer le calendrier des interventions à venir ». Sur le plan financier, le projet pourrait bénéficier de dispositifs existants, comme ceux lancés par l’ODARC dans le cadre du Plan Stratégique national 2023-2027, qui prévoient des aides à la plantation et à la modernisation agricole -matériels, bâtiments. « Le lancement de ce projet structurant s’inscrit dans une stratégie de transition vertueuse d’une agriculture durable. Il fait partie des éléments de réponse face aux enjeux climatiques, économiques et patrimoniaux auxquels l’agriculture Corse est confrontée », affirme Dominique Livrelli qui promet de présenter le projet finalisé « dans les prochains mois ».
La Collectivité de Corse (CdC), compétente en matière de production et de multiplication des plants forestiers et autres végétaux, porte le projet dont la pépinière de Castellucciu sera le maître d’œuvre. Restent maintenant à choisir le lieu d’implantation du site, un choix politique et délicat qui repose sur des critères précis d’altitude, de sol et d’accès pour garantir les meilleures conditions de production. L’altitude du futur site est essentielle, elle doit correspondre à celle des zones de répartition naturelle des châtaigneraies et des vergers de montagne. De même les sols doivent être adaptés à la culture des plants de châtaigniers et autres fruitiers. L’emplacement doit également offrir des conditions sanitaires optimales, c’est-à-dire qu’il devra être sous contrôle des pathologies potentielles et des ravageurs. Enfin, le site doit être accessible et proche d’infrastructures routières, d’un réseau électrique et d’un captage d’eau. La pépinière devra inclure un atelier de production de plants, des bâtiments techniques pour le stockage et la préparation et un système d’irrigation efficace.
Un projet structurant
Le président de l’ODARC annonce la création d’un groupe de travail associant les différents partenaires : la pépinière de Castellucciu, l’ODARC, l’ONF, les filières agricoles concernées, notamment castanéicoles, et les associations qui ont une expérience dans le domaine de la conservation des variétés fruitières. « Ce groupe de travail devra évaluer les objectifs qualitatifs - quelles variétés ? – quantitatifs - combien de plants ? - de la production de plants en lien avec des objectifs de développement des filières agricoles et des territoires concernés, dimensionner l’infrastructure, sa localisation, les besoins en investissement et les financements mobilisables, identifier les moyens complémentaires à la pépinière de Castellucciu pour assurer le bon fonctionnement de l’infrastructure. Enfin, il devra proposer le calendrier des interventions à venir ». Sur le plan financier, le projet pourrait bénéficier de dispositifs existants, comme ceux lancés par l’ODARC dans le cadre du Plan Stratégique national 2023-2027, qui prévoient des aides à la plantation et à la modernisation agricole -matériels, bâtiments. « Le lancement de ce projet structurant s’inscrit dans une stratégie de transition vertueuse d’une agriculture durable. Il fait partie des éléments de réponse face aux enjeux climatiques, économiques et patrimoniaux auxquels l’agriculture Corse est confrontée », affirme Dominique Livrelli qui promet de présenter le projet finalisé « dans les prochains mois ».
La question du lieu
Si le projet fait l’unanimité sur tous les bancs de l’hémicycle, chacun y va de ses interrogations et de ses propositions, notamment sur le lieu de montagne d’implantation de la structure. Véronique Pietri, élue de Core in Fronte, rappelle, d’abord, le travail de la pépinière de Castellucciu « qui a su relever le défi de produire des plants nustrale et réagir face au contexte des exportations et de tous les plants porteurs de pathologie et les nuisibles qu’il a fallu contrer. Des plants nustrale forestiers et fruitiers de grande qualité et proches des anciennes plantations et semences bien adaptées à notre terre ». Elle estime la création d’une pépinière d’altitude « tout à fait adaptée à la situation » et plaide pour son implantation dans le secteur de Bocognano où une pépinière de châtaigniers a été mise en place depuis plusieurs années et « a montré une grande efficacité. Il y a deux zones dans le village qui sont tout à fait adaptées à la châtaigne, ni trop hautes en altitude, ni pas assez, choyées par la mairie et le système d’Erasmus rural qui permet à des jeunes de venir participer à ce projet, avec aussi la participation du foyer rural. Des arbres comme le figuier commencent à être dans leur élément à cette altitude-là. Ce type de projet permettrait aussi le développement économique de la vallée de la Gravona ».
Des fruits nourriciers
Dans la foulée, Saveriu Luciani, élu du PNC-Avanzemu, salue « une initiative plus qu’intéressante. Proposer une pépinière en montagne est quelque chose de fort. Il faut revenir à la Corse qui produisait dans les montagnes, pas que des châtaignes, mais des fruits en tous genres qui ont nourri des générations. Il est important que cette pépinière prenne en compte la diversité de cette production ». Il demande que l’INRAE entre dans le comité de pilotage « pour des raisons de compétence et d’expertise ». Et esquisse un parallèle avec le Riacquistu : « Il est important qu’on ne reste pas dans la symbolique, qu’il y ait un déclic et qu’on relance sur des parcelles, qui brûlent à longueur d’année, des activités de production qu’on a connues ». Il appelle à la vigilance concernant le changement climatique « au niveau de la prévention, y compris dans la structuration du projet, de la surveillance des végétaux et de la lutte. Des espèces invasives, envahissantes, des calamités peuvent demain anéantir notre arboriculture. Il y a aussi la question de la formation et de l’accompagnement avec les deux lycées agricoles. Notre économie a besoin de réinvestir l’espace aujourd’hui abandonné ». Pour lui, cette pépinière doit être « un point de rayonnement qui permet à l’ensemble des professionnels, mais aussi à ceux, qui se destinent à cette activité, de se retrouver ».
Si le projet fait l’unanimité sur tous les bancs de l’hémicycle, chacun y va de ses interrogations et de ses propositions, notamment sur le lieu de montagne d’implantation de la structure. Véronique Pietri, élue de Core in Fronte, rappelle, d’abord, le travail de la pépinière de Castellucciu « qui a su relever le défi de produire des plants nustrale et réagir face au contexte des exportations et de tous les plants porteurs de pathologie et les nuisibles qu’il a fallu contrer. Des plants nustrale forestiers et fruitiers de grande qualité et proches des anciennes plantations et semences bien adaptées à notre terre ». Elle estime la création d’une pépinière d’altitude « tout à fait adaptée à la situation » et plaide pour son implantation dans le secteur de Bocognano où une pépinière de châtaigniers a été mise en place depuis plusieurs années et « a montré une grande efficacité. Il y a deux zones dans le village qui sont tout à fait adaptées à la châtaigne, ni trop hautes en altitude, ni pas assez, choyées par la mairie et le système d’Erasmus rural qui permet à des jeunes de venir participer à ce projet, avec aussi la participation du foyer rural. Des arbres comme le figuier commencent à être dans leur élément à cette altitude-là. Ce type de projet permettrait aussi le développement économique de la vallée de la Gravona ».
Des fruits nourriciers
Dans la foulée, Saveriu Luciani, élu du PNC-Avanzemu, salue « une initiative plus qu’intéressante. Proposer une pépinière en montagne est quelque chose de fort. Il faut revenir à la Corse qui produisait dans les montagnes, pas que des châtaignes, mais des fruits en tous genres qui ont nourri des générations. Il est important que cette pépinière prenne en compte la diversité de cette production ». Il demande que l’INRAE entre dans le comité de pilotage « pour des raisons de compétence et d’expertise ». Et esquisse un parallèle avec le Riacquistu : « Il est important qu’on ne reste pas dans la symbolique, qu’il y ait un déclic et qu’on relance sur des parcelles, qui brûlent à longueur d’année, des activités de production qu’on a connues ». Il appelle à la vigilance concernant le changement climatique « au niveau de la prévention, y compris dans la structuration du projet, de la surveillance des végétaux et de la lutte. Des espèces invasives, envahissantes, des calamités peuvent demain anéantir notre arboriculture. Il y a aussi la question de la formation et de l’accompagnement avec les deux lycées agricoles. Notre économie a besoin de réinvestir l’espace aujourd’hui abandonné ». Pour lui, cette pépinière doit être « un point de rayonnement qui permet à l’ensemble des professionnels, mais aussi à ceux, qui se destinent à cette activité, de se retrouver ».
Un projet onéreux
A droite, Christelle Combette, élu d’U Soffiu novu, souhaite savoir si la CDC dispose déjà du foncier en montagne pour le futur site. « Quelle est la surface envisagée ? Nous avons cru comprendre qu’il appartiendrait au COPIL de trancher ces questions, mais avons-nous des éléments plus précis, ne serait-ce que sur l’altitude par exemple ? ». Elle interpelle également sur le financement du projet : « Nous avons cru comprendre que le Comité de massif soutiendrait le projet en accompagnant les financements et le développement. Quid du prévisionnel ? S’il y a un engagement du Comité de massif, on en déduit qu’il y a une maquette budgétaire qui reste, bien sûr, à affiner. Selon nous, rien n’est prévu à ce niveau. Or, ce type de projet est assez onéreux et surtout devra être assuré dans le temps ».
