Photo : Archives CNI
L’histoire débute fin septembre 2023, sur le site de rencontres Coco.Fr. Un jeune trentenaire résidant à Ajaccio qui souhaitait y faire des rencontres homosexuelles, est contacté par un utilisateur qui lui propose un rendez-vous. Les deux hommes doivent se rejoindre sur un parking d’une résidence située sur l’avenue Impératrice Eugénie. Mais là, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Un très jeune homme joue le rôle d’appât et attire la victime dans un coin sombre derrière un immeuble, et rejoint par deux autres individus ils la rouent de coups et l’insultent de « PD », « tapette », « tarlouze » et autres qualificatifs à caractère homophobe. Une agression qui vaudra 10 jours d’ITT à la victime qui décidera de déposer plainte.
Quelques jours plus tard, Michel, la quarantaine, est victime du même mode opératoire sur les mêmes lieux. « Mais lors de son agression, il va parvenir à se défendre et à mettre les trois individus en fuite », indique son avocat Me Philippe Gatti, « Or, dans la fuite, l’un des auteurs va perdre une casquette qui porte son ADN et qui va permettre de remonter jusqu’à lui et de le confondre ». Le rapprochement des deux enquêtes et l’exploitation des caméras de vidéosurveillance de la préfecture et du site d’EDF seront également déterminants. « Dans le cadre des investigations, les policiers ont présenté les photos issues de la vidéosurveillance aux cadres enseignants des lycées Fesch et Laetitia », dévoile encore Me Gatti en expliquant que l’un des auteurs sera rapidement reconnu et que cette piste permettra de dérouler le fil jusqu’à trouver ses acolytes.
Désormais majeurs, mais soumis au régime des mineurs, ces trois lycéens seront présentés au juge des enfants ce mercredi. Tous trois excellents élèves, ils continuent de nier les faits. Devant la recrudescence des actes homophobes, la Ligue des Droits de l’Homme a pour sa part décidé de se constituer partie civile. « Il ne faudrait pas que ces guet-apens homophobes se banalisent », martèle Me Gatti qui représente également l’association, « Et puis, il faut dire que c’est plus compliqué d’être homosexuel en Corse qu’ailleurs. Ici, la plupart d’entre eux soit se cachent soit s’en vont. La LDH veut insister sur le fait que chacun est libre de choisir son orientation sexuelle et qu’on ne veut pas laisser passer cette recrudescence de l’homophobie », insiste l’avocat des parties civiles en ajoutant encore : « Les homosexuels ne doivent jamais hésiter à porter plainte quand ils sont victimes de tels actes. Ce n’est pas honteux, et ils sont protégés par le droit ».
Quelques jours plus tard, Michel, la quarantaine, est victime du même mode opératoire sur les mêmes lieux. « Mais lors de son agression, il va parvenir à se défendre et à mettre les trois individus en fuite », indique son avocat Me Philippe Gatti, « Or, dans la fuite, l’un des auteurs va perdre une casquette qui porte son ADN et qui va permettre de remonter jusqu’à lui et de le confondre ». Le rapprochement des deux enquêtes et l’exploitation des caméras de vidéosurveillance de la préfecture et du site d’EDF seront également déterminants. « Dans le cadre des investigations, les policiers ont présenté les photos issues de la vidéosurveillance aux cadres enseignants des lycées Fesch et Laetitia », dévoile encore Me Gatti en expliquant que l’un des auteurs sera rapidement reconnu et que cette piste permettra de dérouler le fil jusqu’à trouver ses acolytes.
Désormais majeurs, mais soumis au régime des mineurs, ces trois lycéens seront présentés au juge des enfants ce mercredi. Tous trois excellents élèves, ils continuent de nier les faits. Devant la recrudescence des actes homophobes, la Ligue des Droits de l’Homme a pour sa part décidé de se constituer partie civile. « Il ne faudrait pas que ces guet-apens homophobes se banalisent », martèle Me Gatti qui représente également l’association, « Et puis, il faut dire que c’est plus compliqué d’être homosexuel en Corse qu’ailleurs. Ici, la plupart d’entre eux soit se cachent soit s’en vont. La LDH veut insister sur le fait que chacun est libre de choisir son orientation sexuelle et qu’on ne veut pas laisser passer cette recrudescence de l’homophobie », insiste l’avocat des parties civiles en ajoutant encore : « Les homosexuels ne doivent jamais hésiter à porter plainte quand ils sont victimes de tels actes. Ce n’est pas honteux, et ils sont protégés par le droit ».