Sur la base de son dernier essai, ‘La violence en Corse – XIXe et XXe siècle’, Sampiero Sanguinetti établit la démonstration que la violence est le résultat d’une histoire, d’un état social, d’une situation économique.
Elle est aujourd’hui attisée par les données nouvelles d’un développement touristique aux conséquences mal maîtrisées qui draine son lot de spéculation foncière et de consommation de masse. Analyser la situation conduit à envisager les deux manières d’aborder la question de la violence insulaire.
L’une consiste à égrener le chapelet des faits criminels pour tracer le portrait d’une île prisonnière d’un monstre à combattre et à détruire.
L’autre consiste à chercher derrière les faits délictueux ou criminels en quoi souffre cette société pour générer de tels faits. Car s’il existe une responsabilité des individus, il existe aussi des engrenages. La violence et la criminalité ne sont pas le résultat de la nature d’un peuple, mais la conséquence des maux dont souffre le corps social.
Affirmer qu’il n’existe aucune fatalité de la violence en Corse a son importance et cette intervention donne matière à réflexion dans le débat sensible et déterminant pour l’avenir de la Corse.
Elle est aujourd’hui attisée par les données nouvelles d’un développement touristique aux conséquences mal maîtrisées qui draine son lot de spéculation foncière et de consommation de masse. Analyser la situation conduit à envisager les deux manières d’aborder la question de la violence insulaire.
L’une consiste à égrener le chapelet des faits criminels pour tracer le portrait d’une île prisonnière d’un monstre à combattre et à détruire.
L’autre consiste à chercher derrière les faits délictueux ou criminels en quoi souffre cette société pour générer de tels faits. Car s’il existe une responsabilité des individus, il existe aussi des engrenages. La violence et la criminalité ne sont pas le résultat de la nature d’un peuple, mais la conséquence des maux dont souffre le corps social.
Affirmer qu’il n’existe aucune fatalité de la violence en Corse a son importance et cette intervention donne matière à réflexion dans le débat sensible et déterminant pour l’avenir de la Corse.