Investir les lieux perdus
Le président du Comité de massif de Corse, Jean-Félix Acquaviva, conseiller Fa Populu Inseme, indique in lingua nustrale que des financements sont prévus dans le prochain schéma de la montagne qui sera présenté à l’Assemblée, fin janvier. « Ce projet est attendu depuis longtemps par les acteurs agricoles. C’est un acte majeur pour arriver à mettre en œuvre une logique de production effective dans les lieux de montagne. Cette pépinière répond à un besoin énorme pour l’agriculteur, mais aussi pour ceux qui ne sont pas agriculteurs, mais qui veulent diversifier leurs activités ». Et d’assurer : « Nous voulons investir tous les lieux perdus, abandonnés dans les villages et autour pour leur donner une valeur agricole d’alimentation et une valeur économique pour le tourisme et le marché de proximité ». Aucun site précis n’a encore été identifié, confirme Dominique Livrelli. « Ce sera une pépinière multi-sites. On va tenir compte du travail qui a été fait, que ce soit sur les figuiers, les pommiers ou les châtaigniers, comme à Buccugnà. Il y aura plusieurs sites que ce soit en Haute-Corse ou en Corse du Sud ». Il précise que les surfaces envisagées et la bonne altitude seront définies par le groupe de travail et qu’en plus du Comité de massif, des financements seront fléchés par l’ODARC, via le PSN, le Plan stratégique national co-construit avec les régions, et le FEADER. L’ODARC veut aussi rapatrier des semences corses qui sont stockées dans une banque en Sardaigne. « Nous allons proposer de trier ces semences et de créer un site qui leur soient dédiées, sûrement en partenariat avec l’université de Corse ». Le rapport a été adopté à l’unanimité.
N.M.
A droite, Christelle Combette, élu d’U Soffiu novu, souhaite savoir si la CDC dispose déjà du foncier en montagne pour le futur site. « Quelle est la surface envisagée ? Nous avons cru comprendre qu’il appartiendrait au COPIL de trancher ces questions, mais avons-nous des éléments plus précis, ne serait-ce que sur l’altitude par exemple ? ». Elle interpelle également sur le financement du projet : « Nous avons cru comprendre que le Comité de massif soutiendrait le projet en accompagnant les financements et le développement. Quid du prévisionnel ? S’il y a un engagement du Comité de massif, on en déduit qu’il y a une maquette budgétaire qui reste, bien sûr, à affiner. Selon nous, rien n’est prévu à ce niveau. Or, ce type de projet est assez onéreux et surtout devra être assuré dans le temps ».
Investir les lieux perdus
Le président du Comité de massif de Corse, Jean-Félix Acquaviva, conseiller Fa Populu Inseme, indique in lingua nustrale que des financements sont prévus dans le prochain schéma de la montagne qui sera présenté à l’Assemblée, fin janvier. « Ce projet est attendu depuis longtemps par les acteurs agricoles. C’est un acte majeur pour arriver à mettre en œuvre une logique de production effective dans les lieux de montagne. Cette pépinière répond à un besoin énorme pour l’agriculteur, mais aussi pour ceux qui ne sont pas agriculteurs, mais qui veulent diversifier leurs activités ». Et d’assurer : « Nous voulons investir tous les lieux perdus, abandonnés dans les villages et autour pour leur donner une valeur agricole d’alimentation et une valeur économique pour le tourisme et le marché de proximité ». Aucun site précis n’a encore été identifié, confirme Dominique Livrelli. « Ce sera une pépinière multi-sites. On va tenir compte du travail qui a été fait, que ce soit sur les figuiers, les pommiers ou les châtaigniers, comme à Buccugnà. Il y aura plusieurs sites que ce soit en Haute-Corse ou en Corse du Sud ». Il précise que les surfaces envisagées et la bonne altitude seront définies par le groupe de travail et qu’en plus du Comité de massif, des financements seront fléchés par l’ODARC, via le PSN, le Plan stratégique national co-construit avec les régions, et le FEADER. L’ODARC veut aussi rapatrier des semences corses qui sont stockées dans une banque en Sardaigne. « Nous allons proposer de trier ces semences et de créer un site qui leur soient dédiées, sûrement en partenariat avec l’université de Corse ». Le rapport a été adopté à l’unanimité.
N.M.