Dès lundi 8 juin, une partie des écoles d’Ajaccio ouvriront leurs portes. C’est ce qui ressort de la concertation portée par Rose-Marie Ottavy-Sarrola, adjointe chargée des affaires scolaires et du temps de l’enfant.
Cette décision a été prise sur la base du recensement effectué auprès des parents d’élèves par les services du ministère de l’Education nationale, qui fait état de 560 enfants qui pourraient reprendre le chemin de l'école. Ce sont donc 9 établissements qui accueilleront dès lundi 450 élèves : Résidence des iles, Forcioli Conti, Sampiero, Pietralba, Mezzavia, Candia, Simone Veil, Empereur, Loretto. A partir de jeudi, ce sont 6 écoles supplémentaires qui devraient ouvrir. Un point est prévu dans les jours qui suivent.
Pourquoi seulement ces écoles et pas les autres ? « Elles ne sont pas en conformité d’un point de vue sanitaire » explique Pierre-Paul Rossini, directeur général des services de la ville d’Ajaccio. Elles ne permettent donc pas de recevoir les enfants dans les conditions prévues par le protocole du ministère de l’Education nationale.
« La reprise se fera sur la base du volontariat. Les enfants ne seront pas obligés d’aller à l’école », annonce le directeur général des services. Quant aux enseignants, ils reprendront en nombre suffisants pour accueillir les enfants, mais certains pourront continuer le télétravail pour des raisons de santé ou de garde d’enfants.
Concernant les écoles maternelles et les crèches, en revanche, pas de changement : elles n’ouvriront pas avant septembre sauf pour continuer d’assurer un service minimum d’accueil, notamment pour les enfants de soignants.
Du côté des syndicats, on déplore des annonces confuses : d’un côté, un ministre de l’Education nationale qui souhaite 100% des enfants de retour à l’école et de l’autre un protocole sanitaire qui empêche concrètement que les classes soient au complet.
« Cette décision s’impose à nous » proteste Jean-Pierre Luciani, secrétaire national du STC. « Pour nous, il fallait préparer la rentrée de septembre, reprendre pour trois semaines n’a aucun intérêt pédagogique », poursuit-il. Le représentant syndical regrette par ailleurs qu’il n’y ait pas eu de « réunion tripartite avec la mairie, l’éducation nationale, la représentation syndicale et les représentants de parents d’élèves ».
Un point négatif auquel Rose-Marie Ottavy compte bien remédier : « Nous allons organiser une nouvelle réunion fin juin en présence d’un représentant de l’education nationale » assure t-elle.
Cette décision a été prise sur la base du recensement effectué auprès des parents d’élèves par les services du ministère de l’Education nationale, qui fait état de 560 enfants qui pourraient reprendre le chemin de l'école. Ce sont donc 9 établissements qui accueilleront dès lundi 450 élèves : Résidence des iles, Forcioli Conti, Sampiero, Pietralba, Mezzavia, Candia, Simone Veil, Empereur, Loretto. A partir de jeudi, ce sont 6 écoles supplémentaires qui devraient ouvrir. Un point est prévu dans les jours qui suivent.
Pourquoi seulement ces écoles et pas les autres ? « Elles ne sont pas en conformité d’un point de vue sanitaire » explique Pierre-Paul Rossini, directeur général des services de la ville d’Ajaccio. Elles ne permettent donc pas de recevoir les enfants dans les conditions prévues par le protocole du ministère de l’Education nationale.
« La reprise se fera sur la base du volontariat. Les enfants ne seront pas obligés d’aller à l’école », annonce le directeur général des services. Quant aux enseignants, ils reprendront en nombre suffisants pour accueillir les enfants, mais certains pourront continuer le télétravail pour des raisons de santé ou de garde d’enfants.
Concernant les écoles maternelles et les crèches, en revanche, pas de changement : elles n’ouvriront pas avant septembre sauf pour continuer d’assurer un service minimum d’accueil, notamment pour les enfants de soignants.
Du côté des syndicats, on déplore des annonces confuses : d’un côté, un ministre de l’Education nationale qui souhaite 100% des enfants de retour à l’école et de l’autre un protocole sanitaire qui empêche concrètement que les classes soient au complet.
« Cette décision s’impose à nous » proteste Jean-Pierre Luciani, secrétaire national du STC. « Pour nous, il fallait préparer la rentrée de septembre, reprendre pour trois semaines n’a aucun intérêt pédagogique », poursuit-il. Le représentant syndical regrette par ailleurs qu’il n’y ait pas eu de « réunion tripartite avec la mairie, l’éducation nationale, la représentation syndicale et les représentants de parents d’élèves ».
Un point négatif auquel Rose-Marie Ottavy compte bien remédier : « Nous allons organiser une nouvelle réunion fin juin en présence d’un représentant de l’education nationale » assure t-elle.