Un vibrant hommage de tous
Dès 10 heures, la sirène de la ville a retenti depuis la Maison Carrée, accompagnant le départ du cortège jusqu’à la cathédrale où le père Jean-Toussaint Micaletti a célébré l’office religieux. Le fourgon mortuaire était suivi par la famille du défunt, ses amis, des élus venus des quatre coins de l'Île, des commerçants de toute la Corse, et une foule d’anonymes, dans un silence lourd de recueillement.
Des centaines d'Ajacciens ont regardé passer le cortège, de leurs fenêtres ou debout le long des trottoirs de la ville, les magasins avaient baissé leurs rideaux, jusqu’au marché qui n’a pas eu lieu samedi matin.
L'office religieux, a été retransmis à l’extérieur de la cathédrale, devenue pour la circonstance trop petite, tant les personnes venues rendre un dernier hommage à Jacques Nacer étaient nombreuses.
A la fin de la cérémonie religieuse, un vibrant hommage été rendu à Jacques Nacer, par Jean-Jacques Panunzi, le président du conseil général de Corse-du-Sud qui a salué la carrière et la personnalité de la victime, en lançant un "appel à aller de l'avant alors que la Corse est à genoux, meurtrie, humiliée", par, Patrick Strzoda, le préfet de Corse qui a loué "la capacité naturelle à rassembler dans l'action" d'un homme "lâchement assassiné, par l'adjoint de Jacques Nacer à la CCI, François Perrino, qui a rappelé "le souvenir d'un homme de paix, de dialogue, pétri d'une terre qui s'estompe et dont nous gardons la nostalgie" et, enfin, par, Simon Renucci, le maire d'Ajaccio qui a stigmatisé" le fait que, "dans une Corse tétanisée, blessée, indignée (...) personne ne peut dire quand s'arrêtera cet implacable scénario".
Un émouvant "Dio Vi Salvi Regina" a mis un terme à la cérémonie puis le cortège a pris la direction du cimetière d'Ajaccio, sur la route des Sanguinaires, où Jacques Nacer a été inhumé.
L'office religieux, a été retransmis à l’extérieur de la cathédrale, devenue pour la circonstance trop petite, tant les personnes venues rendre un dernier hommage à Jacques Nacer étaient nombreuses.
A la fin de la cérémonie religieuse, un vibrant hommage été rendu à Jacques Nacer, par Jean-Jacques Panunzi, le président du conseil général de Corse-du-Sud qui a salué la carrière et la personnalité de la victime, en lançant un "appel à aller de l'avant alors que la Corse est à genoux, meurtrie, humiliée", par, Patrick Strzoda, le préfet de Corse qui a loué "la capacité naturelle à rassembler dans l'action" d'un homme "lâchement assassiné, par l'adjoint de Jacques Nacer à la CCI, François Perrino, qui a rappelé "le souvenir d'un homme de paix, de dialogue, pétri d'une terre qui s'estompe et dont nous gardons la nostalgie" et, enfin, par, Simon Renucci, le maire d'Ajaccio qui a stigmatisé" le fait que, "dans une Corse tétanisée, blessée, indignée (...) personne ne peut dire quand s'arrêtera cet implacable scénario".
Un émouvant "Dio Vi Salvi Regina" a mis un terme à la cérémonie puis le cortège a pris la direction du cimetière d'Ajaccio, sur la route des Sanguinaires, où Jacques Nacer a été inhumé.
L'enquête confiée à la JIRS et un nouveau "patron" pour la PJ
A la suite de ce nouvel assassinat, le ministre de l’intérieur et la Garde des Sceaux s’étaient rendus dans la nuit de mercredi à jeudi à Ajaccio. Les effets de leur visite n'ont pas tardé à se manifester. Au même moment où l'on apprenait que le parquet de Marseille confiait l'enquête préliminaire à la police judiciaire d'Ajaccio, tombait la nomination du nouveau directeur régional de la PJ, le commissaire divisionnaire Philippe Chadrys, prendra ses fonctions lundi en lieu et place de Eric Arella nommé à Ecully dans le Rhône.
Une information judiciaire devrait ensuite, être confiée aux magistrats marseillais Thierry Azema et Christophe Perruaux, qui instruisent déjà le dossier de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro.